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En règle générale, nous abordons nos projets séparément, mais étant donné la proximité de ces deux cubes de l’atelier, il nous semble plus pertinent de montrer que deux nano-aquariums mis côte à côte créent un univers commun et peuvent également réduire le temps et la maintenance. _MG_0571 copyDe part leur plantation et leur décor, la maintenance de tels aquariums est simple et rapide à réaliser.

_MG_0594 copyMunis d’outils pour l’aquascaping appropriés, nous taillons les plantes des deux aquariums en un même temps. Nous utilisons une pince courbe pour tailler et  accéder plus facilement aux endroits les plus exigus des bacs. Si cela s’avère nécessaire, une pince fine et droite nous permet de repiquer certaines têtes et nettoyer les vitres en ajoutant un morceau de Sopalin à l’ extrémité de l’instrument. En réunissant les tâches, nous diminuons le temps de manipulation nécessaire à toutes les étapes. La taille et le siphonnage du sol sont effectués en cinq minutes. Puis nous utilisons une petite épuisette ou une pince pour récupérer les plantes taillées qui peuvent rester coincées dans des éléments du décor.

_MG_0607 copyNos décors sont presque entièrement amovibles. Ceci a été pensé lors de la conception des bacs, afin de nous donner la possibilité de retirer les éléments pour les nettoyer en cas de présence d’algues indésirables .

_MG_0580 copyLors de cet entretien mensuel, nous extrayons deux petites pierres Ohko stone de Tsingy du bac. Nous les brossons et les replaçons à leur place initiale. Nous profitons de cette manipulation pour tenter une légère modification. _MG_0619 copyAprès avoir taillé et récupéré les plantes coupées, nous procédons au changement d’eau. Cinq litres seulement sont ainsi remplacés dans chacun des projets. Lors de cette manipulation, nous n’oublions pas de nettoyer également les vitres. Certaines zones du décor étant assez difficiles à atteindre, nous y accédons plus aisément à l’aide d’ une pince fine et d’un peu de Sopalin, et non avec de la ouate qui risquerait de s’accrocher aux branches,  à la mousse ou encore aux pierres.

_MG_0569 copyUne fois la maintenance terminée nous passons sur les vitres juste au-dessus de la surface de l’eau un peu d’ouate , imbibée de vinaigre blanc. L’acidité du vinaigre nous permet d’effacer les traces de dépôts calcaires sur l’aquarium.

 

 

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Le substrat pour un bac ce Caridina cf-cantonensis var « Taïwan Bee » est un des paramètres les plus importants. Le concept de cet aquarium ayant été longuement réfléchi nous avons donc décidé, plutôt que de choisir un substrat peu épais tel que de l’Akadama, que nous aurions dû changer au bout d’une année, et qui a une couleur très particulière, nous avons décidé d’utiliser la méthode dite « japonaise ».Certes elle peut paraître plus onéreuse au départ, mais qu’en est-il du prix d’un sac de 9 litres comparé à celui d’une crevette de sélection. Certains bacs au Japon conservent le même sol pendant plusieurs années, ce qui est là garantie d’une vie bactériologique unique et sur le long terme finalement plus économique.

Cette méthode prône la stabilité et surtout la préservation d’un sol, qui avec le temps devient l’allié principal pour le maintien des crevettes. Son épaisseur permettra ainsi de traiter le bac contre la présence des planaires, sans pour autant perturber l’équilibre général de l’aquarium. Les traitements tomberont naturellement dans le fond et l’importante épaisseur garantira une isolation totale. Cette méthode, utilisé depuis des années au Japon a prouvé son efficacité et sa stabilité. Nous reviendrons sur le traitement lorsque nous l’utiliserons dans notre aquarium, il faut à peu près une année à un planaire pour devenir un prédateur potentiel.


Le Substrat:

La première des choses que nous faisons et de répandre du Bacter 100 ADA afin de fournir par le fond un environnement optimum au développement des bactéries.

Une bonne couche de pouzzolane dans le fond va garantir un drainage optimum, protégeant ainsi les crevettes de zone anaérobique qui pourraient être fatale.

Nous commençons à recouvrir le sol avec de l’Aquasoil New Amazonia. Ce sol a la particularité, lorsque l’on utilise une eau osmosée reminéralisée de stabiliser le GH de manière très efficace, de conserver un KH à 0 et de stabiliser le PH entre 5.8 et 6. À cela se rajoute une fabrication très particulière, qui en plus de l’argile utilisé contient des minéraux et de la matière organique riche qui contribueront aux bons développements des crevettes juvéniles et à obtenir des adultes en pleine forme.

Comme cet aquarium doit aussi être un véritable paysage aquatique avec un aspect biotope, nous décidons de rajouter une partie de sable. Pour cela nous utilisons du Mekong Sand de deux granulométries pour renforcer le coté naturel et aussi faciliter l’entretien du premier plan une épaisseur plus fine.

Lors du lancement de cet aquarium spécifique nous avions décidé de chercher une solution pour pouvoir sortir et nettoyer les éléments du décor sans toucher au sol. Un lot de racine Desert Wood avait été sélectionné par rapport à la taille de l’aquarium, chaque racine se positionnant naturellement les unes avec les autres. Après plus de six mois sans aucun souci au niveau de l’entretien, nous pouvons dire que nous avons trouvé un système de maintenance pour crevette Caridinas Cantonensis de sélection vraiment sympathique. Car même si en effet ce projet n’est pas un bac de sélection pure et dure, d’ici trois à quatre mois nous procéderons à un tri de nos plus belles petites afin de repartir sur un autre hardscape et continuer notre travail de sélection.

MAD in Taïwan est une alternative à la maintenance classique de crevette dans des bacs à la sobriété proche de l’austérité et basée uniquement sur l’efficacité. Vous dire que ce bac est l’aquarium de l’atelier où nous passons le plus de temps assis, à observer la vie et l’infiniment petit dans ce grand décor, sans rien avoir à faire… serait assez proche de la réalité… Avoir un bout de nature, avec un décor présent et naturel ne demandant aucun travail est une chose possible. En effet nous misons sur le long terme et de nombreuses générations de crevettes dûment sélectionnées.

Comme nous l’avions constaté, des zones dans le fond étaient devenues une véritable jungle impénétrable et la Lomariopsis avait envahi le sol, si le rendu était des plus naturels, cette zone morte  a été fatale à plusieurs de nos crevettes qui allaient s’y réfugier pour muer ou pour se cacher. Nous avons donc décidé de tout sortir en quelques minutes, prendre doucement à la main la Lomariopsis et de siphonner très délicatement les zones mortes avec le nettoyeur de gravier Easy Clean qui permet de siphonner un sol sans remuer et polluer tout le bac.

Nous retirons donc une à une les racines, et nous allons arracher toutes les mousses en ne laissant que ce qui reste accroché. En procédant ainsi nous allons nous seulement retirer toutes traces de mousses mortes et créer un aspect vraiment naturel. 

 

Le décor est constitué de 3 racines L qui sont naturellement disposées. Les retirer en secouant légèrement, afin d’éviter que des juvéniles ne restes prisonniers dans les mousses. 

La dernière partie est constituée de deux racines XL qui sont attachées l’une à l’autre à l’aide de fixation en plastique d’électricien. Une fois retiré nous avons accès à toutes les parties du bac et nous pouvons intervenir sans aucun souci et faire le point…

À notre grande surprise la souche de crevette sur laquelle nous travaillons semblés en pleine forme et des dizaines de juvénile gambadons allègrement. Nous allons siphonner les zones les plus sales, à l’aide du nettoyeur Easy Clean de Marina, qui utilisé avec un débit très précis et doux permet de siphonner en profondeur sans perturber l’équilibre ni aspirer de juvénile.

Nous replaçons, tel un mecano,  les racines et quelques minutes après un changement d’eau assez rapide, et donc d’une baisse de la température de plus ou moins un degré Celsius, l’activité des crevettes reprend de plus belle…à suivre..

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