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Après quinze jours à nous battre contre les algues et un Black-Out de 7 jours, le bac semble enfin prendre la direction  de l’équilibre. Plus une algue à l’horizon mis à part part celle qui patine les pierres. Pour cela nous trouverons la solution la plus naturelle, en adéquation avec les paramêtres du bac nous rajouterons ultérieurement quelques Gastromyson Punctulatus et  5 Neretina Pulligera – Black Racing, qui sont de redoutables alliés pour limiter les algues, en plus d’être très présent et vivant dans l’aquarium.

Le mix de Glossostigma elatinoides, d’Hemianthus callitrichoides, d’Hydrocotyle sibthorpioides, de quelques pointes d’Eleocharis parvula en avant plan se passe à merveille. La transition avec Vesicularia montagnei également.

Quelques Caridinas cf Cantonensis de grade de grade A à S sont introduites  et un groupe d’Hyphessobrycon Amandae, qui doivent aller dans un autre aquarium, sont mis dans ce bac en attendant  que le leur soit cyclé, ils contribueront aussi à augmenter l’apport de nitrate nécessaire.

Le bac prend la direction que nous avions imaginé à la conception. Le rôle des mousses en fond tel que la Flame moss et la Spiky moss, vont cependant être observé de plus près car ces mousses, sublime et facile donne  pourtant ici un effet exagérément terrestre,  qui au lieu de souligner la puissance de la pierre maîtresse, souligne l’effet « forêt de Sapin » et attire un peu trop l’attention. Des boutures de Vesicularia montagnei ainsi que de la Vesicularia mini-x moss pourrait bien les remplacer afin d’augmenter l’importance de la présence des pierres.


Comme nous l’avons déjà précisé, le substrat dans un aquarium a deux fonctions importantes: la première de servir de milieu d’ancrage dans l’aquarium et la deuxième d’agir comme une réserve de nutriments pour les plantes enracinées et, accessoirement, il accueille des bactéries participant à l’épuration de l’eau de l’aquarium.

Avant de choisir le type de substrat nécessaire, nous prendrons le temps de bien réfléchir au type de plantation et ensuite d’adapter le choix et montage de celui-ci en fonction des besoins des plantes. En effet, il n’est nullement nécessaire de répandre un substrat complet type Aquasoil là où nous disposerons des pierres ou des racines et pour des plantes non racinaires types mousses ou plantes épiphytes.

La première étape est donc de bien penser à son schéma de plantation. Un croquis est sans doute la méthode la plus usuelle. Une fois vos choix définis vous pouvez donc connaître les besoins et ainsi définir les zones qui seront plantées.

Dans ce premier exemple nous décidons donc de scinder le bac en deux parties, le fond où des mousses seront disposés sur de la pouzzolane  que nous trouverons en grande surface au rayon « jardinage » et le premier plan où un tapis de Glossostigma Elatinoides et d’Hemianthus Callitrichoïdes seront plantés dans de l’Aquasoil New Amazonia Powder afin de permettre aux racines de bien s’enraciner et d’avoir tous les nutriments nécessaires. Un lien visuel  sera créé en laissant de toutes petites touches d’Eleocharis Acicularis et d’Hydrocotyle Sibthorpioides aller librement autour des pierres.

En premier lieu nous disposons dans le fond de l’aquarium les produits ADA  qui favorisent un dévellopement bactérien optimal du substrat, réduisant ainsi les risques d’invasions d’algues dû au lancement d’un aquarium: du Powersand S, de la poudre Bacter 100, de la Tourmaline et Clear Super.

Une fois cela effectué nous recouvrons entièrement avec de la pouzzolane le fond de l’aquarium.

Afin d’optimiser l’utilisation de l’aquasoil nous disposerons la couche de New Amazonia Powder  au premier plan une fois le décor final choisi et les pierres stabilisés sur de la pouzzolane.

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Comme nous l’avons précisé précédemment le démarrage d’un Iwagumi peut s’avérer fastidieux pour l’aquariophile débutant, mais il est tout à fait possible, sans grande connaissances particulières, de se lancer dans la réalisation de  paysages aquatiques directement avec un tel projet. Un peu de surveillance, de ténacité et de patience seront justes nécessaires. La première des choses à faire est d’entretenir de manière régulière, surtout lors des premières semaines, son aquarium. Cette régularité sera un gage de succès et finalement de simplicité car un entretien hebdomadaire permet de se consacrer finalement plus à l’observation qu’au nettoyage.

La première des choses à faire, une fois que l’on a coupé le filtre et, si on en a l’utilisation, le chauffage, c’est de brosser les pierres. Le plus efficace restant la brosse en fer que l’on trouve au rayon « bricolage » de certains supermarchés. Un brossage régulier permet de réguler la présence des algues sur les pierres, tout en gardant un peu de patine. Il est conseillé de brosser doucement les pierres afin de ne pas remuer le sol.

La deuxième étape est de tailler son tapis. Avec des petits ciseaux courbes, on peut ainsi, très précisément tailler en éliminant les feuilles qui sont soit entrain de pourrir, ou bien en proie aux algues. Il ne faut pas avoir peur de tailler, au contraire, une taille régulière, permet d’obtenir une meilleure répartition et un tapis dense et uniforme beaucoup plus vite;

La dernière étape, est le changement d’eau. À l’aide d’un tube on peut siphonner doucement le sol sans pour autant aspirer les plantes, on évite ainsi une trop grande accumulation de déchets sur le substrat. Au départ il est conseillé de changer le plus régulièrement possible son eau, 20 à 30% par semaine. Une fois le bac stabilisé, les changements d’eau pourront s’espacer, pour au fur et à mesure laisser place aux seules remises à niveaux.

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L'art de l'iwagumi

Si vous décidez de faire des recherches sur l’origine des Iwagumis, vous tomberez certainement sur

un aquarium réalisé par Takashi Amano il y a un peu plus de 20 ans. En Japonais Iwagumi, que l’on prononce Ishigumi, s’écrit  石組 , le premier caractère signifie pierre et le second signifie principalement composition, arrangement, que l’on peut donc traduire par composition de pierres. Le premier aquarium présenté à l’occident était  un arrangement  très simple de roches de rivières et d’une plante unique: Echinodorus Tenellus.

La beauté inattendue de cet aquarium stupéfia le monde de l’Aquariophilie classique et les images de ce bac furent publié dans de nombreuses revues spécialisées, marquant le début d’une nouvelle ère dans la conception des aquariums.Cette disposition très particulière que personne n’avait vue auparavant fût la création originale de Monsieur Takashi Amano, mais il semble que cette pratique esthétique dans les aquariums existe depuis fort longtemps.

La mise en forme d’un Iwagumi est directement inspiré des Suisekis, art Japonais ancestral qui consiste à rassembler des pierres remarquables sur un plateau, soit en bois: Daiza, soit en grès: Suiban, soit une coupe en bronze: Doban. Ces pierres utilisées au départ pour la méditation peuvent rappeler des formes d’animaux, de paysages, où biens de belles formes abstraites. On a trouvé également des traces en Chine de collection de pierres datant du XIIème siècle. C’est art était nommé Bonseki et seul les élites les collectionnaient comme objets de méditation.

Les pierres sont à l’origine de bien des concepts philosophiques et spirituels, île de Pâques, les Dolmens en Bretagne par exemple, sont là pour nous rappeler le côté éternel de l’utilisation des pierres.


Toute la création de cette Iwagumi, de la conception à la plantation, est accessible en visionnant la galerie photo :

Conception

Inspiration Iwagumi

Au-delà d’un certain mysticisme la sensation que procure l’observation d’éléments minéraux apporte un sentiment de plénitude.

Comme si nous étions face à un paysage majestueux. Aujourd’hui si le style a évolué, le principe d’utiliser un choix de pierres cohérent, tournant autour d’une pièce maîtresse, est toujours d’actualité.

Nous ne retiendrons ici que le simple plaisir d’avoir un aquarium épuré et simple qui créera dans une pièce de nos maison où de nos bureaux une impression de plénitude et d’une beauté simple jusque là réservé au promenade dans la nature. Comme ici sur les Monts d’Arées en Bretagne. C’est un peu le principe des jardins de pierres zen, les Karesensui, à l’échelle de nos aquariums.

Si jamais vous entendez quelqu’un vous dire qu’une pierre peut avoir dix visages! N’hésitez pas à lui demander de vous fournir une pierre de son choix pour vous illustrer ses propos et tournez là, sous vos yeux… Peut-être y verrez-vous quelque chose qui vous décidera à concevoir un Iwagumi. Au Japon l’appréciation des pierres est considéré comme un art, le Suiseki. Une longue observation des pierres vous permettra, le moment venu de créer votre décor sans hésitations.

Exemple d'Iwagumi

Une fois les pierres bien observées et leurs formes assimilées laissez votre instinct parler et déposer ces pierres sans trop penser et sans calculer. Lorsque vous pourrez disposer votre Iwagumi en quelques minutes c’est que vous aurez réussi! Photographier ce premier jet et prenez le temps de l’observer. L’expérience, votre instinct, l’observation de la nature et le temps vous aiderons à obtenir l’effet naturel recherché, alors que le strict respect de règles, comme celle des tiers, pourrait vous bloquer dans votre créativité.


Toute la création de cette Iwagumi, de la conception à la plantation, est accessible en visionnant la galerie photo :

Réalisation

Pour quelqu’un qui voudrait réaliser un Iwagumi pour la première fois.

Chaque pierres utilisées dans un Iwagumi a son propre nom. Il y a des règles à respecter pour réaliser un Iwagumi, comme l’ordre dans lequel on dispose les roches, mais il semble que ce qui fait vraiment la différence c’est un choix cohérent de pierre, de part leur texture et le choix des plantes.

Appelation des pierres dans un iwagumi


Oyaishi
C’est la pierre maitresse de la composition. Il faut choisir la plus belle et celle qui a le plus de caractère possible. Sa taille devrait être approximativement aux 2/3 tiers de la hauteur de l’aquarium. Son inclinaison, dans le cens du courant devrait renforcer l’impact du paysage.

Fukuishi
C’est la deuxième plus grosse pierre de la composition. Choisissez une pierre qui a la même texture et la même couleur qu’Oyaishi

Soeishi
C’est une plus petite pierre qui est souvent placé juste à coté d’Oyaishi. Son rôle est de souligner la beauté et la présence d’Oyaishi

Suteishi (Pierre Sacrificielle)
C’est une petite pierre, que l’on peut aussi disposer en retrait de la composition principale. Elle pourra être temporairement engloutie par la végétation. Son rôle est plus un rôle d’élégance et de subtilité.


FAQ

Le nombre de pierres doit-t-il être pair où impair ?
Comme dans une composition classique il est de bon ton d’avoir un nombre impair de roches afin d’éviter d’avoir un décor qui apparait trop symétrique où qui pourrait passer pour être couper en deux. Le nombre impair permettant de lier l’ensemble plus naturellement.

Pourquoi Oyaishi est souvent inclinée ?
Dans un jardin zen c’est la direction suggéré par les graviers qui est la métaphore de la direction de l’eau, l’inclinaison d’Oyaishi dans un Iwagumi est utilisé pour suggérer la sensation du flux et le cens du courant.

conception d'un iwagumi La disposition du substratEn règle générale  on dispose une fine couche de substrat au premier plan afin de pouvoir , une fois les pierres disposés correctement, créer un effet de perspective et de volume.  Une fois mise en eau il est fortement déconseillé de bouger les pierres, c’est pourquoi cette première étape peut être faite en observant les pierres hors  du bac puis de laisser le bac sous vos yeux, sans eau pendant quelques jours.
L’arrangement d’Oyaishi d’après le nombre d’or
Si vous réalisez votre premier Iwagumi et afin de vous garantir une bonne disposition des pierres, nous vous conseillons de disposer la pierre maîtresse, Oyaishi en respectant la règle des tiers, à un tiers d’un coté et au deux tiers de la hauteur semble être un ratio de bonne augure, mais une fois cette règle assimilé, vos compositions se feront plus naturellement.
Arrangement d'un Iwagumi
Finalisation de l'Iwagumi avec le substrat La finition de l’Iwagumi est obtenu avec le substrat
En laissant glisser une fine couche de substrat supplémentaire entre les pierres vous créerez une sentiment de continuité. Dans certains cas de plantation on peut utiliser un sable décoratif pour  obtenir un premier plan lumineux.

Toute la création de cet Iwagumi, de la conception à la plantation, est accessible en visionnant la galerie photo :

Chaque fois que nous réaliserons un Iwagumi classique nous retiendrons les règles déja énoncées dans l’article « l’Art de l’Iwagumi« . La puissance visuelle d’Oyaishi étant dans ce premier aquarium tellement évidente, nous avons décidé de procéder de manière assez symbolique en construisant un écrin autour d’une pierre unique. Le schéma de plantation publié dans la partie sur le substrat ayant été choisi aussi en fonction de ce choix.

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Pour le côté pratique nous ne mettons l’eau qu’une fois le hardscape validé. En effet , un Iwagumi contient peu de  variétés de plantes et a donc un équilibre extrèmement sensible au démarrage. C’est pourquoi une fois en eau et planté nous ne toucherons plus au substrat pendant plusieurs mois afin de ne pas perturber l’équilibre fragile.  Le substrat, la plantation  (cf montage d’un substrat mixte) et la pierre maîtresse ont été soigneusement choisis avant et le hardscape est resté dans cet état quinze jours, il a été photographié plusieurs fois afin de valider les positions des pierres en tenant compte du schéma de plantation.

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La distance entre l’atelier et les locaux de FloraQuatic est telle, qu’un échange par téléphone entre la personne responsable du choix des pierres a été effectué afin de choisir la pierre. Le choix a été fait très judicieusement en fonction du format du bac et du projet, en effet savoir choisir les pierres est un art en soi. Le savoir faire d’un aquascaper sur place à permis de sortir cette pierre unique et majestueuse.

 

La disposition des autres pierres a donc été simple, en essayant de jouer avec la taille et en les disposants à plat,  le choix de la plantation; (cf Montage d’un substrat Mixte) autour de la pierre maîtresse afin de créer un écrin pour Oyaishi.

Comme nous l’avons vu dans la première partie consacrée au substrat le choix de la plantation a été choisi en même temps que la conception du décor et du choix des sols. L’aquarium sera donc coupé en deux, au fond de la pouzzolane pour permettre aux mousses de s’étendre et au premier plan de l’Aqua Soil powder New Amazonia afin de permettre à la Glossostigma elatinoides et l’Hemianthus callitrichoïdes de s’enraciner dans les meilleures conditions possibles.

Nous commencerons donc par fixer les mousses ( Fissidens Fox / Christmass Moss / Spiky Moss )  sur des morceaux de pierre de lave avec du fil de coton. Non seulement les morceaux de pierre de lave sont d’excellents supports pour les mousses, mais pour l’entretien il est aisé en cas de besoin de les sortir pour les nettoyer. La plupart des mousses ont surtout besoin d’avoir un support pour se fixer et de la lumière pour prendre plus rapidement. Pour cela, nous coupons en très petits morceaux les mousses et nous les disposons brins par brins sur les morceaux de lave. L’opération peut paraîtres fastidieuse, mais elle permet d’obtenir de bien meilleur résultat rapidement en évitant à la mousse de pourrir à la base lors de la période d’adaptation et donc de se détacher.

La préparation pour planter la Glossostigma elatinoides et l’Hemianthus callitrichoïdes est également importante. Comme nous le verrons la période d’adaptation des plantes à l’eau de votre aquarium va faire que toutes les pousses que vous planterez vont disparaître pour laisser place à de nouvelles pousses parfaitement adaptées aux paramètres de votre aquarium. C’est peut-être là le secret pour réussir rapidement un beau tapis qui durera dans le temps. La première étape est de bien rincer et d’enlever la mousse dans laquelle vos plantes arrivent, puis de séparer par petits groupes de brins les pots. En les disposant sur un plateau vous pourrez ainsi les planter à l’aide d’une pince fine de manière rapide et efficace.

Puis vous plantez le plus profondément possible dans le new amazonia powder préalablement humidifié  en laissant les dernières feuilles dépasser. Cette préparation et technique permet aux pousses qui sortiront d’être directement adaptées à vos paramêtres et vous éviterez ainsi un  pourrissement qui peut provoquer un dérêglement du bac, toujours plus sensible et fragile au départ.

Un Iwagumi est un aquarium assez particulier à lancer et vu le peu de variétés de plantes il peut être utilie afin de concurrencer les algues qui sont quasiment inévitables au départ de mettre des plantes à pousses rapides, (types Hygrophila Difformis Ceraptophyllum qui peuvent être utilisés en plantes flottantes) pour faciliter le démarrage du bac. Une fois cette étape terminée, vous pouvez de suite mettre en eau votre aquarium pour commencer le cyclage.

L’idée de ce projet est venu tout naturellement lorsque nous avons récupéré à l’atelier la cuve fabriquée pour les démonstrations  d’Aquascaping réalisées par Grégoire Wolinski à Truffaut Ivry lors des Crevettes en Seine 2011 et 2012. Un bac assez particulier de part son format qui à l’origine était coupé devant pour permettre de faire des « hardscape » sans eau avec une face avant laissant très peu de hauteur d’eau possible.

Dans la nature les ruisseaux sont souvent les endroits où foisonnent les petites espèces de poissons et crustacés. La géographie et la conception du décor deviennent alors un atout majeur pour maintenir des espèces aux caractères parfois bien trempés. Les racines et les possibilités de niveaux, de cavitées et de barrières  lors des poursuites entre poissons vont nous permettre de créer un véritable bout de rivière. Un paludarium ouvert, demande finalement peu d’entretien et apportz un sentiment de réel petit coin de nature chez soi. C’est  un jardin ouvert lorsqu’on le regarde du dessus et une véritable rivière intérieure vu du dessous.

La semaine prochaine nous détaillerons toute la création de ce jardin aquatique d’interieur.

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Bien connu des aquariophiles pour sa couleur incroyable et ses feuilles gracieusement ondulées, la Rotala macrandra est aussi réputée pour être une des plantes les plus difficiles à maintenir. Dans cet article nous ne reviendrons pas sur sa fiche et sur les conditions de maintenance qui lui semblent les plus appropriées, mais nous allons en détail revenir sur la transformation de la plante. En effet entre les petites feuilles vertes et rondes que vous recevrez, parfois légèrement abîmées car c’est une plante qui supporte assez mal le transport, et son adaptation en mode immergé, voici en quelques images les transformations qui ont eu lieu en l’espace de quelques jours à peine.

Le premier jour, après avoir rincé à plusieurs reprises la plante, et l’avoir laissé tremper délicatement dans l’eau de l’aquarium pendant plus de 24h nous l’avons planté directement, sans rien couper afin de ne pas augmenter le traumatisme que sont le transport et le changement d’eau. Les feuilles font grises mine, mais comme celles que nous voyons sont amenées à disparaître nous ne nous en faisons pas plus que cela.

 

 

 

 

Au bout de deux jours à peine, alors que de vilaines filamenteuses ont déjà commencé à attaquer les feuilles émergées, de toutes petites feuilles, d’un rouge tirant vers le bordeaux commencent déjà à pointer le bout de leur nez.

 

 

 

 

 

Douze jours exactement après la mise en eau, alors que les filamenteuses font toujours des ravages sur les vieilles feuilles. ( que nous coupons régulièrement, afin de ne pas laisser les algues, qui sont alors que le bac débute, tout à fait normal et que nous coupons afin de toutefois limiter leur présence. ) Toutes les têtes ont revêtu leur forme immergée, la couleur est même surprenante car extrêmement foncée. 

 

 

 

Vingt jours après la mise en eau, toutes les feuilles ont désormais pris leur apparence immergée, et plus aucune trace de filamenteuse n’est observée. À ce stade nous relevons les paramètres de l’eau de l’aquarium et la fertilisation n’a d’ailleurs toujours pas commencé.

 

 

 

 

 

Cinq mois plus tard la Rotala macrandra a définitivement pris sa place dans l’aquarium, ici nous avons décidé, une fois n’est pas coutume de l’utiliser en plante d’avant-plan afin de la sublimer . Cette place d’ailleurs semble lui convenir à merveille. Pour ce qui est de sa taille vous pouvez vous référer à un article réalisé précédemment. Pour ce qui est de la fertilisation, nous n’avons absolument rien changé depuis le lancement du bac, à savoir que nous utilisons le pack Easy Life ainsi qu’un traitement préventif à l’AlgExit. Nous utilisons de l’eau de conduite dont les paramètres sont les suivants: ph 7 GH 6 KH 4 conductivités 450 ms. Nous avons un système de diffusion de Co2 Ista branché avec électrovanne et le compte bulle Cal Aqua nous indique 1 B/S.

Un des secrets pour obtenir un tapis dense et en pleine santé est la taille. En effet pour que les stolons puissent se développer au mieux, occupant le plus d’espaces possible au sol, seul l’usage de ciseaux nous permettra de densifier et contrôler notre tapis. Entre l’entretien d’un gazon de jardin et celui d’un aquarium il n’y a qu’un pas…

Si ici l’usage d’escargots tel les Néretinas pulligera- Black Racing, de crevettes tel des Caridinas Multidentata seront au quotidien nos agents d’entretien, l’usage de petits ciseaux courbes, une fois par mois, sera sans doute le meilleur allié pour obtenir ce que l’on désir.

Entre un « laisser aller » pour obtenir un tapis naturel et conservation des proportions; pour garder la forme du décor visible, limiter l’effet « moumoutte » que peut créer une glossostigma où une Hémianthus trop épaisse,
Une bonne séance de taille est le secret d’un tapis en pleine forme, cela évitera  en plus au tapis de pourrirbà sa base et donc de se décrocher.

Outils indispensable : une paire de petit ciseaux courbes et une épuisette pour repécher les morceaux de Glossostigma et d’Hemianthus que nous allons couper.

 

Iwagumi : La taille du tapis from Floraquatic on Vimeo.

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Comme chaque année depuis 11 ans déjà, la grand-messe de l’Aquascaping a lieu au Japon, avec comme initiateur et maître de cérémonie: Takashi Amano, qui par la perfection technique de son travail photographique a diffusé dans le monde entier les images de ses paysages aquatiques magnifiés par l’image fixe et également fondé la société Aqua Design Amano. Cette année Floraquatic y était.

La raison de cette grande réunion internationale : la promulgation des résultats de l’IAPLC, The International Aquatic  Plants Layout Contest, le Concours International d’Aquariums Plantés. La compétition cette année fût marquée par le plus grand nombre de participants de son histoire, soit 2021 aquariums participants, pour 63 pays. la France avec 27 participants est la 17ième nation et avec 8 paysagistes aquatiques classés dans le top 200, est en progression permanente.

Le niveau devenant de plus en élevé également, Takashi Amano a décidé de changer légèrement la méthode de présélection, tout d’abord il a, seul, choisi ses 200 aquariums favoris, puis les a soumis au vote des participants eux-mêmes. Cette présélection, sur la base de petites images, et ce malgré un niveau extrêmement élevé est une porte ouverte à toutes les interprétations possibles. Quant à la sélection du top 100 par les participants eux-mêmes, il semble que le réseautage, au détriment du talent et de la créativité, a fait des émules, la sélection des derniers ayant été faite à une voix près…

Une fois ces deux étapes, peu objectives, franchies, les 100 aquariums sélectionnés ont été soumis au vote des juges internationaux, qui eux par contre doivent répondre à des barèmes extrêmement précis et rigoureux. La liste du jury est éloquente : Mitsuo Yamasaki / Japon, Hiroshi Yamada / Japon, Hajime Ozaki / Japon, Sergei M. Kochetov / Russie, Huang Yu-Fa / Taïwan, Han Seong Soo / Corée, Karen Randall / USA, Krzysztof Stefko / Pologne, Frantisek Kolin / République Tchèque, David Boruchowitz / USA, Johnson Wai / Hong Kong, Friedrich Bitter / Allemagne, Wang Defeng / Chine, Claus Christensen / Danemark, Philippe Chevoleau / France, Jeremy Gay / Angleterre, Takashi Amano / Japon. Rigueur et diversité des juges qui garantissent depuis le début de cette compétition un final aux créations de plus en plus incroyables.

C’est donc lors de cette cérémonie, présidé par Takashi Amano, qui a lieu au Tokyo Forum, en plein centre de  la Capitale Nippone que va être annoncé et projeté aux yeux du public présent et également retransmis en direct via Ustream le palmarès tant attendu .

Ce concours étant organisé par la marque Aqua Design Amano, le début de la cérémonie est une série de présentations des distributeurs via des clips amateurs, de l’entreprise et aussi pour cette année, d’un film retraçant la réalisation et l’entretien des deux plus grands aquariums au monde réalisé par Takashi Amano au Sumida Aquarium. Une véritable équipe d’une quarantaine d’employés est nécessaire pour que la société puisse avancer, de la réalisation de nouveaux produits, au maintien des aquariums en passant par la communication, Aqua Design Amano , avec 86 employés,  est  la plus grande entreprise dédiée uniquement aux paysages aquatiques. Le rêve de son créateur est , 20 ans après, devenu realité.

Nous reviendrons en détail la semaine prochaine sur le palmarès  dévoilé  lors de cette journée du 27 octobre 2012.

Réaliser ce bac spécifique pour Caridinas cf cantonensis var Taïwan bee, devient un véritable projet mêlant paysage aquatique, passion des plantes, sélections et observations des crevettes. Car si nous nous sommes attachés à réaliser un hardscape modulable, mais qui reste inchangé permettant d’être retiré entièrement sans remuer le sol, l’évolution des plantes est pour nous au jour le jour un véritable test grandeur nature. Quant à la population et les reproductions successives, nous pouvons, avant de faire le bilan annuel, dire que nous avons fait le bon choix.

En plus d’être pour nous un véritable laboratoire, ce bac de 160 litres, avec son éclairage de 6 x14 w en T5 philips HE 865 très économique à l’achat et à l’usage, son absence totale de fertilisation, est un véritable éloge de la lenteur en plus d’être un véritable bac Low Tech.


Le premier jour de la mise en eau, nous avons planté de la Valisneria nana, de la Cryptocoryne balansae et crispatula, rajouté de la Vesicularia montagnei fixé en bas , de la Vesicularia dubyana dans le fond et dans les zones d’ombres.Comme vous pouvez le constater, certaines racines ne coulent pas encore à 100%, mais leur prétrempage va faciliter grandement la stabilitée du décor.

 

Pendant quinze jours nous avons changé 50 % du volume d’eau avec de l’eau de conduite.
Puis au bout de la troisième semaine nous avons ajouté au fur et à mesure des changements de l’eau osmosée pure.Au bout d’un mois nous avons testé les paramètres en plus des données en conductivités données très précisément par le filtre Hagen G6.
Ces données d’ailleurs seront au fil du temps le seul relevé que nous effectuerons.
Les autres paramètres seront vérifiés avec parcimonie ou bien si des pertes semblent injustifiées.

Le pic de nitrite est passé inaperçu et au bout d’un mois et demi, les paramètres étant parfait nous décidons d’introduire pour commencer un groupe de 10 CBS de grades divers.
Les femelles serviront à régénérer les Taïwan Bee que nous introduiront ultérieurement.
Nous reviendrons sur cette façon de faire dans des articles à part entière.

Voilà plus de 5 mois que le bac vit au rythme des naissances.

Les plantes, très lentement mais surement ont pris le relais des algues qui sont apparues au départ.
Une dizaine de Clithons et des Puligera Black Racing nous évitent d’avoir à sortir trop souvent les racines pour l’entretien.

Mis à part les mousses, aucune taille n’a été nécessaire et en changeant seulement 15% du volume tous les 15 jours nous arrivons à préserver l’équilibre sans aucun souci.

Nous avons décidé de tester également les réactions de certaines plantes dans cette eau acide, nous avons rajouté au fur et à mesure de la Bolbitis heudeloti taillée et retaillée, et en arrière plan de la Nymphaea sp glandulifera, Crinum calamistrum, Myriophyllum mattogrossense, Cabomba furcata.

Les paramètres, très stable grâce à l’utilisation d’eau osmosée reminéralisée avec des sels de Preis ainsi que l’Aquasoil New Amazonia sont les suivants:
Conductivitée, mesuré avec le filtre Hagen G6 oscillant entre 265 et 280 ms.
kh 0 GH 4 PH ( -) 5,8 temps > 22°c min.
Éclairage 6 x 14 w T5 HO 865 Philips avec la rampe Paradiso Elias Life graduable équivalents 6 h à 100%.
Filtration puissante afin d’éviter des zones mortes et avoir des paramètres très stables.
Oxygénation nocturne avec la pompe à Air Tetra APS 300.

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Lors de notre première visite au Sumida Aquarium, un samedi matin de vacances scolaires, nous avons pu vous faire partager la visite de ce lieu central à Tokyo. La foule impressionnante ne nous permettant pas de photographier ces somptueuses oeuvres naturelles réalisées par Takashi Amano et exposées au public depuis le mois de mai 2012. Nous sommes revenus, huit jours après, un lundi matin à l’heure même de l’ouverture. Certes nous avons pu enfin observer ces aquariums avec plus de sérénité mais déjà la foule s’agglutinait, le nez collé aux vitres, et se mettait à rêver devant ces incroyables bacs paysagés.

Primeval Forest  | La Forêt primitive mesure 414 cm de large pour 164 cm de profondeur et 170 cm de hauteur. Cet incroyable bout de nature nous plonge littéralement dans un bras de rivière et  fait prendre conscience au public de la beauté de la nature

Dès le début de la visite quelques notes explicatives permettent au public curieux de découvrir une réalité souvent oubliée: l’importance du végétal dans nos rivières d’eau douce. De cette présence du végétal associé à la lumière découle ce que l’on nomme la « photosynthèse ». Processus qui est à l’origine de la production de dioxygène, ou plus simplement « oxygène ». Si sur terre sa présence est indissociable de la vie en général, dans l’eau l’oxygène dissous est une condition nécessaire également à la vie de très nombreuses espèces.

Voici une galerie photos de ce bac somptueux vu sous d’autres angles:

 

Halloween est passé, bôôô, mais le bac reste. Le démarrage d’un aquarium se déroule en deux étapes principalement. La première est le passage du pic de nitrite, nous verrons plus tard comment gérer et parfois accélérer ce processus que l’on doit attendre avant d’introduire les espèces animales. Une fois le pic de nitrite passé l’aquarium est encore bien jeune et le manque de bactéries dans le sol et dans le filtre font que l’équilibre est très fragile, c’est souvent à ce moment-là d’ailleurs que la plupart des algues indésirables peuvent faire leur apparition. Une fois ce passage effectué il ne nous reste plus qu’à observer et surveiller notre aquarium jusqu’à ce qu’il soit équilibré.

Alors lorsque approchant le troisième mois, nous ne voyons plus une seule petite algue, lorsque en fin d’après-midi les feuilles se dressent, avec pour certaine comme la Rotala macandra, une couleur rouge rarement observée, alors à ce moment une sorte de bonheur contemplatif surgît.

En reculant et en regardant les plantes évoluer nous pouvons enfin imaginer perfectionner l’apparence de l’ensemble avec nos ciseaux tout en souhaitant garder une touche chaotique, propre à la nature. Le chaos organisé cher à certains photographes comme Henri Cartier Bresson, devient ici, avec le végétal une véritable partie de plaisir. La Myriophyllum mattogrossense, martyrisée, taillée, repiquée et taillée sans cesse depuis le début, enfin bulle à tout va.

Les quelques brins d’Eleocharis vivipara mis de ci de là pour apporter de la légereté et enrichir les zones réservés aux plantes à tiges bullent également sans retenue, ne parlons pas de la Polygonum sao paulo qui elle scintille.

Quant à l’Hygophila pinnatifada, qui a été également taillée à plusieurs reprises en coupant systématiquement les têtes et bien non seulement elle arbore une couleur bordeaux foncé à certains endroits mais en plus après avoir souffert tel un bonzaï, elle semble vouloir se développer en restant petite…

 

A suivre…

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Un Iwagumi Challenge, mais késako?

Culte au pays du soleil levant, l’art de l’appréciation des pierres et autres Suisekis est considéré comme un art à part entière (cf l’art des Iwagumis).

Alors qu’est-ce qu’un Iwagumi Challenge? Imaginez un tas de pierres dûment sélectionnées par Takashi Amano, six aquariums posés sur des châssis nus, éclairés sobrement mais efficacement, des sacs de sable clair. Ajoutez à cela l’élaboration d’un Iwagumi en un temps limité et la présence de six juges qui font partie du gotha du monde de l’Aquascaping en Asie, dont Takashi Amano en personne et le décor du challenge est planté. L’Iwagumi challenge qui a lieu chaque année lors de la Nature Aquarium party juste après la remise des prix de l’IAPLC.

Un tirage au sort assez sympatique pour les japonais qui veulent se lancer dans l’arêne et une décision plus commerciale de la marque ADA pour mettre en avant les occidentaux représentant de la marque qui sont choisis par Takashi Amano et les dés sont jetés. Alors que les autres invités dégustent alcool et petit four, six quascapers se lancent dans un exercice  de style en public.

Une fois la pièce maîtresse déniché, les participants attaquent la mise en place. À partir de cet instant plus rien ne va venir les interrompre, en prenant un peu de recul, en essayant, mais le choix des pierres opéré par Takashi Amano en personne laisse donc aux participants libres cours à leur imagination mais aussi à leur interprétation des règles.

Car  si il y a des rêgles de l’art, ne serait ce qu’à priori la fameuse rêgle des tiers, il y aussi un cens, des formes, des pierres, des textures, de la profondeur, de la dynamique qui font qu’à ce niveau  tous les détails vont être primordiaux.

Une fois le temps écoulé vient le temps des jugements. Comme une routine pour ces maîtres en la matière l’annonce des points est à moment important mais fait dans une atmosphère décontractée.

Cette année un seul bac va obtenir la note de 56 sur 60, note extrême qui va donner à l’aquascaper japonais Achintya Adhikari une avance considérable. Et lui permettre de gagner haut la main la compétition et accessoirement… de rentrer chez lui avec une lampa ADA solar1.

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Le titre de cet aquarium absolument gigantesque est aussi simple que sa réalisation fût longue et sa maintenance périlleuse:

Grassland & Stone 710 x110x120 (hauteur) , un Iwagumi de neuf mille trois cent soixante douze litres existe sur terre… Pour le découvrir, la route est longue puisque comme la Forêt Primitive que nous vous avons présentée il y a quelques semaines, Grassland se trouve à l’entrée du Sumida Aquarium à Tokyo.

Encore plus délicat à photographier que la Forêt Primitive, de par ses 7 mètres de long,  Grassland demande un peu de patience pour pouvoir l’enregistrer sans une silhouette devant, nous rappelant immédiatement ses dimensions incroyables.

Cet aquarium est vu de loin quelques choses de troublant, voir d’envoutant, même si le décor fait de Black Lava Stone d’une taille adapté a été complètement envahi par les plantes. En effet la Black Lava Stone qui est une pierre de lave noire, originaire de l’ïle de Sado en face de Niigata dans le nord du Japon est extrêmement légère de par sa texture et la réalisation d’un hardscape encore jamais réalisé a pu être conçu. (cf vidéo Youtube)

Au très grand angle il est possible de photographier quelques vues particulières que nous partageons avec vous ici ainsi que dans la galerie images. Ce type de point de vue permettant de découvrir le bac un peu comme si vous y étiez. Mais pas de trop près non plus… car la maintenance de ce bac semble être plus que délicate sur le long terme. Le tapis est vert de loin mais jaune lorsque vous collez le nez à la vitre. Sans une armada d’Epalzeo Siamensis les algues auraient depuis longtemps stoppé net ce projet . Mais la maturité qui est sans doute très longue vu la grandeur de cet aquarium et la ténacité et le talent sans équivalent de son créateur.

Takashi Amano  va s’en doute  bouleverser toutes les données qui pourraient mettre en doute l’existence d’aquarium  extra-terrestre. Un iwagumi de neuf mille trois cent soixante douze litres a débarqué sur terre en mai 2012…

Voici une galerie d’image inédite de cet aquarium unique au monde:

Prendre le temps de préparer une séance de photos, sans pour autant sortir tout le matériel de la photo « officielle » avec fond rétroéclairé et lumière additionnelle est un moment important à plusieurs points de vue. Tout d’abord la photo d’un aquarium, comme la photo de voyage, de famille, plus généralement la photo tout simplement est avant tout un objet de mémoire. À l’ère du tout numérique nous oublions souvent ce rôle premier de la photographie. Ici alors que notre paysage est en mouvement perpétuel, que ce soit l’eau, les plantes ou les poissons, tout bouge, dans l’instant et jour après jour.

La photographie frontale est le meilleur allié du paysagiste pour méditer et affiner ses choix, que ce soit de déplacer une branche, changer l’alignement d’une plante, une hauteur, voir déplacer tout un massif. Car si un aquarium ne rend pas toujours bien en image, un aquarium qui est bien en photographie l’est également dans la réalité. Nous verrons plus tard au travers d’articles dédiés à la prise de vues aquatiques comment immortaliser son bac, sans pour autant avoir un matériel inabordable.

En attendant nous partageons avec vous une des dernières séances réalisées il y a deux semaines avec Halloween sur l’Amazone. Une séance qui nous a servi à travailler la plantation mais également à immortaliser ce bac à un moment où son rendu commence à devenir intéressant et prometteur.

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Lorsque nous avons reçu des nouvelles de Radoslaw Baszak, aquascaper polonais, concernant la création de son entreprise dédiée au design aquatique: Aquatic Plants Studio, qu’elle n’a pas été notre surprise lorsque nous avons découvert, hors champs,  les photos de son nouveau logement à Wroclaw, surnommé la Venise Polonaise. Un somptueux duplex restauré par l’architecte Tomasz Jasiński du AJOT Design studio . Lorsque la passion des paysages aquatiques rencontre le design d’intérieur…


Cet appartement au design épuré et minimaliste, mettant l’accent sur les petites touches de vert a été pensé pour refléter la passion de son propriétaire pour les aquariums plantés.

Le rez-de-chaussée est destiné à accueillir l’espace de vie avec la cuisine, la chambre et la salle de bain.

Le vert omniprésent est un rappel permanent à la passion de Radoslaw Baszak.

 


L’appartement entier en raison de ses choix de couleurs, des murs inclinés et des aquariums provoque un sentiment nouveau . L’espace a été pensé en fonction de ses particularités. Son propriétaire recherchant un espace inspirant, donc opté pour ce choix de disposition de tonalités. Les velux et les fenêtrent sur le plancher permettent d’utiliser au maximum la lumière naturelle.

Tandis que le premier étage quant à lui à été imaginé comme un étage où l’on se retire, seul ou entre amis.

Le point d’orgue du design de cet appartement hors du commun est probablement le lit, au deuxième niveau, combiné avec un canapé légèrement enclavé où il fait bon se retirer pour lire.


Photographies et  aquascapes: Aquatic Plants Studio : http://www.pracownia-roslin-wodnych.pl/
Architecture: AJOT Design studio :  http://www.ajot.co/

Les massifs à force d’observation et de tailles successives commencent à avoir une forme intéressante et nous allons donc, de manière plus régulière suivre l’évolution de ce bac et observer ensemble ce qui se passe. Comme nous testons  quasiment en direct avec vous cet aquarium, nous reprendrons au fur et à mesure la taille de chacune des plantes présentes dans ce bac depuis le début  et en fonction des évolutions nous nous adapterons.

Un endroit devient particulièrement intéressante et captive l’attention. Le chemin naturel qui s’est imposé sous les racines, avec de chaque côté des plantes aux feuilles de tailles et de couleurs différentes mais avec une majorité de plantes à feuilles rondes; Anubias var gold, Lobelia cardinalis va petite attirant le regard et forment un véritable passage avec plusieurs zones où les plus petits poissons aiment se réfugier. Les racines de l’Hygrophila pinatifada ressemblent à des lianes. La Lotus tiger red que nous avons pincé afin de couper les montées de sève pourstopper net sa croissance vers le haut fait de l’ombre aux Anubias, se transforme en abri naturel  et sert égalament de zonebde repos pour le groupe de Pygmaeus.

Le couple Nannacara  Anomala a élu domicile  dans un abri en argile recouvert d’une Anubias var gold au pied des plantes à tiges qui forment actuellement une véritable forêt automnale… une forêt à la pousse conséquente que nous devrions pas tarder à tailler.


Voici la dernière séance photo et vidéo d’un aquarium qui va désormais continuer son petit bonhomme de chemin hors de l’
atelier. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous ces images et cette séquence animée.

Pour ceux qui suivent l’évolution de ce projet, nous tenons à vous préciser que le Plakat Blue Dragon, après avoir passé plusieurs semaines dans ce palace, est désormais dans un bac spécifique sans courant et avec un accès à l’air plus calme afin de pouvoir constituer son nid de bulles  en toute tranquilité. Pour cette dernière séance nous avons mis les  poissons Microdevario Kubotaï présent dans l’Iwagumi sp Aku et qui en tout  petit groupe peuplent à merveille ce volume.

Il ne nous a fallu que quelques semaines pour obtenir ce rendu plus que satisfaisant . Après deux séances de prise en main pour apprivoiser les formes de cet aquarium si particulier, ce Edge 2 a été un pur bonheur au quotidien. Avec un entretien des plus simples, volant parfois la vedette aux plus grands bacs présents à l’atelier. 

L’ambiance dégagée par cet aquarium au design si pertinent et dont le rendu des leds donne tout son cens le soir lorsque la pénombre sublime  l’ensemble en créant un effet ondulatoire des plus esthétiques en accentuant l’effet suspendu de ce bac visible également des cotés.

 

Données techniques :
Aquarium Fluval Edge 2, Chgt d’eau 30%  tous les 15 jours.

Fertilisation :

Quotidienne: Ista pastille effervescente co2 ( 1 par jour) , Easy Life Carbo

Hebdomadaire: Easy Life Ferro, Easy Life Kalium, Easy Life Profito

Hardscape :  Racine de Mangrove. Sable Mekong Sand Powder

Plantes :
Eleocharis parvula, Hydrocotyle sibthorpioides, Anubias var petite, Vesicularia montagnei

Animaux :
Microdevario Kubotai, Neretina

EDGE from Floraquatic on Vimeo.

Si le principe de ne toucher à rien, de ne jamais tailler, de ne rajouter ni engrais, ni CO2 semble fonctionner pour ce genre de projet, le fait de ne pas toucher au sol a favorisé l’implantation de Pellia entre les tiges de Valisneria nana  et le sol, générant des zones dites « mortes ». La disparition de plusieurs juvéniles et de certains adultes nous a alerté. Avant donc de réagir nous avons décidé de faire une petite séance photo.

Cela fait presque 3 mois que nous n’avons pas mis les mains dans l’eau. Les racines Desert Wood sont impeccables, les Clithons et Puliggera Black racing nous aidant gracieusement au nettoyage rigoureux de celle-ci et c’est sans compter sur leurs passages répétés sur les vitres et les angles, en dehors des changements d’eau tous les quinze jours, histoire de…nous ne faisons quasiment rien

Les paramètres sont très stables: PH – 5.8 >6 / KH 0 / GH 5-6 / ms 270-300 / 21° min mais malgré cela, comme nous voyons peu de juvénile grandir, nous allons nettoyer le fond du bac dans les jours à venir.

Pour ce qui est des plantes, il est vrai que l’absence de fertilisation et de Co2 a une forte tendance à ralentir la pousse, de beaucoup même. Mais cette lenteur donne aux plantes le temps d’épouser littéralement le décor, donnant à l’ensemble du bac un sentiment d’éternité.  La Valisneria Nana stolone de partout, alrs qu’elle devient dangereusement dense au sol mais en montant elle semble suivre le rythme et les formes des racines, nous allons onc la garder mais essayer de la contrôler. La Cryptocoryne cryspatula, la Polygonum sao paulo, la Nymphaea glandulifera  stagne, mais sont en pleine forme. La Crinum calamistratum quant à elle semble avoir trouvé sa place au coeur même du projet.

Voici donc un portfolio du bac avant une première séance de nettoyage.

Siam, terme bien connu des aquariophiles, vient du sanskrit :श्याम śyāma  et signifie « sombre », en référence à la couleur de la peau de ses habitants. Ce terme est utilisé aujourd’hui pour nommer certains poissons provenant de la Thaïlande, anciennement appelé Le Royaume du Siam. 

Réaliser des bacs paysagés pour maintenir dans les meilleures conditions possibles et tenter de reproduire par la suite, des poissons extraordinaires et endémiques: les Bettas de souche sauvage est un challenge que nous avions en tête avant même de commencer à peindre les murs de l’atelier. Ces bettas qui fascinent tant d’amateurs et d’éleveurs passionnés…

Ils vont enfin pouvoir être photographiés et filmés autrement. Le décor va être constitué avec les racines qui ont servi à La Petite Rivière, ainsi il est simple de recréer un véritable bout de nature, pour le plus grand plaisir des habitants de ce type de bac et pour nous également.

Avant de lancer nos séries de maintenance de betta de selection  dans des Nano-aquariums  qui essaieront d’égaler la beauté de leur habitants solitaires.   Nous commencons tout d’abord avec un aquarium minimaliste et simple à mettre en oeuvre. Un bac intermédiaire, qui va tenter d’être au plus proche d’un biotope afin peut être, si nous y arrivons, pouvoir filmer et partager avec vous un type de maintenance de poisson sauvage dans un aquarium à l’esthétique  sauvage, obscure…et si possible pouvoir observer leur reproduction.  

Un vrai bout de rivière , un morceau de nature imaginaire, la jungle du  Siam dans votre salon, c’est possible. C’est pour cela que nous décidons de lancer ce projet dès le printemps et que nous allons essayer de suivre les saisons …

Pour le lancement nous rajoutons dans l’eau de la Vesicularia dubyana (mousse de Java) ainsi que de la Bolbitis heudelotii sur racine. Nous rajouterons plus tard des Cryptocorynes. Nous allons essayer de recréer une géographie et des paramètres assez proches de la nature. La plupart des bettas vivent dans des eaux dites noires, avec une acidité extrême et dans la pénombre. Pour cela certaines plantes , qui peuvent se passer de substrat, commes Hygrophila pinnatifida et Hydrocotyle leucocephala vont être disposées à la surface de l’eau, bloquées par les racines, elles vont ainsi permettre de rassurer les poissons. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, le niveau d’eau va rester assez bas, les racines, feuilles et Limnobium laevigatum devront être omniprésente pour que les bettas ne sautent pas en dehors de l’aquarium, en cela nous ne commencerons certainement pas avec les bettas les plus agiles. Si les poissons ne sont pas encore dans l’aquarium, nous commençons toutefois à regarder quel type de sauvage pourrait convenir. L’Ile de Koh Samui a retenu notre attention…

Voici donc la réalisation, étape par étape de ce premier bac on ne peut plus minimaliste et simple à mettre en place. Les éléments sont pensés pour que les animaux soient au mieux dans l’aquarium. Le sol, un aquasoil New Amazonia, va aider à stabiliser les paramètres, de plus par sa couleur sombre il va mettre les poissons en confiance. Quatre racines Red Moor Roots feront le décor et fourniront la géographie nécessaire pour créer les zones de cachette, de repos visuel et de cachette naturelle pour les poissons, sans cela cette maintenance serait impossible. Pour la lumière nous allons utiliser la rampe qui est à l’atelier, mais pour ce type de projet, n’importe quel spot  fera parfaitement l’affaire. Pour la filtration nous utilisons un de nos filtres Fluval, extrêmement fiable et pratique qui a un grand volume de filtration mais nous allons brider le flux avec une mousse au niveau de la canne d’aspiration et nous allons également diriger et brider le rejet sur une racine afin de ne pas créer de remous dans le bac. Un bon volume de filtration mais avec un débit rédutest ce qu’il y a de mieux.

 

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Pouvoir prendre le temps d’observer des Caridinas cf Cantonnensis var Taïwan Bee c’est assurément devenir fasciné et par la richesse des couleurs, des formes de ces invertébrés mais également par leur comportement intraspécifique. Si la solution du bac nu assez souvent aperçu permet d’observer les crevettes facilement, notre choix de bac fait de racines et de diverses plantes vont créer une atmosphère propice à l’observation des crevettes de manières très naturelles.

Avant de revenir sur l’évolution de l’aquarium dans son ensemble voici donc une vidéo réalisée sur plusieurs semaines au cours des premiers mois de ce bac spécifique Caridinas cf Cantonnensis var Taïwan Bee. Ce bac expérimental est dans notre atelier, un lieu d’apprentissage et d’expérimentation partagé avec vous. Mais notre but est, à l’avenir, d’être capable de vous proposer ces crevettes et vous garantir une souche de qualité, provenant de notre shrimproom et dont nous connaissons parfaitement les origines des juvéniles. Et ce jour approche….

Macroworld from Floraquatic on Vimeo.

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Voici plus de 9 mois que nous avons lancé le premier aquarium de l’atelier. Réalisé tout d’abord lors des rencontres de Crevettes en Seine organisé par Truffaut Ivry en février 2012 et remonté tel quel à l’atelier. Cet aquarium phare, mettant en scène la fameuse Aku Stone, pierre unique, mérite sans doute une petite révision avant une éventuelle photo finale digne de ce nom.

Hors avec le temps le regard critique a pris le dessus. L’apparence majestueuse de cette pierre c’est tout doucement laisser envahir par une certaine vision solitaire, seule, au milieu de ce vide, cette pierre est soudain devenue presque triste.

Accroché à ce monstre et sa puissance, nous avons décidé de confronter cette question purement esthétique aux regards de quelques personnes, car seul, face à cette pierre depuis des mois il devenait difficile d’avancer sans hésitation.


La première remarque qui a été récurrente fût concernant la solitude de cette pierre, comme une évidence le rajout d’autres Aku Stone devenait incontournable, le dénivelé déjà retravaillé ne  se suffisait  pas.


C’est alors que nous avons décidé de trouver un « pendant » à cette pierre maîtresse, Oyaishi, plus petites mais pas moins sublimes, nous avons donc à l’aide de trois pierres, reconstitués une pierre d’apparence unique. La plantation a été également complètement déstructuré.

De l’Eleocharis vivapara et de la  Rotala sp green ont été discrètement rajouté derrière les deux pierres principales et de l’Eleocharis parvula déjà présente derrière Oyaishi a été greffé à tous les endroits du bac.

Nous avons également décidé de rajouter de l’Hydrocotyle tripartita et de la Marsilea crenata pour pousser encore plus loin le côté sauvage du tapis.

Une fois ces modifications apportées nous avons à nouveau confronté ce bac à des regards critiques, une remarque , faite alors que nous observions une photo du bac dans l’angle, concernait le côté plat de la pierre principale, alors qu’en fait elle avait uńvrai volume inexploité. En quelques clics et calques transparents nous avons donc superposé une photo prise du coté gauche sur une photo de face.


Photo brut

Photo avec calque en transparence

Photo trafiqué qui nous a permis de prendre la décision.


Quelques jours après nous avons donc décidé de lancer l’opération « grande rotation » de la pierre maîtresse. Une fois les habitants relogés, nous avons procédé au vidage complet du bac pour une modification dans les règles…

En espérant que ce chambardement n’ait pas trop perturbé l’équilibre, nous reviendrons d’ici quelques semaines sur la préparation d’une photo finale digne de ce nom…avec  gaffeur, diffuseur de lumière et morceaux de ficelle qui permettront peut-être à ce bac d’être immortalisé avant une totale réfection non pas du hardscape, mais de la plantation…

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Aquaforest, le nom pourrait sonner comme celui  d’un livre, un titre incontournable. Aquaforest est en fait le nom d’un des magasins  culte dédié aux paysages aquatiques. Situé au fin fond de la station de Metro de Shinjuku, le quartier branché de Tokyo. Aquaforest s’est fait un nom, non pas grâce à sa place en plein centre de la capitale niponne, de la diversité du matériel et des plantes disponibles, mais en raison du concept même.

Qui n’a pas révé de découvir une boutique d’aquariophilie où les bacs sont tellement beau et bien entretenu que les paysagistes qui ont réalisé ces merveilles…

…arborent fièrement leur photo d’identité en dessous de chaque aquarium?

Si vous voyez ce genre de détails ailleurs, c’est ici qu’est né ce concept…au centre de la capitale du pays qui est au centre du renouveau du paysage aquatique.

Floraquatic ne pouvait pas quitter Tokyo sans passer par ce lieu très particulier et vous offrir en image une balade dans cette caverne d’Ali Baba, où tous les outils, filtres, pierres, racines, plantes sont disponibles. Un lieu qui a sa manière, n’est pas sans nous rappeler un certain entrepôt que nous connaissons bien où, que ce soit le débutant discret où le paysagiste confirmé, pour tous types de budgets, tous trouvent leur bonheur…

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Les semaines passent et le Japon reste, la photographie est la trace présente de ce voyage. Plus de trois mois après notre retour du pays du soleil levant il est temps de commencer à partager avec vous les aquariums nous ayant subjugué.

C’est pourquoi nous avons décidé de découper en plusieurs étapes cette journée entière passée à la Nature aquarium Gallery de Niigata.

Nous finirons sans doute par une photo de l’entrée, voir un portrait du maître des lieux que nous avons eu la chance de rencontrer, histoire de clôturer ce périple. Un voyage à l’envers dirons-nous. D’ici là, revenons à nos aquariums. Sur les quarante aquariums de la galerie il nous a fallu tout de même opérer des choix. Choix complètement subjectifs nous le reconnaissons, car si les aquariums aussi beaux soient-ils, aussi somptueusement agencés et maintenus, ils nous a fallu décider de nous attarder sur tel où tel bac …  Le premier bac qui nous a séduit, presque hypnothisé est ce bac à gauche.

Un bac aux formes généreuses, de 90x45x60, agé de plus de deux ans. Cet aquarium montre une fois plus de plus que le temps est l’allié des aquascapers.

Nous avons également demandé à voir ce qu’il y avait de caché à l’interieur du  meuble…un bon gros filtre SuperJetfilter ES-1200 brassant réellement 1140 litres  par heure et un système full co2 ADA oblige, mais rien de plus… nous direz vous …

Planté principalement de Marsilea Crenata, Bolbitis Heudelotii, Cryptocoryne wendtii brown et Anubias var petite, une petite galerie photo nous permet de traîner un peu plus longtemps sur cet aquarium mis en eau il y deux ans et qui nous a séduit et impressionné.


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Parce que parfois « Une image vaut mille mots » * nous décidons de prolonger notre série sur la Nature Aquarium Gallery de Niigata avec des photographies. Troisième galerie en ligne, cette fois-ci nous allons nous attarder sur quelques plans cadrés des aquariums.

Nous reviendrons bientôt sur le plus fameux des bacs, un des plus âgés du lieu, qui vient de fêter ses dix ans. Preuve qu’un bac planté peut être viable et rester comme une véritable oeuvre d’art vivant au coeur de votre intérieur  pendant des années . Le temps devient dès lors le meilleur allié, comme dans une forêt, un bord de rivière où un jardin bien pensé, où le bonheur de pouvoir juste regarder sans intervenir est possible.

AnubiasMicrosorum, Bolbitis, Cryptocoryne et Vesicularia sont les complices du paysagiste aquatique. Parce que plantes de l’ombre, de la lenteur, elles invitent encore plus à la contemplation, à une lecture d’un aquarium plus sauvage. Peut-être aussi apportent-elles une pédagogie, ainsi qu’une certaine philosophie au paysage. Elles sont un lien entre la vie au présent et le temps qui passe.

Le concept de Nature Aquarium est avant tout une façon moderne et esthétique de permettre à tous de prendre conscience de l’importance de la Nature, de l’eau, du rôle de tous ce qui constitue l’écosystème, la diversité de la vie aquatique.

 

 

Ces images sont la trace de ce que nous avons ressenti là-bas et que nous continuons à partager avec vous.

*(Proverbe Chinois de Confucius)

 

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