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« Même si elle a été modifiée par l’homme, la forêt de Yakushima a gardé quelque chose de sauvage. On y trouve les échos de cette forêt primitive que craignaient et qu’honoraient nos ancêtres, dont tout Japonais a gardé au fond de lui une part de nostalgie.

Regeneration Unedited

Les arbres y dégagent beaucoup d’énergie et donnent aux promeneurs le sentiment d’une présence, de quelque chose d’inconnu et d’effrayant…

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Tout y est très calme, trop calme, tellement calme que vous n’êtes pas tranquille, vous marchez en regardant autour de vous, vous avez peur… »

Hayao Miyazaki

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« C’était il y a bien longtemps, dans une contrée lointaine, jadis recouverte de forêt.
En ce temps là, l’esprit de la nature parcourait le monde sous la forme d’animaux gigantesques.

Hommes et bête vivaient en harmonie, mais les siècles passant, l’équilibre se modifia, les rares forêts que l’homme n’avait pas saccagé fut alors protégées par des animaux immenses qui obéissaient au grand esprit de la forêt… »

Princesse Mononoke

 

 

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RegenerationC’est dans les légendes néeau coeur de forêts impénétrables que de nombreux contes trouvent leurs racines.  La forêt serait peuplée d’innombrables créatures: fées mystérieuses, joyeux farfadets, faunes inquiétants…

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De “Merlin” ou de la fée Mélusine au “Seigneur des anneaux”, du “Petit Poucet” aux films de Miyazaki, nous les retrouvons partout dans les récits ou  dans de nombreux films. L’ ile de Yakushima, située au sud de l’archipel du Japon,possèdeune de ces forêts auxlégendesfantastiques.

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Nous profitons de notre nouveau site pour partager avec vous nos plus belles images, parfois encore inédites de cette forêt quia inspiré l’un des plus célèbres contes animés du cinéaste Hayao Miyazaki : “Princesse Mononoké”.

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle possède une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms (Meoto, Hahako, Daio)et sont vénérés depuis la nuit des temps. Yakushima est une des îles frontières de la province de Yamato, fondatrice pour la culture et la pensée japonaise

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms ( Meoto, Hahako, Daio) et sont vénérés depuis toujours, une des îles frontières de la province de Yamato, période fondatrice pour la culture  et  la pensée japonaise.

 

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Les arbres y sont si imposants, si touffus et si hauts qu’au cœur de ce qui est désormais surnomméMononoke-hime no mori (もののけ姫 の森: la forêt de Princesse Mononoké), nous ne pouvons apercevoir le ciel. Ce n’est que  lorsque les cours d’eau y sont assez larges, qu’il devient possible de  percevoir le plafond lumineux du ciel et prendre un peu de recul pour admirer les arbres et les photographier .

Ci-dessous voici la souche arrachée de l’arbre photographié plus haut, couché dans le lit du torrent.

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Portfolio:

 

Kirakabu Koushin (Régénération sur souche)

La régénération sur une souche est un processus naturel unique  qui se produit grâce aux mousses présentes sur l’écorce. Les graines dispersées des cèdres germent sur des souches et finissent par pousser dessus.

Comme la régénération sur un arbre mort, ce phénomène unique et reconnu se produit lorsque le climat est soumis à de fortes précipitations et que l’humidité est permanente.

Le cèdre régénéré sur la souche est appelé « Cèdre de deuxième génération ».

De temps en temps vous pouvez observer un cèdre de troisième génération qui a lui-même grandit sur le cèdre de deuxième génération.

La vie ainsi prend racine  et nous montre sa force, force inspiratrice qui avec le temps  nous donne à voir des formes extraordinaires.

Certains endroits sur terre sont  empreints d’un tel profond mystère que la nature, dans son immensité magique et sauvage , nous impose sa beauté. Continuons notre promenade  sur l’ile de Yakushima, à la rencontre des vieux Sugis, quittons quelque peu le sentier qui longe la rivière et égarons-nous dans cette forêt légendaire.

Lorsque nous  décidons de sortir du sentier, il nous faut avant toute chose  bien regarder où nous posons nos pas pour ensuite nous mettre à l’écoute du sous bois  . 

 

En effet, entre le suintement de l’eau sur les mousses, le bruissement du vent  dans les feuillages, la présence  des animaux ou les craquements de nos pas sur les branches de bois mort, nous constatons l’absence du silence. Il est difficile de retranscrire ici l’atmosphère de calme, de mystère et de paix qui règne sur cette forêt.

Comme notre regard est orienté par la passion que nous nourrissons  pour les paysages aquatiques, la moindre mousse, la  racine la plus noueuse, la plante la plus frêle vont retenir toute notre attention.

Il faut veiller à pas se laisser surprendre par la tombée du jour dans cette forêt déjà si mystérieuse et obscure.

 

Ici, espace et temps semblent suspendus.

Lorsque l’on regarde de plus près, la nature peut nous sembler familière.

Si,avec ses sugis millénaires, la végétation est particulière à Yakushima, les similitudes avec certaines forêts bretonnes, avec leurs blocs de granit , leurs fougères, leurs chênes et leurs châtaigniers, sont incontestables.

Alors en levant nos regards, c’est un monde extraordinaire qui se dévoile à nous. Les arbres prennent des formes qui laissent libre cours à notre imagination. Comme un enfant contemplant les formes étranges et changeantes des nuages, nous découvrons ici, avec des yeux d’aquariophile, une source inépuisable d’inspiration pour des compositions d’aquariums à venir.

 

La forêt de Shiratani unsui-kyō 白谷雲水峡  , qui veut dire littéralement  « gorge d’eau et de nuage  » est un des lieux qui a inspiré le réalisateur japonais Hayao Myasaki pour deux de ses films les plus connus au Japon : Princesse Mononoké , Nausicaä de la vallée du vent.

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Tout comme dans nos forêts bretonnes, on imagine dans cette forêt la présence d’esprits et de héros de légendes, celle d’animaux fantastiques, ou d’étranges créatures. Nous sommes entrés dans le monde merveilleux de l’imaginaire qui donne à cette endroit, un charme vraiment particulier. Nous pouvons retrouver cet atmosphère dans l’univers remplit de fantaisie et de poésie des films d’animation de Hayao Myasaki.

Nous ne pouvions pas nous priver d’une randonnée dans cette partie de l’île, re-baptisée la forêt de Princesse Mononoké. La traversée de ce lieu très célèbre au japon est assez bien desservie par des sentiers balisés, rythmés en fonction des capacités des promeneurs, permettant à ceux-ci de partir à la rencontre des plus vieux sugis. Ils peuvent aussi choisir de s’en écarter, en s’égarant un peu  sans tenir compte des balises. C’est ce que nous avions décidé de faire.

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A cet endroit, un nuage semblait être, de toute éternité accroché à la montagne; l’eau y suintait de tous côtés et une myriade de ruisseaux surgissait directement des mousses, comme d’une éponge toujours saturée.

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L’eau émaneait du sol et il nous  suffisait de fixer notre attention sur celui-ci, pour y découvrir rapidement un sable de rivière presque blanc.

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En nous éloignant quelque peu des sentiers et en prenant le temps d’observer la nature, nous pouvions apercevoir des sources jaillissant de toutes parts pour se transformer en ruisseaux d’eau vive puis en torrents. Des chutes d’eau y avaient façonné depuis des temps immémoriaux des galets de granit parfois gigantesques. Nous pouvions ici encore faire le lien avec certains endroits qui nous sont proches, comme ceux de Huelgoat dans le massif armoricain .

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C’est guidés par le bruit de l’eau que nous avons décidé de nous enfoncer plus profondément dans la forêt, en suivant le cours des ruisseaux plutôt que celui des sentiers. Quelques centaines de mètres en contrebas, nous avons découvert un endroit si étrangement fantasmagorique qu’il est devenu le sujet primordial de notre voyage. Aucune image n’est à même de retranscrire la beauté qui se dégage de ce site .

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A cet endroit, ou le torrent s’élargit en un étang, le sable du cours d’eau devient lagune et la forêt se transforme en jungle. Au moment de notre présence, seule une bande joyeuse de macaques faisait trembler les feuilles des arbres. Nous nous sentions alors observés, mais tolérés par eux.

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Cet étrange univers s’est soudain élargi .La puissance de la nature ici, sur cette île, loin de toute présence humaine, nous a enveloppés de sa sauvage et belle sobriété.

C’est ici, au cœur de la forêt, que nous avons décidé d’arrêter nos pas pour contempler cette somptueuse nature.C’est ici encore que nous avons eu l’immense privilège de trouver la source de notre intérêt pour le paysage aquatique.

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Données techniques:

Aquarium Floraquatic 45x35x30

Filtration Tetra ex 600

Rampe Paradiso Easy Life graduable +  6 T5 14 w Philips HE865  (mais disposée très haute au-dessus du bac afin d’éclairer un autre bac à côté)

Pas de Co2

Changement d’eau 10% d’eau osmosé plus Salty Shrimp Mineral GH/KH +

Fertilisation : sans

Décor:

Frodo Stone

Plantes: Pour la partie située derrière les pierres  nous avons choisi des  Fontinalis antipyretica- var giganteaFontinalis antipyretica Willow moss , Taxiphyllum alternans- Flame moss Fissidens fontanus- Phoenix moss  et Vesicularia sp – Creeping moss.

Invertébrés: caridina cantonensis var Taïwan Bee cardina cantonensis black crystal grade A à SS  / Tiger Deep Blue Orange Eyes

Paramêtres :  PH 6,8  KH 4 GH 6 conductivitée:  +- 270 ms , température ambiante

Partir loin, à l’autre bout du monde, nous promener le long d’une superbe rivière, nous perdre en forêt où flâner dans un jardin paysagé sont des activités que nous effectuons régulièrement pour illustrer notre rubrique L’illusion de la Nature.  Poursuivons aujourd’hui  notre promenade le long d’un petit cours d’eau local. 

Nous voici à l’écart des sentiers fréquentés ,au bord de ce ruisseau blottientre deux collines.

Ce lieu -dit des « 3 provinces » fait partie de la commune de Boussay, à cheval entre la Vendée, la Loire Atlantique et l’Anjou. Ici nous marchons sur la rive Angevine.

Un jeune arbre déraciné par une des tempêtes hivernale jonche la berge.

A notre grande surprise nous découvrons deux mousses aquatiques de familles bien distinctes. La première semble être une Fontinalis antipyretica – Willow moss , mais nous découvrons , juste sous la surface de l’eau une autre mousse qui nous fait penser par sa forme à une Vesicularia montagnei – X moss.

Plus nous avançons plus les sources d’inspirations se font nombreuses. Les arbres, encore  majoritairement  dénudés, laissent  la lumière pénétrer jusqu’au sol des berges de la rivière.

Le reflet du ciel sur l’eau et le sable lumineux nous renvoientégalement la lumière dans une douce ambiance.

L’ eau transparente et claire est  à cet instant un  pur  ravissement. 

Un peu plus loin nous apercevons des roches entièrement recouvertes de mousse. Leur disposition nous permetde d’imaginercomment nous pourrions retranscrire cela dans la création de nos bacs plantés.  

Baigné dans la  pénombre la majeure partie de l’année, le ruisseau, en ce jour de printemps, reflète encore le ciel , les nuages et les rayons de soleil que laissent passer les jeunes feuilles des arbres.

Si, promeneurs attentifs à la nature, nous prenons le soin de nous attarder un tant soit peu au bord d’un cours d’eau, nous pouvons découvrir une diversité végétale insoupçonnée .

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Partir loin,  à l’autre bout du monde, nous promener le long d’une superbe rivière, nous perdre en forêt où flâner dans un jardin paysagé sont des activités que nouseffectuons régulièrement pour illustrer notre rubrique L’illusion de la Nature.  

Suivre le cours d’un ruisseau hors des sentiers fréquentés, ne s‘était pas encore présenté à nous. Voici que c’est chose faite.

Un minuscule filet  d »eau presque transparente semble jaillir decet endroit. Nous décidonsalors de  suivre son cours. La lumière fait scintiller les jeunes pousses des arbustes, créant  avec le contraste des racines noires , une atmosphère douce et étrange.

 

Un paysage enchanteur et paisible s’offre à nous. Seul le ruisselement de l’eau, le chant des oiseaux et le craquement  nos pas qui brisent les branches tombées pendant l’hiver se font entendre. Les arbres, encoremajoritairement dénudés, laissent la lumière pénétrer jusqu’au sol et sur les berges de la rivière.

Nous découvrons alors  le ruisseau dont le sable lumineux nous renvoi la lumière. Soneau est  transparente et claire. Son niveaua baissé de quelques centimètres récemment   nous laissant imaginer de véritables paysages aquatiques, 

Une pierre s’est transformée en un « wabikusa » naturel. Une mousse, que nous observerons  plus loin sous l’eau, une herbe sauvage et une planteressemblant  étrangement à une hydrocotyle ont élu domicile à son sommet. La disposition des pierres, les racines, le sable, la perspective, vient nourrir  notre imaginaire.

Les bords du cours d’eau sont jonchés de racines.

Observons attentivement  les teintes du sable et  des galets aux subtiles nuances de blanc, de noirs, de gris, ou encore d’ocre, pour pouvoir par la suite retranscrire cet aspect naturel dans nos aquariums.

Vous pouvez voir que le ruisseau se scinde en deux parties. Une plage de sable clair laisse transparaître une zone que nous allons pouvoir  explorer. Cet endroit si simple et si riche à la fois, nous invite à revenir une autre fois.

De tous temps, nous n’avons cessé de mettre en avant la charge qui incombe à l’art de copier la nature, au point d’en faire une banalité dont nous avons presque oublié le véritable sens. Aujourd’hui nous pouvons dire que le paysage pictural, photographique où aquatique est désormais devenus la nature d’un point vu esthétique, présente dans nos intérieurs.

L’aquarium naturel, domaine qui nous concerne ici, utilise directement les pierres, les racines, les végétaux et la volonté d’imitation de la nature est de ce fait très proche des recommandations données au départ aux poètes et aux artistes.

Mais ceci est une autre histoire, notre but étant de partager simplement, nos inspirations glanées  dans la nature afin d’y puiser son essence et de l’actualiser dans une forme achevée dans nos aquariums.

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C’est en observant très attentivement  les phénomènes naturels , le rythme des saisons et en ayant un intérêt pour leur développement à travers toutes ses phases, que nous faisons évoluer cette rubrique.

Il est temps de reprendre notre route en quête d’inspiration. C’est au contact de la nature, d’endroits parfois familiers, que notre passion pour les aquariums prend tout son sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’émotion poétique d’un paysage de fin d’hiver, avec ses arbres nus, parfois arrachés par des violentes tempête hivernale et la puissance des flots donne alors un tout autre visage aux bords de la rivière.

La matière du sol, le sable et les coques révélées par la lumière d’un matin d’hiver ensoleillé deviennent  même une source d’imagination.

Quant à eux, les remous donnent le rythme de la saison hivernale et d’une décrue en cours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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À l’approche des fêtes de fin d’année et alors que nous sommes en pleins travaux dans le nouvel atelier, nous sommes revenus sur nos archives de l’été… Quelques images que nous n’avions pas encore publiées sont l’occasion d’une nouvelle promenade inspiratrice.

En ce moment, à la mi-novembre, cet endroit est sous l’eau.Nous reviendrons très prochainement sur les variations des saisons qui nous font découvrir de véritables paysages aquatiques différents selon  les périodes de l’année.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bords de la Sèvre Nantaise à la fin du mois d’aout, lorsque l’eau est au plus bas et que nous pouvons traverser la rivière sur le gué.

Cette décrue nous permet de découvrir des décors surprenants, saisissants même! Un arbre a pris racine sur une pierre; avec le temps et le courant de l’eau il s’est adapté et sa souche a pris une forme étrange.

En fin d’après-midi certains endroits au bord de l’eau et à la lisière de la forêt sont féériques.

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 » Sous la route, la mousse » 

Ce pourrait être le slogan de celui qui chemine sur l’île de Yakushima, île des hippies nippons et des vieillards qui souhaitent rendre visite aux arbres avant de mourir.

Si nous avons déjà parlé des lieux mythiques qui font la légende de Yakushima et sont au centre même de la culture Japonaise, nous avons également photographié tout ce qui qui défilait sous nos yeux là -bas.
Alors, avant une possible édition en grand format d’une sélection minutieuse  de nos images , voici pas à pas nos promenades en forêt.

Certains endroits sur terre sont  empreints d’un tel profond mystère que la nature, dans son immensité magique et sauvage , nous impose sa beauté; le photographe n’a  alors  nul besoin de « truquer » l’image pour nous faire rêver; il doit juste photographier avec humilité ce qui est là, devant  ses yeux. Sans presque bouger, le regard a juste à monter et à descendre pour évaluer la force du lieu.

Nous n’avons à peine pénétré dans la forêt qu’une forme apparaît, comme l’une de celles que l’on peut imaginer dans les nuages, une forme cependant moins fugace, telle que nous la dépeint Roger Caillois  dans son ouvrage : « l’Écriture des pierres ».

Il écrit :

« Dans les nuages, les simulacres sont évasifs. Le hasard innombrable qui les crée n’est jamais que succession lente où rapide d’instants instables, de formes labiles qui se dissipent aussitôt entrevues. Le regard qui les saisit au vol sait qu’elles vont lui échapper. (…)

L’étonnement ne peut sourdre et grandir qu’au moment où le spectacle subsiste, résiste, survit à la perception et se révèle à la fin moins passager que l’être éphémère qui l’a surpris ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un tel auteur qui s’est interrogé sur les relations qui existent entre les formes complexes du monde minéral et les figures de l’imaginaire humain ne peut que nous interpeller, le minéral faisant partie intégrante de nos décors d’aquariums d’aujourd’hui.

Après de longues minutes de contemplation sur le pont qui jouxte l’entrée de la forêt, nous allons enfin partir à la découverte du plus vieux cèdre Cryptomeria Japonica. C’est le plus ancien et le plus grand des 2 000 cryptomerias de l’île; son âge est estimé entre  2 170 et 7 200 ans.

Le nom de l’arbre fait référence à la période Jōmon de la préhistoire japonaise.

Jōmon Sugi est situé à l’altitude de 1 300 mètres sur la face nord de Miyanoura-dake (宮之浦岳), le plus haut sommet de Yakushima. 

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Revenir sans cesse sur ses pas en reprenant le même chemin, observer, et contempler l’évolution de la nature au fil des saisons, voici  peut-être la manière la  plus intéressante, lorsque nous avons loisir de le faire, de découvrir la nature. Ainsi nous comprenons mieux comment les éléments rentrent en interaction.

L’été, lorsque le niveau de l’eau baisse, nous  pouvons découvrir dans le cours d’eau les cachettes des poissons ainsi que d’autres habitants, normalement invisibles comme les escargots aquatiques, les moules d’eau douce, les alevins ou  parfois même les gobiidés, la vase et le sable étant pour certains le dernier endroit où trouver un peu d’humidité.

Le niveau d’eau baissant, nous pouvons traverser la rivière à pied ; un décor surréaliste apparaît  alors. Une « forêt » a poussé à même la roche granitique provenant du dernier contrefort  du massif armoricain.

Le mot Nature peut se rapprocher de son sens premier latin: Natura : « ce qui existe depuis la naissance, l’ordre naturel des choses ». En découvrant ce paysage au cœur de l’été nous avons le sentiment d’être dans une  forêt qui a pris ses racines au milieu des roches de la rivière.

Cette nature, telle que nous la découvrons en cet période de l’année, nous invite à nous pencher sur son évolution au fil des saisons.

Elle subit des temps de repos, d’évolution et de changements cycliques. Ces variations sont une source inépuisable d’inspiration pour notre propos et un beau sujet d’étude.

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Nos différents articles sur le Japon, et sur l’île lointaine de Yakushima, ne nous ont jamais fait oublier que la France possède un nombre incalculable d’endroits extraordinaires. La moindre petite rivière, si nous savons l’observer avec attention, peut être une magnifique source d’inspiration pour nos futurs paysages aquatiques. La nature est, pour le paysagiste aquatique, le meilleur témoin d’une splendeur dont elle détient les clés.

L’observation des composants naturels du paysage , de la disposition des roches au cœur de la rivière, des remous du courant,  ou encore celle du monde végétal et animal, permettent  de concevoir des aquariums naturels avec beaucoup plus d’aisance. L’art du paysagiste aquatique est simplement de tenter de se rapprocher de ce que la nature nous offre en spectacle.Les créations que nous réalisons dans nos aquariums s’inspirent de la thématique de la nature, de ses formes végétales ou minérales . .

 

La relation entre Art et Nature existe depuis que l’homme existe. L’art du paysage aquatique,  comme bon nombre de mouvements artistiques,repose sur le choix de matières premières principalement végétales et minérales. Aussi est-ce à la source que nous allons une fois de plus puiser notre inspiration.

Ces paysages variant au rythme des jours et des saisons nous invitent à une contemplation sans cesse renouvelée et à une prise de conscience existentielle. Nous traduisons ainsi une réalité, non pas à l’identique, mais interprétée par notre propre imaginaire  .Voilà ce que, vous l’avez compris, nous désirons partager avec vous dans cette rubrique intitulée  » l’illusion de la Nature« .

Le Parc Oriental du Maulévrier Crée par Alexandre MARCEL en 1899.

Suite à notre premier passage, à l’automne dernier,  dans un des parcs Japonais les plus somptueux qu’il nous soit donné à voir en France, le Parc Oriental du Maulévrier, nous sommes retournés faire une promenade photographique lors de l’explosion de vie qui a lieu chaque année au mois d’avril. Durant quelques jours, les cerisiers fleurissent, signalant l’arrivée du printemps et devançant de quelques jours les érables et les jonquilles sauvages.

Avant de partager avec vous les images que nous avons éditées, voici un petit rappel historique de ce parc si particulier.

Architecte parisien, il fût lauréat de nombreux concours et prix internationaux à la fin du XIXe siècle, Alexandre MARCEL se passionna, comme le voulait la mode de l’époque, pour l’orientalisme et plus particulièrement le japonisme.

En 1899, Alexandre MARCEL termine à Paris, rue de Babylone, une salle des fêtes aux décors japonais destinée au directeur du «Bon Marché» (devenue en 1931 le cinéma «la Pagode»).

Cette même année, il épouse Madeleine BERGERE et aménage pour sa nouvelle famille autour du château Colbert un jardin à la française, un verger, un potager sur les bords de la rivière «La Moine» dont les eaux sont désormais retenues par un barrage. Il commence alors à construire un jardin qu’il appelle «paysage japonais», c’est ce jardin que nous nous attacherons à suivre en image aux fils des saisons.

Voici donc le printemps. Avec les premiers rayons de soleil tant attendus les cerisiers japonais annoncent le renouveau. Les jonquilles sauvages vont suivre quelques jours plus tard, les érables quand à eux commencent à dévelloper leurs premières feuilles, parfois d’un rouge parfois flamboyant.

Dire que nous n’avons jamais cessé d’être attirés par le végétal et que notre intérêt pour la nature a toujours été présent ne serait pas tout à fait vrai, car c’est grâce à l’infiniment petit des aquariums plantés, par ces tableaux de nature miniature, que nous avons appris à ré ouvrir les yeux.

Depuis, seuls, face à la nature nous réapprenons à voir, à observer. Ce sont les souvenirs, les images de cette nature qui nous inspire, que nous essayons finalement de reproduire, avec plus ou moins de dextérité, dans un espace délimité par les parois de verre et les contraintes liées à l’eau de nos aquariums. Si internet regorge de photographies de bacs splendides nous permettant de trouver les bonnes combinaisons de plantes, de taille, de disposition, de photos de paysages extraordinaires, rien ne vaut l’observation de la nature en situation, nature même la plus dépouillée.

Le bois, le minéral et la diversité des végétaux aujourd’hui disponible nous offrent une palette de création extraordinaire.

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Première promenade  d’une longue série dans les parcs paysagés et  maîtrisé par la main de l’homme.

Le Parc Oriental du Maulévrier

Crée par Alexandre MARCEL en 1899.

Architecte parisien, il fût lauréat de nombreux concours et prix internationaux.
A la fin du XIXe siècle, Alexandre MARCEL se passionne, comme le voulait la mode de l’époque, pour l’orientalisme et plus particulièrement le japonisme.

En 1899, Alexandre MARCEL termine à Paris, rue de Babylone, une salle des fêtes aux décors japonais destinée au directeur du «Bon Marché» (devenue en 1931 le cinéma «la Pagode»).

Cette même année, il épouse Madeleine BERGERE et aménage pour sa nouvelle famille autour du château Colbert un jardin à la française, un verger, un potager et sur les bords de la rivière «La Moine» dont les eaux sont désormais retenues par un barrage. Il commence alors à construire un jardin qu’il appelle «paysage japonais», c’est ce jardin que nous nous attacherons à suivre en image aux fils des saisons.

Ce jardin somptueux est une source d’inspiration énorme pour les paysages aquatiques, la présence de l’eau et l’importance des  références que l’on retrouve dans les aquariums d’inspirations japonaises  sont telle que nous compléteront ce sujet en image au fur et à mesure des  saisons afin de suivre l’évolution végétale.


Le Parc Oriental à été distingués à plusieurs reprises par des visiteurs préstigieux et des évenements majeurs.

1990 : Le parc obtient le 1er prix pour la restauration et la valorisation de jardins historiques décerné par le ministère de la culture et la société St Hilaire.

1993 : Le parc est alors reconnu comme un projet pilote en Europe pour la qualité de sa valorisation. Dès lors, il sera reconnu et soutenu par la Fondation « World-exposition OSAKA 77 » comme jardin japonais à restaurer (programme de restauration 1993-1994).

1994 : Le Parc Oriental est soutenu depuispar la Fondation Sasakawa. Mision  d’études qui a pour thèmes la  » visite et l’étude des jardins historiques Japonais »

1996 : Le Parc Oriental devient le siège de la Fédération Française de Bonsaï.

1997 : Le Parc Oriental  reçoit la visite de son exellence Koikiro Matsuura.

2000 : Le parc reçoit le prix spécial emploi 2000 dans le cadre du Trophée du Tourisme vert.

2001 : La Fondation de France soutient un projet d’eveil  d’espace au Jardin.

2002 : Le site internet du parc remporte le 1er prix régional du concours des Nets d’Or organisé par Wanadoo.

2003 : Après sélection et visite d’une soixantaine de jardins au niveau national, l’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture (AJJH) décerne au Parc Oriental le prix « Jardin en scène » qui récompense les projets de mise en valeur de jardin.

2004 : Réalisation de Jardin de Nuit.
Le parc est labellisé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture. C’est le premier jardin des Pays de la Loire à recevoir cette distinction.

2005 : L’événement « Ecriture Florale » est inauguré par l’ambassadeur du Japon en France.

2009 : Lors de la 3 ème édition d’Ecriture Florale » La Parc Oriental acceuil 15 Maîtres japonais d’Ikebena.
Ce parc a d’ailleurs reçu plétore de prix et récompenses.

2010 : Le parc reçoit la médaille d’or au Concours d’affiches organisé par le Conservatoire des Jardins et Paysages, catégorie Affiches historiques de manifestations.


Renseignements et réservations au 02 41 55 50 14

Pour commencer nous vous offrons une galerie d’image en noir et blanc, une regard intemporel sur ce parc.

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Après un premier périple à Cholet au Parc du Maulévrier, nous reprenons la route en quête de lieu à photographier pour les partager avec vous. Cugand, tout petit village au bord de la Sèvre Nantaise, à la frontière de la Loire Atlantique et de la Vendée fait partie de ces endroits extraordinaires pour les paysagistes aquatiques et aquariophiles en quête d’inspiration. Ces derniers temps nous voyageons régulièrement au pays du Soleil Levant où nous avons pu séjourner et vous réservez de nombreux sujets, certains encore bien au chaud dans nos disques durs. Alors pourquoi avant de vous emmener rêver à l’autre bout du monde dans les forêts de l’île de Yakushima faisons-nous une halte à Cugand?

Souvent nous rêvons devant les images de forêts lointaines d’Amazonie, des eaux des Everglades, devant les missions des explorateurs accrédités alors que parfois il nous suffit de nous remémorer nos souvenirs, d’enfance, de parties de pêche entre copains pour se dire qu’en fait nous vivons dans un pays extraordinaire, variés et qu’il nous suffit juste de réapprendre à observer autour de nous pour trouver l’inspiration.

Notre passion pour les paysages aquatiques, le bois, les pierres, la vie végétale et animale va donc nous amener régulièrement à nous poser le long de nos berges pour observer. L’eau qui croît et décroît en fonction des précipitations et des saisons, laissant apparaître ce qui a, le temps d’une saison été l’habitat d’un groupe d’épinoches, devient alors un décor potentiel pour nos écailles. En prenant le temps d’observer ainsi la disposition naturelle des éléments nous pouvons allègrement nourrir notre imagination…

Il y a quelques jours à peine l’eau recouvraient ces pierres. Il devient possible d’imaginer les poissons du coin, comme les épinoches, slalomant entre ces pierres et racines.

Cette zone encore gorgée, avec ce sable clair au premier plan, ce lierre rampant, ses racines recouvertes sont non seulement une image qui pourrait presque être dupliquée dans un aquarium, mais aussi à y regarder de plus près une bonne école pour disposer les éléments de manière naturel.

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