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Depuis l’ouverture de l’atelier, la visite, face à ces véritables installations que sont ces paysages aquatiques, est toujours riche en échanges et en émotions pour le public, qu’il soit curieux et néophyte ou aquascapeur averti . Si pour notre bonheur un petit visiteur de 6 ans fait remarquer que l’arbre de la photo est le même que celui de l’aquarium, nous avons là le constat que ce bac est bien en lien direct avec la nature. Cela nous conforte dans nos choix de mixité entre photographie de paysage et paysage aquatique, au sein de notre espace d’exposition . 

Intéressons-nous en images à ce bac minimaliste, nano-aquarium aux allures de  jardin miniature. Quelques semaines après avoir fixé à l’aide de super-glu la Vesicularia Ferriei- Weeping moss sur l’extrémité des branches de la racine d’arbre que vous voyez ici nous pouvons enfin vous présenter quelques photographies.

Lors dela première réalisation de ce bac, dans lequel nous visions à imiter les feuilles d’un arbrenous avions opté pour de la classique Vesicularia dubyanaNous lui avons depuis préféré la Weeping moss qui semble mieux convenir à l’effet que nous recherchions. Certes elle a mis un certain temps à prendre sa forme immergée,mais depuis quelques jours l’extrémité verte de ses rameaux laisse présager une disposition vraiment naturelle, les dernières traces de super glue gel qui la fixait à la racine d’arbre ayant enfin pratiquement disparu.

 

 

Les volumes de ce bac sont particulièrement réduits; la stabilité et l’équilibre de l’ensemble n’en sont que plus sensibles. C’est pour cette raison que nous n’avons absolument rien touché et limité nos interventions au strict minimum durant les premières semaines. 

 

 

 

Dans quelques jours nous allons enfin pouvoirtravaillerles détails et choisir les plantes qui vont accompagner notre Bonzaï aquatique. Voici le bac tel qu’il est à ce jour. Nous devrons revoir l’espace de droite et remplacer la Limnophila sessiflora que nous avions introduite au début pour lutter contre les algues, par une autre plante

 

Fiche technique:

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 C’est avec un certain plaisir « macro-photographique » que nous abordons à nouveau l’observation de notre bac  » l’Arbre Noir« .
Ces dernières semaines, de nombreux juvéniles aux robes d’une grande diversité ont commencé à déambuler allègrement devant notre objectif.

Voici une femelle Caridina cf.cantonensis-Taïwan Bee Panda  pleine d’oeufs.

…ou encore un de nos juvéniles Tibee les plus intéressants…

Une Tibee Black Shadow se promène avec une bulle d’air accrochée aux antennes

Cette autre Tibee Black Shadow, aux  reflets bleus est d’une singulière  beauté.

Voici un juvénile né de nos croisements successifs qui s’avèrent être très encourageants.

Un mâle Taïwan Bee Panda et un juvénile Taïwan Bee King Kong se régalent avec notre nouvelle nourriture pour invertébrés Shrimp House -Kachiku Shiryo-Kihon

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Lorsque ces nouvelles racines sont arrivées à l’atelier nous avons décidé de nous laisser inspirer par ces nouveaux éléments. Nous avions déjà construit nous-même notre « petit arbre« , mais ici, les deux pièces que nous avons reçues nous ont immédiatement projetés dans nos souvenirs de voyage au japon.

Souhaitant réaliser un véritable paysage miniature avec un arbre  pleureur, se courbant comme celui que vous pouvez voir. L’image ci-dessous qui est  exposée sur les murs de l’atelier, nous  transporte dans la forêt de Shiratani. Suintante d’humidité telle une éponge, cette forêt d’où seraient venus certains des premiers habitants du Japon, est située sur l’île de Yakushima. Elle est entièrement préservée et présente de fortes similitudes avec les jardins japonais tels que nous les connaissons.

Ci-dessous, nous lestons la racine Trees Roots avec une Okho stone et nous la fixons sur la pierre avec du ADA wood tight, conçu sur le principe du fil de jardinage inoxydable et recouvert de matière plastique. Son élasticité, sa solidité et surtout sa couleur sont de précieux atouts pour obtenir un rendu très naturel sans recourir à des subterfuges.

C’est lorsque nous nous approchons du sommet de la montagne et que la cime des arbres commence à apparaître, que cette similitude semble la plus évidente . Nous allons tenter de reproduire, à l’échelle d’un nano- aquarium, l’esprit de cette photographie.

 

Pour cela nous utilisons une paire de ciseaux, de la colle « Super Glue » en gel et deux portions de Weeping moss. La Weeping moss  a l’avantage de vraiment tomber sous la lumière et devrait tout à fait convenir pour la représentation de notre bonzaï aquatique.

 

 

Cependant, aussi belle soit cette mousse, elle s’accroche très mal aux supports que constituent les nombreuses et très fines ramifications de notre racine . L’usage de « Super Glue » gel, s’est par conséquent imposée. Nous procédons branche par branche en prenant soin de bien écraser la mousse humide sur les gouttes de « Super Glue ».

Nous terminons cet assemblage et nous constatons que les deux portions de mousse dont nous disposions  ont été utilisées; quelques branches n’ont pas  pu recevoir de mousse. Nous rectifierons ce manque lorsque la mousse aura trouvé sa forme en immersion  d’ici un mois.

 Délicatement nous procédons à la mise en eau.

 

 

 

 

 

L’aquarium dans lequel nous avons réalisé ce nouveau projet était en eau depuis quelques semaines, la partie technique fera l’objet de notre prochain article.

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Poursuivons notre série Tips « trucs et astuces« . Cette fois-ci, nous désirons fixer des plantes sur une installation de racines Desert Wood, réalisée pour un bac réservé aux crevettes. Nous décidons de disposer des mousses et du microsorum sous la surface de l’eau et d’utiliser cet assemblage de branches pour fixer des plantes à tiges à l’aide de sphaigne du Chili.

La sphaigne est une mousse récoltée dans zones marécageuses. Elle possède des propriétés permettant de nombreuses utilisations. En aquarium, son usage est une véritable innovation. Ce que nous partageons avec vous n’est qu’un échantillon des possibilités que la Sphaigne du Chili peut nous offrir comme champ de créativité dans les articles à venir.

 

 

Après avoir déjà expérimenté avec succès cette méthode pour notre bac » la Petite rivière« ,nous décidonsde prolongericinotre expérience.

Le premier geste à effectuer est d’assembler les racines principales avec du fil de fer de jardinagepour mettre en œuvre ce décor. Nous sommes partisd’une idée assez réaliste pour ce bac à crevette: nous disposons une souche de Desert Wood  d’arbre immergée avecd’élégantes racines Desert wood qui émergent de l’eau. Ainsi, la végétation pourra-t-elle s’installer doucement entre ces deux éléments que sont l’air et l’eau

 

 

 Après avoir fixé les racines principales, nous choisissons de la sphaigne du Chili pour permettre aux plantes de s’enraciner. La sphaigne, utilisée pour la réalisation des murs végétaux, est parfaite pour ce projet. Une partie sera immergée et, comme elle « éponge » parfaitement l’eau de l’aquarium,la partie émergée sera en permanence humide, tout en permettant aux plantes d’avoir leurs racines dans l’eau.

 

 

 

 

 

Sous la surface de l’eau, nous glissons  et calons entre les racines  de la Cladophora aegrophila . Cette pelote d’alguedécoupéeainsi formera,autour des racines, un tapis de mousse qui ravira les crevettes. 

Sans hésiter nous enfonçons la Cladophora aegrophila dans touts les petits interstices,à l’aide d’une pince à planter. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ajoutons également quelques feuilles de Microsorum pteropus sp trident qui devraient s’installer doucement avec le temps. Comme vous pouvez le constater, notreréalisation est faite d’un seul tenant,  et peut être déplacée, ce qui nous facilitera grandement  la surveillance et la maintenance de nos crevettes. 

 

 

 

 

 

 

 

Pour commencer nous fixonssimplement dans la sphaigne quelques brins d’Hydrocotyle leucocephala Nous allons également tester quelques plantes ,comme de la Rotala indica et Polygonum Sao Paulo,afin de donner un côté vraiment sauvage à cette zone humide.

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L’aquariophilie et l’aquascaping se sont considérablement développés avec l’arrivée d’internet et, même si nous y trouvons tout et son contraire, au point parfois de décourager les plus enthousiastes, le web est une plateforme de partage extraordinaire. Sans ces bases d’échanges, jamais cette rubrique n’aurait pu voir le jour.

Aujourd’hui, les plateformes d’échanges ont évolué; les réseaux sociaux permettent de progresser  beaucoup plus vite. C’est dans cet esprit que nous créons cette nouvelle rubrique « Tips », trucs et astuces, afin de vous faire bénéficier de toutes nos trouvailles et de nos expérimentations. Notre atelier est en effet un véritable laboratoire pour les passionnés d’aquariophilie et d’aquascaping. Cette nouvelle rubrique vous permettra, nous l’espérons, avec comme ici, un seul bout de ficelle et quelques branches, de concrétiser vos idées de paysages, même les plus fous. C’est avec la réalisation d’un arbre imaginaire et l’observation de son évolution que nous débutons avec vous  cette rubrique. Les améliorations seront, si besoin est, éventuellement publiées ultérieurement  .

La première chose que nous effectuons est de récupérer des branches de racines araignées que nous avions arrachées. Nous concevons cet arbre en récupérant les restes de simples branches, de prime abord sans intérêt. Elles peuvent précisément nous permettre de réaliser un arbre englouti. Le fait de détacher et non de scier ou couper, est important; cette manipulation offre une authenticité à la forme et nous permet de coller de manière plus naturelle les branches entre elles. Pour effectuer l’assemblage nous utilisons de la super glu en gel (*) et nous maintenons les branches entre elles pendant au moins deux heures avec du fil de fer de jardinage.

Nous  collons les branches avec une super glu en gel*. En effet si vous prenez une glu liquide, l’opération deviendra quasiment impossible en raison de la porosité du bois. Avant de coller, nous prenons le temps de bien choisir la forme que nous souhaitons donner à notre arbre. Nous créons ici un jeune arbre pleureur, avec peu de branches d’apparence frêle. Nous faisons pivoter l’objet sur lui même afin de l’observer sous tout les angles.

 DSCF5778_copyUne fois  notre choix arrêté, nous déposons quelques gouttes de glu en gel * aux points de contact des branches et les serrons fortement, une par une pendant plus de 20 secondes. Après avoir effectué ceci  avec délicatesse, nous consolidons le tout avec du fil de fer de jardinage à l’endroit où nous pouvons le serrer.

 

 

 

 

DSCF5777_copyNous vérifions l’apparence de notre création et nous la laissons sécher pendant au moins deux heures; c’est le temps que nous vous conseillons, car si la super glue gel prend très vite sur les doigts, son utilisation sur des matières poreuses est à effectuer avec minutie et précision. Une fois l’arbre bien solide, nous fixons l’ensemble, toujours à l’aide de la super glue, sur une chute de pierres. Comme pour les racines, nous calons bien le tout  pendant deux heures afin d’être assurés de de la solidité de l’ensemble.

 

 

 (*) Le cyanoacrylate de méthyle est absolument inoffensif pour les plantes, les poissons et les invertébrés. Le cyanoacrylate est utilisé en chirurgie pour coller les objets métalliques aux os, il est donc sans aucun risque en aquariophilie.

_MG_6602_copyNous fixons une Vesicularia X moss; nous l’a découpons en petits morceaux, puis nous la ficelons avec du fil de coton. Ici nous utilisons du fil vert ADA Moss coton, très résistant et vraiment bien approprié à la fixation des mousses sur du bois.

 

_MG_6606_copyRien ne sert de mettre beaucoup de mousse; plus rase elle sera, plus vite elle pourra s’accrocher et prendre une apparence en harmonie avec votre idée.

 

 

_MG_6611_copyMettre une trop grande quantité de mousse, dans l’espoir d’avoir plus vite un aspect d’arbre, serait une erreur car la mousse, au contact avec du bois, ne s’accrochera à ce dernier que si la lumière arrive jusqu’à elle. Privée de lumière elle pourrirait et se détacherait.

Nous reviendrons bien évidemement sur son l’évolution de notre arbre au fil du temps. Cette construction est destinée à un aquarium  privé  que vous découvrirez dans quelques mois…

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L’Arbre Noir aurait pu s’appeler « MAD in France », clin d’œil à notre précédent projet MAD in Taïwan, est le premier bac spécifique que nous installons dans notre nouvel atelier. Alors que depuis 2 ans nous concentrons nos recherches sur notre propre souche de Caridina cantonensis var Pure Black Line, nous avons, par curiosité expérimentale, introduit parmi elles une intruse. De ces croisements ne sont pas nés beaucoup de juvéniles; toutefois six ont vu le jour et se sont bien développées.C’est  avec une certaine curiosité que nous commençons aujourd’hui ce bac minimaliste, créé dans un but d’expérimentation et d’étude du développement de ces naissances inattendues. Si le transfert se passe bien, nous vous ferons bénéficier de nos observations  au fur et à mesure de l’évolution de ces crevettes. Deux types de crevettes bien distincts sont apparus: le premier très sombre, comme vous pouvez le constater ci-dessus . Ci-dessous vous pouvez découvrir  celui à robe noire et taches blanches.

Deux crevettes de ce type sont actuellement en pleine forme dans notre atelier.

Quatre autres juvéniles à la magnifique robe translucide sont également de la partie. En fonction du sexe de nos crevettes, nous compléterons la population du bac avec d’autres juvéniles, comme Pure Black Line où Taïwan Bee, notre choix portant plus vers une expérimentation esthétique  .

La mise en route d’un nouveau projet étant amorcée, voici en quelques minutes l’élaboration de notre substrat:

Nous mettons en place Bacter 100Clear SuperTourmaline BC, Penac W pour aquarium .

Nous déposons un sac de 9 litres entier d’Aquasoil ADA New Amazonia dans le fond du bac  et nous le nivelons à l’aide d’une équerre. Les éléments minimalistes du décor,choisis pour le bien-être des habitants et leur observation, seront quant-à eux d’aspect très naturel.

En attendant le « cyclage » du bac, voici une séquence vidéo :

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