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Nous allons aujourd’hui passer à la stabilisation des éléments du décor mis en en place avec la collaboration de maitre Masashi Ono. Nous effectuons la mise en eau ainsi que l’installation des plantes . L’assemblage étant fragile, nous fixons solidement les  racines entre elles avec le très pratique ADA wood tight.

arbredesombres-9Nous utilisons les aspérités naturelles de chaque racine de mangrove, et si besoin est,nous agrandissons celles-ci à l’aide d’un tournevis. illusion2-27Le Wood Tight ADA, d’une utilisation simple et intuitive, a été spécialement conçu pour fixer les plantes épiphytes sur le boisSa solidité et sa couleur en font un allier parfait pour arrimer chaque racine .illusion2-23Nous attachons chaque élément du décor, parfois à l’aide d’une pince.

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Le projet mettant en avant l’aspect naturel, sauvage et sombre que nous pouvons observer dans la nature,nous décidons d’associer à ce véritable paysage aquatique proche d’un biotope,une population très particulière et rare: des Bettas Perséphone dont le  nom  fait référence à la déesse du monde souterrain et des enfers dans la mythologie grecque.

illusion2-39Nous mettons tous les atouts de notre côté afin de faciliter la reproduction de ces Betta Perséphone; ce poisson  sombre et fascinant au regard brillant,va peut être réussir à capter les rayons de lumière grâce à l’irisation bleue de ses nageoires caudales.

En plus des caches  naturelles constituées par les racines de mangrove nous créons, juste sous la surface de l’eau,  un refuge  supplémentaire recouvert d’une Vesicularia, pour que ce betta, suivant ses habitudes, puisse se reproduire.

illusion2-36La plantation fera l’objet d’un article spécifique.

Fiche technique:

Filtre Tetra 600 ex fonctionnant depuis un an

Sol ADA new Amazonia Powder

Décor : racines de mangrove

Eau osmosé récupéré dans l’aquarium l’arbre noir.

Plantes: Nymphaea glandulifera et Limnobium laevigatum

 

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RegenerationC’est dans les légendes néeau coeur de forêts impénétrables que de nombreux contes trouvent leurs racines.  La forêt serait peuplée d’innombrables créatures: fées mystérieuses, joyeux farfadets, faunes inquiétants…

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De “Merlin” ou de la fée Mélusine au “Seigneur des anneaux”, du “Petit Poucet” aux films de Miyazaki, nous les retrouvons partout dans les récits ou  dans de nombreux films. L’ ile de Yakushima, située au sud de l’archipel du Japon,possèdeune de ces forêts auxlégendesfantastiques.

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Nous profitons de notre nouveau site pour partager avec vous nos plus belles images, parfois encore inédites de cette forêt quia inspiré l’un des plus célèbres contes animés du cinéaste Hayao Miyazaki : “Princesse Mononoké”.

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle possède une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms (Meoto, Hahako, Daio)et sont vénérés depuis la nuit des temps. Yakushima est une des îles frontières de la province de Yamato, fondatrice pour la culture et la pensée japonaise

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms ( Meoto, Hahako, Daio) et sont vénérés depuis toujours, une des îles frontières de la province de Yamato, période fondatrice pour la culture  et  la pensée japonaise.

 

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Les arbres y sont si imposants, si touffus et si hauts qu’au cœur de ce qui est désormais surnomméMononoke-hime no mori (もののけ姫 の森: la forêt de Princesse Mononoké), nous ne pouvons apercevoir le ciel. Ce n’est que  lorsque les cours d’eau y sont assez larges, qu’il devient possible de  percevoir le plafond lumineux du ciel et prendre un peu de recul pour admirer les arbres et les photographier .

Ci-dessous voici la souche arrachée de l’arbre photographié plus haut, couché dans le lit du torrent.

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Portfolio:

 

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Nos pas sont silencieux, amortis par la souplesse du sol. La terre apparente est noireCette tourbière a demandé entre 1000 et 7000 ans pour devenir ce sol précieuxqui permet à 250 espèces de  végétaux caractéristiques des zones humides, dont 50 sont protégées, decontinuer à se développer. Ici l’homme à tracé certains canaux, contournant la nature sauvage et  posant les limites de ce jardin naturel. Ce marais fait prendre conscience de l’espace et de la fragilité de la vie.

La richesse de cette diversiténous fait prendre conscience de l’ordre établi ici, dans un système où chaque être et chaque comportement répond à une logique biologique. Cette découverte ouvre des portesà notre créativité de jardiniers aquatiques. Un dialogue peut s’instaurer, nous faisant renoncer à la mise en forme architecturale de nos aquariums au profit d’une intervention naturelle des plantes. Seules nos limites, nos chemins, nos dénivelés peuvent dès lors signifier notre intervention.

 

 

Les canaux, accessibles à pied où à cheval, permettent de découvrir un  lieu magique, libre et sauvage, un paysage heureux où l’homme semble ne pas s’interposer dans le rapport naturel des échanges entre les végétaux et les animaux.

A cet endroit des centaines d’oiseaux piaillent au dessus de nos têtesplus de cinquante quatre espèces sont présentent dans le marais. Véritable réserve sauvage et il est source de beaux moments de bonheur pour les photographes.

Les formes arrondies de la végétation nous plongent dans un rêve étrange, ce paysage qui parait si fragile, si sauvage, est un appel à la contemplation. 

Les cris des oiseaux nous faisant comprendre que ce lieu est leur domaine, nous décidons de ne pas nous enfoncer plus profondément dans le marais . Nous nous éloignons en longeant  les bords d’un des nombreux canaux.

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En ce début de période estivale, un bon nombre d’entre vous va peut-être partir à la recherche d’une nature sauvageet à la découverte de beaux paysages. Sur la route des plages, juste au nord de la Loire, à quelques kilomètres de la baie de La Baule et du Croisic sesitue le deuxième plus grand marais d’eau douce de France: la Grande Brière. L’observation de cette zone humide, incomparable réservoir de la biodiversité, trouve une place privilégiée dans notre rubrique « l’Illusion de la Nature« .

Depuis 1970 le parc Naturel de Brière est devenu, comme toutes les zones humidesun lieu de préservation et d’intérêt général. Il est de plus reconnu d’importance internationale depuis 1995,par la convention de Ramsar.

Les richesses de la flore, de la faune, la beauté des paysages font de ce marais un lieu que nous vous invitons vivement à visiter si vous passez par le nord de la LoireVoici un reportage photographique de cet endroit presque hors du temps.

Nous sommes envoutés par ce lieu magique, vivant, chargé d’inspirations pour nos paysages aquatiques. Ici la grâce des graminées bercées par ventprocure une sensation d’une infinie douceur.

Durant ce premier reportage, nous longeons et contournons les berges sinueuses qui serpentent sur plus de 70 km2.

Un travelling infini s’offre aux regards. Le moindre bosquet, la plus petite parcelle d’herbes sauvages, de roseaux ou de graminées deviennent un décor potentiel d’aquarium à l’image des aquariums hollandais.

L’utilisation de chaland, la barque locale nous permet ainsi de parcourir les méandres de ce lieu unique.

La semaine prochaine nous parcourrons les berges de ce marais à pied, afin de découvrir d’un peu plus près son incomparable végétation.

Siam, terme bien connu des aquariophiles, vient du sanskrit :श्याम śyāma  et signifie « sombre », en référence à la couleur de la peau de ses habitants. Ce terme est utilisé aujourd’hui pour nommer certains poissons provenant de la Thaïlande, anciennement appelé Le Royaume du Siam. 

Réaliser des bacs paysagés pour maintenir dans les meilleures conditions possibles et tenter de reproduire par la suite, des poissons extraordinaires et endémiques: les Bettas de souche sauvage est un challenge que nous avions en tête avant même de commencer à peindre les murs de l’atelier. Ces bettas qui fascinent tant d’amateurs et d’éleveurs passionnés…

Ils vont enfin pouvoir être photographiés et filmés autrement. Le décor va être constitué avec les racines qui ont servi à La Petite Rivière, ainsi il est simple de recréer un véritable bout de nature, pour le plus grand plaisir des habitants de ce type de bac et pour nous également.

Avant de lancer nos séries de maintenance de betta de selection  dans des Nano-aquariums  qui essaieront d’égaler la beauté de leur habitants solitaires.   Nous commencons tout d’abord avec un aquarium minimaliste et simple à mettre en oeuvre. Un bac intermédiaire, qui va tenter d’être au plus proche d’un biotope afin peut être, si nous y arrivons, pouvoir filmer et partager avec vous un type de maintenance de poisson sauvage dans un aquarium à l’esthétique  sauvage, obscure…et si possible pouvoir observer leur reproduction.  

Un vrai bout de rivière , un morceau de nature imaginaire, la jungle du  Siam dans votre salon, c’est possible. C’est pour cela que nous décidons de lancer ce projet dès le printemps et que nous allons essayer de suivre les saisons …

Pour le lancement nous rajoutons dans l’eau de la Vesicularia dubyana (mousse de Java) ainsi que de la Bolbitis heudelotii sur racine. Nous rajouterons plus tard des Cryptocorynes. Nous allons essayer de recréer une géographie et des paramètres assez proches de la nature. La plupart des bettas vivent dans des eaux dites noires, avec une acidité extrême et dans la pénombre. Pour cela certaines plantes , qui peuvent se passer de substrat, commes Hygrophila pinnatifida et Hydrocotyle leucocephala vont être disposées à la surface de l’eau, bloquées par les racines, elles vont ainsi permettre de rassurer les poissons. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, le niveau d’eau va rester assez bas, les racines, feuilles et Limnobium laevigatum devront être omniprésente pour que les bettas ne sautent pas en dehors de l’aquarium, en cela nous ne commencerons certainement pas avec les bettas les plus agiles. Si les poissons ne sont pas encore dans l’aquarium, nous commençons toutefois à regarder quel type de sauvage pourrait convenir. L’Ile de Koh Samui a retenu notre attention…

Voici donc la réalisation, étape par étape de ce premier bac on ne peut plus minimaliste et simple à mettre en place. Les éléments sont pensés pour que les animaux soient au mieux dans l’aquarium. Le sol, un aquasoil New Amazonia, va aider à stabiliser les paramètres, de plus par sa couleur sombre il va mettre les poissons en confiance. Quatre racines Red Moor Roots feront le décor et fourniront la géographie nécessaire pour créer les zones de cachette, de repos visuel et de cachette naturelle pour les poissons, sans cela cette maintenance serait impossible. Pour la lumière nous allons utiliser la rampe qui est à l’atelier, mais pour ce type de projet, n’importe quel spot  fera parfaitement l’affaire. Pour la filtration nous utilisons un de nos filtres Fluval, extrêmement fiable et pratique qui a un grand volume de filtration mais nous allons brider le flux avec une mousse au niveau de la canne d’aspiration et nous allons également diriger et brider le rejet sur une racine afin de ne pas créer de remous dans le bac. Un bon volume de filtration mais avec un débit rédutest ce qu’il y a de mieux.

 

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