Mémoire

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« Mémoire » est l’aquarium le plus reposant que nous ayons lancé à l’atelier depuis le début de notre installation. C’est un véritable Jardin Zen. Si au commencement il nous a causé quelques soucis avec l’apparition d’algues indésirables, depuis notre Black-out de 8 jours, nous n’avons à effectuer que le strict nécessaire pour aider à son développement.

memoire1-9La fiche technique concernant son entretien et la fertilisation est simple:

– 10% de changement d’eau de conduite soit 18 litres tous les 8 jours. Nous effectuons le changement principalement pour nettoyer le sable situé au premier plan. C’est pour ce bac, le Le seul détail qui nous demande de l’entretien, sous peine de voir l’avant-plan se couvrir des grains d’Aquasoil Ada New amazonia, rapportés en permanence par les Caridinas multidentata.

-16 ml d’Easylife Profito et 16ml de Brighty K ADA par semaine.

– Détail important, nous distribuons la nourriture quotidiennement; cet apport naturel en nitrate nous semble essentiel pour obtenir l’équilibre indispensable .
Par ailleurs , si nous nous absentons pendant plusieurs jours, nous baissons légèrement la durée d’éclairage.

memoire1-13Trônant au coeur de notre atelier cet Iwagumi apporte la sérénité générée par la beauté des pierres.

atelier-12L’abondance de la végétation, qui pourrait de loin paraître organisée, offre dès que l’on s’approche du bac  un spectacle d’une rare  diversité.

memoire1Plantes: Glossostigma elatinoïdes, Eleocharis acicularis, Echinodorus tenellus, Fissidens fontanus-Fox moss, Taxiphyllum alternans- mini Taïwan moss

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Trois semaines après avoir sorti notre Iwagumi du « black-out « , comme nous vous l’avions expliqué dans les articles précédents, il est temps de faire un état des lieux afin de partager avec vous l’efficacité de cette méthode. Nous pouvons dire que la victoire sur la présence de la cyanobactérie est totale, il n’y en a plus trace.

L’aquarium reprend vie à notre grande satisfaction.

La fertilisation, débutée dès la fin du Black Out avec de l’Easy Life Profito + EasyLife Kalium, semble bien convenir. L’Eleocharis acicularis commence à prendre sa place.Toutefois la réapparition d’algues filamenteuses nous a alerté sur un possible déséquilibre Nitrate/Phosphate.

Il nous faut procéder à un test à l’aide des tests Tetra NO3(Nitrate) et PO4 (Phosphate). Les résultats nous révèlent que, malgré la présence de la population et les généreuses distributions de nourriture, les taux de NO3 et PO4 sont à 0 mg/l. Nous décidons de mettre par étape 2,5 ml par jour d’EasyLife Nitro et d’Easylife Fosfo et essayons de surveiller la consommation quotidienne des plantes. C’est en faisant tout pour le bon développement de l‘Eleocharis acicularis que nous réussirons à faire disparaître ces algues indésirables.

Le but d’un aquarium est avant tout d’offrir un spectacle agréable et reposant. Notre choix de population ne nous donne pas satisfaction. Comme nous bénéficions de plusieurs aquariums nous allons intervertir les Sawbwa respendens avec des Simulans. Ce choix plus classique est avant tout décidé pour le bien être de nos sawbwa qui ne semblent pas à leur aise.

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Au fil des jours, cet aquarium prend un caractère vraiment particulier et offre un bonheur contemplatif croissant. Le naturel est accentué par les derniers ajouts de plantes. La Taxiphyllum alternans Mini Taïwan moss que nous avons  intercalé entre les Aku stone du premier plan, renforce considérablement cette impression .Sans aller jusqu’à dire que l’entretien est inexistant, le minéral et le végétal ne demandant absolument aucune interventionnous pouvons apprécier ce paysage en prenant principalement soin des vitres et de la verrerie.Seul le sol ADA, systématiquement rapporté sur le sable La Plata par notre horde de crevettes Multidentata Japonica, perturbe légèrement le décor. Actuellement nous laissons faire la nature. La liberté avec laquelle Echinodorus tenellus se développe nous encourage en ce sens. Eleocharis acicularis,  ne faisant quant à elle absolument aucune distinction de saisons, continue à croitre.Ci-dessus vous pouvez découvrir et observer le développement d’une nouvelle mousse que nous testons. Cette belle Taxiphyllum alternans Mini Taïwan moss  est une nouveauté dans nos aquariums. Comme vous pouvez le constater, elle reste courte, dense et s’accroche très naturellement à son support.À hauteur d’enfant, le paysage se dévoile avec grâce, les plantes accompagnant l’élan des pierres et adoucissant leurs formes anguleuses.À hauteur d’homme, nous pouvons observer les différentes nuances de vert des plantes et envisager un léger éclaircissement de certaines  zones. La densité des plantes nous donne la possibilité d’une première séance photographique .

Aucune autre intervention n’a été nécessaire depuis plus d’un mois en dehors du nettoyage de la verrerie et de changements d’eau réduite à 10% chaque  semaine . Pour ce qui est du nettoyage des pierres, trois escargots Neretina Leopardi s’en chargent efficacement.


Nous vous proposons de découvrir la taille en temps réel et en vidéo.

Mémoire I La taille from Floraquatic on Vimeo.

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Quatre mois sont passés depuis le lancement de notre IwagumiIl est temps de vous en présenter les imagesL’aquarium est enfin stabilisé et bien équilibré;  voici venu le moment de procéder à quelques modification.

La fine Eleocharis acicularis, disposée à l’arrière du bac, renforce l’impression de profondeur. L’élégance avec laquelle elle a poussé confère  une présence puissante à l’Aku stone principale. Les mouvements de la plante avec le courant donnent de plus un rythme vraiment dynamique à l’ensemble du décor.

 

 

 

 

 

 Nous voyons sur la photo ci-dessus  avec quelle vivacité l’Eleocharis acicularis a entouré et magnifié la pierre maitresse. 

Quelques semaines auparavant nous avions fait un test un peu hasardeux. Nous avions mixé de la fissidens que nous avions laissé se positionner à sa guise dans l’aquarium. À notre grande satisfaction, les minuscules brins de Fissidens fontanus se sont fixés dans les anfractuosités des Aku stones. Le rendu obtenu est d’un naturel saisissant.

En revanche le premier plan, occupé par l’Echinodorus tenellus, est presque désertique. La  lenteur de son développement est due à nos choix. Nous voulions limiter l’éclairage et la fertilisation, afin de ne pas avoir une patine disgracieuse sur les Aku stones et limiter l’entretien du bac au strict minimum. 

Nous devons maintenant prendre une décision, soit nous augmentons la fertilisation, soit nous complétons notre plantation. La deuxième option semble être la plus raisonnable.

L’ensemble est vraiment agréable à l’œil . Afin de garder cet aspect et ne surtout pas modifier l’équilibre, nous procédons à un ajout de blocs de pouzzolane recouverts de Taïwan moss. Nous complétons également le tapis d’Echinodorus tenellus avec quelques greffes dUtricularia graminifolia.

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Voici en image l’entretien minimaliste de cet Iwagumi: nous siphonnons les grains d’Aquasoil new Amazonia que nos quarante Caridinas multidentata rapportent sans arrêt le long de la vitre frontale et nous changeons 10% du volume d’eau  une fois par semaine . Nous ajoutons quelques minutes après 16 ml d’EasyLife Profito et d’Easylife Kalium, dose de fertilisant suffisante pour l’eleocharis acicularis; ainsi  les pierres restent-elles  propres et il ne nous reste plus qu’à espérer que cette dose suffise pour l‘utricularia graminifolia.

« Mémoire », notre premier Iwagumi rue Saint-Antoine suit ainsi son chemin pour notre plus grand plaisir.

 

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Plus d’un mois après le lancement de notre aquarium, même si nous parvenons à contenir la progression des algues vertes filamenteuses et de la cyanobactérie, nous avons décidé par soucis d’efficacité, de procéder à un Black-out. Cette méthode, de prime abord surprenante, est bien connue des habitués; c’est sans doute la procédure la plus efficace et la moins onéreuse.

 

Afin d’optimiser cette pratique, vous devez tout d’abord procéder à un grand nettoyage de votre aquarium. Il convient en un premier temps de siphonner toutes les traces visibles de cyanobactéries.

 

 

Vous pouvez ensuite ôter les algues vertes filamenteuses accrochées aux plantes et aux éléments du décor. Pince, brosse et doigts sont alors mis à contribution.

Une fois la majorité des algues retirées, nous vous conseillons d’effectuer un important changement d’eau, de 30 à 50% du volume.

Ceci étant fait , vous pouvez , suivant ce protocole, nourrir vos poissons, couper le CO2e et ensuite occulter, comme vous le voyez sur la photo, entièrement votre aquarium afin de stopper toute possibilité de photosynthèse. Cette technique peut être effectuée en plusieurs étapes. Nous testons ici un black-out total de 10 jours. Cette méthode permet de stresser les plantes ,sans toutefois perturber leur croissance; les algues, quant-à elles, disparaitront .

 

Ici, nous avons recouvert l’aquarium avec des sacs-poubelles en double épaisseur.

 

 

 

10 jours plus tard, nous retirons les sacs et nous effectuons un changement d’eau. Nous réactivons le Co2 et nous commençons immédiatement la fertilisation sur une base nouvelle avecle pack Easy Life:  Easylife Nitro, Easylife Fosfo et Easylife Kalium.

 

 

L’eau est parfaitement limpide. Il n’y a absolument plus trace d’algues vertes ni de cyanobactériesToutefois, durant quelques jours, nousrestons vigilantsEn cas de réapparition des algues, nous baisserons légèrement l’éclairage, avant d’effectuer un black-out d’une durée plus courte,trois jours devraient suffire, si leur retour est trop prononcé .

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Voici plus d’un mois que nous avons mis en eau notre nouvel Iwagumi que nous appellerons « Mémoire ». Il est aujourd’hui temps de publier nos premières photos pour les  partager avec vous. Comme à chaque-fois que nous créons un nouvel  aquarium, des algues apparaissent. Pour lutter contre elles c’est avec la plus grande attention que nous intervenons.

Le premier geste à effectuer est celui de couper toutes les feuilles qui pourrissent ou sont attaquées par les algues. Ici nous avons également découvert des traces de cyanobactérie que nous devons éliminer.

Nous coupons méthodiquement  toutes les plantes abimées et nous siphonnons les premières traces de cyanobactérie afin de limiter sa propagation. Avant un éventuel Black Out, nous décidons de traiter notre aquarium à l’aide de Blue Exit de chez Easy Life, produit très efficace lorsqu’il est utilisé à titre préventif. Nous introduisons dans le bac  un bon nombre d’escargots divers, car, contrairement aux idées reçues,ces petits invertébrés sont extrêmement utiles et ce dès le lancement de l’aquarium. Ils sont nos meilleurs alliés et des baromètres sans faille: si leur nombre devient trop important,ce sera le premier signe d’un déséquilibre qui devra nous alerter.

Nous introduisons un groupe de Swabwa resplendens, dont une bonne partie est née dans notre atelier. Le pic de nitrite est passé inaperçu et après avoir testé notre eau, nous sommes pratiquement certains qu’il n’y a aucun risque. Au contraire, la présence des Swabwa resplendens va nous aider. L’équilibre d’un aquarium étant grandement facilité lorsque la vie s’y installe, c’est également à cet instant que nous introduisons  les premières crevettes dans le bac .

Données techniques :

Cuve 90x45x45, Eclairage Easy Life Paradiso SunnDimm, Verrerie Cal Aqua Lab, Filtration: HAGEN FLUVAL G6 , Chgt d’eau 15%  par semaine.

Fertilisation  au départ:
Easy Life Carbo, Easy Life Kalium, Easy Life Fosfo, Easy Life Nitro

Hardscape : Aku Stone

Substrat: ADA Aquasoil New Amazonia, ADA La Plata Sand

Plantes :

Eleocharis acicularis, Echinodorus tenellus

Animaux :

Swabwa resplendens, Caridina Multidentata.

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Après avoir observé le décor quelques jours, nous décidons de procéder à la mise en eau du bac. Le choix des plantes opéré par Michaël est minimaliste et convient bien au concept. Nous plantons de l’ Echinodorus tenellus et, en arrière plan, aux endroits où nous avions, en un premier temps, installé des petites baguettes, nous ajoutons de l’Eleocharis acicularis plus fine. Disposée à l’arrière du bac, cette dernière renforcera l’impression de profondeur.

Afin de planter plus facilement les végétaux et qu’ils s’ancrent bien dans le sol, nous humidifions celui-ci. Les changements d’eau étant plus importants et plus fréquents que dans un aquarium normal, nous n’utiliserons que de l’eau courante. Cette eau, et c’est une chance, est très douce dans notre région: (KH 4, GH 6 conductivités mesurées après quelques minutes 300 ms).

 

Après avoir soigneusement rincé et nettoyé les pots d’Echinodorus, nous séparons les plants et les disposons de manière régulière sur un plateau. Cette méthode, certes plus fastidieuse à première vue, nous fait gagner un temps précieux lors de la plantation. Cette quantité de plants qui pourrait paraître conséquente, se révèlera encore  insuffisante quelques jours plus tard.

La création d’un Iwagumi, est une opération délicate. Le peu d’espèces de végétaux qui le compose favorise l’apparition d’algues. Afin de les combattre d’entrée, nous ajouterons sans hésiter 10 pots d’Echinodorus. A L’aide d’une  grande pince large et droite nous pouvons les planter en quelques minutes en commençant à les placer de l’avant jusqu’à l’arrière plan de l’aquarium

 

 

Après avoir disposé toutes les plantes, nous remplissons d’eau doucement l’aquarium, en posant le jet d’eau sur la pierre et avec un débit assez faible afin de limiter les remous.

Lorsque la moitié du bac est remplie, nous pouvons déplacer le jet d’eau et augmenter légèrement le débit.

Après avoir atteint le niveau d’eau souhaité, nous mettons le filtre en action et constatons alors, qu’en quelques minutes, l’eau est redevenue limpide et que l’Aquasoil new Amazonia, s’ il est manipulé avec précaution, ne trouble absolument pas l’eau.

Dès la mise en eau,nous taillons l’Eleocharis acicularis au ras du pied. Cette méthode  peut paraître surprenante et « chirurgicale »; elle va permettre à la plante de s’adapter plus vite à ses nouvelles conditions aquatiques. La reprise peut sembler plus longue, mais une fois acclimatée, la plante s’étalera beaucoup plus rapidement.

Nous récupérons les tiges coupées qui flottent dans l’eau. Nous mettons en place le système de diffusion de Co2 et commençons la fertilisation . Ensuite nous ne touchons plus à rien; le bac peut commencer à vivre.

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C’est avec un grand plaisir que nous inaugurons notre nouvel atelier avec un aquarium réalisé collectivement. La visite impromptue des deux  paysagistes aquatiques, Michaël Leroy alias Kirua, pionnier de l’aquascaping en France et de Nicolas Leseur, nous a permis d’installer un aquarium au centre du nouvel espace de l’atelier.

En mémoire de notre premier Iwagumi sp Aku, nous avons simplement demandé à Michaël de monter la base de l’aquarium à partir de pierres que nous n’avions pas encore utilisées: une association d’Aku stone et de Frodo stone. Ces deux pierres s’harmonisant parfaitement, nous avons sans aucun problème procédé à un mix.  

Étape par étape nous préparons le décor, avant de le photographier. Nous le laissons à l’air libre quelques jours afin de l’observer et de pouvoir éventuellement modifier la composition de l’aquarium.

 

 

 

Le premier geste que nous effectuons est de disposer dans le fond du bac la pouzzolane, excellent support bactérien, qui nous permet ici de rehausser le dénivelé, d’économiser l’aquasoil  ADA amazonia et de limiter les zones d’anaérobies.

L’étape la plus longue et délicate est la disposition de la pièce maitresse, nommé Oyaishi.

Oyaishi est la pierre maitresse de la composition. Il faut choisir la plus belle , celle qui a le plus de caractère . Sa hauteur devrait être approximativement aux 2/3 tiers de de celle de l’aquarium. Son inclinaison, dans le cens du courant devrait renforcer  l’impression cinétique du paysage.


Nous installons ensuite la deuxième pierre: Fukuishi . Choisissons la un peu plus petite, mais dela même texture et de la même couleur qu’Oyaishi.

 Des pierres de moindre importance, des Soeishi  sont disposées autour.

C’est une plus petite pierre qui est souvent placé juste à coté de l’Oyaishi. Son rôle est de souligner la beauté et la présence de cette dernière. 

Nous terminons maintenant cette installation en ajoutant quelques suteishi

Suteishi (Pierre Sacrificielle)

C’est une petite pierre qui peut être disposée en retrait de la composition principale. Elle pourra être temporairement engloutie par la végétation. Son rôle est d’apporter élégance et subtilité.

Comme nous allons étaler une plage de sable au premier plan, nous séparons la zone qui sera plantée de celle de la partie sableuse à l’aide depetites pierres qui seront englouties. Des cartons nous permettent de vider les deux sacs d’Aquasoil sans que les sols ne se mélangent.

Une fois ceci effectué nous pouvons retirer les cartons et commencer à réfléchir à la plantation.Pour représenter un futur rideau de plantes à tiges,nous installons dès maintenant  des petites baguettes .

 

Le choix de plantes devra servir la composition. Nous privilégierons un choix minimaliste.

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