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Floraquatic

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L’atelier a commencé à fonctionner avec deux bacs assez particuliers, qui ont marqué le début de la rubrique Articles et Médias. Nous allons avant de commencer de nouveaux projets, garder une trace de ses deux premières réalisations. Le premier projet que nous allons partager avec vous est Halloween sur l’Amazone. En effet l’iwagumi sp l Aku  sera même entièrement renouvelé sans toucher à aucune pierre. Ce sera le propos d’une nouvelle série d’articles. En attendant voici, étape par étape, la méthode pour photographier un aquarium. C’est l’occasion pour nous d’ouvrir une nouvelle rubrique photographie que nous appelerons Le Studio.

Il est coutume de dire que la photographie parle toutes les langues et que, si au sens étymologique du terme, photographie signifie « l’écriture de la lumière », il existe plusieurs approches: la photographie de studio, d’architecture, celle du portrait, de sport, d’action, de mode, de streetphotography, de photographie sous-marine, ou de macrophotographie pour ne siter que ces exemples.

Les modes de prises de vue pouvant varier, toutes ces approches sont souvent bien différentes. Dans une image prise à main levée avec un objectif grand angle, pour laquelle seuls les mouvements et le décor vont constituer l’instant décisif et où une photographie d’architecture où l’appareil de grand format posé sur un trépied, cherchera à recréer la forme  géométrique d’une construction de l’homme pour se rapprocher au plus près du dessin, ou encore dans une photographie de portrait, on peut mettre en valeur la personnalité d’un être vivant, avec parfois un certain jeu entre celui qui prend et celui qui est pris en photographie.

Ce qui fait le lien entre toutes ces pratiques différentes est simple : un outil, enregistre ce que l’oeil a vu et immortalise un moment, qu’il soit celui d’une statue immuable où le premier sourire, si fugace soit-t-il, d’un enfant.

Avant d’être une pratique technique, il ya  la volonté d’enregistrer quelque chose de particulier. C’est là que la photographie d’aquarium intéresse notre propos. Nous verrons ultérieurement que savoir photographier l’infiniment petit demande quelques investissements materiels. De plus la photographie de poissons demande, une certaine dextérité afind de prendre le cliché au bon moment. Il faut savoir rester parfois invisible, comme le fait un photographe de rue. 

Photographier un paysage aquatique va avant tout chose demander une bonne préparation de l’aquarium. Cette mise en situation est la chose la plus importante pour réaliser « la » bonne photo qui immortalisera votre paysage. Le matériel photo en devient secondaire. Même si vous voyez ci-dessus un équipement de professionnel, nous allons réaliser toutes les prises de vue avec un petit compact numérique. Nous constatons que quelque soit l’appareil, si l’aquarium est bien préparé la photo vous le rendra, votre matériel ne faisant ni le paysage, ni la composition, ni la taille des plantes ni le choix de la population.

Nous vivons dans le monde de l’image, qu’y a-t-il de plus parlant qu’une bonne photographie de ce qui nous a animés et captivés pendant des mois? Pour que nos proches, qui nous regardent parfois d’un drôle d’oeil en nous voyant assis face à une vitre pendant des heures et qui peuvent même nous trouver bizarres, enfin peut être nous comprennent. Cette « Photo Finish » nous permettra de partager avec tous ce qui nous a animés pendant des mois. 

Nous reviendront bienttôt sur les bouts de cartons, plexiglas, équerres récupérée, bouts de ficelle, pince à dessin et autres bouts ficelles qui nous permettent de créer très simplement un studio maison digne des plus grands studios de prise vue… pour nous concentrer d’abord non pas sur ce qui va entourer le bac lors de la prise de vue, mais du contenant. 

 

  • Il faut, avant toute choses penser, quelques semaines avant la prise de vues final,  à ce que vous aimeriez mettre en avant dans votre aquarium. et aux éléments qui mériteraient peut-être un petit nettoyage. Ne toucher à rien avant la prise de vue reste cependant la meilleure chose à faire.
  • Pour ceci, à l’atelier nous utilisons un produit entièrement naturel: l’escargot. Les Neritinas Pulligera et Turrita sont les plus efficaces. Ils ne laissent aucune trace d’oeuf sur les racines et les pierres.

Pour être sur d’avoir un bac absolument exempt de toutes traces indésirables sur les feuilles, nous utilisons un produit très efficace, le Phyton Git par ADA. Nous étions assez sceptiques au vu de la petite taille des flacons et de leur prix, mais pour être honnêtes, sur notre bac sp AKu de vilaines petites algues brunes s’étaient incrustées et rien n’était efficace, pas plus que la présence d’escargots et de crevettes, ni la tailles, rien…. en dernier recours nous avons utilisé le flacon de Phyton Git et mis les 16 gouttes pour les 160 litres  juste après un changement d’eau. Trois jours plus tard il n’y avait plus trace d’algues brunes. Le Phyton Git est un produit 100% naturel, aucune réaction négative ni mort des être vivants n’était à signaler/

 

 

 

Une fois le bac conditionné, la préparation pour  la prise de vue finale va se dérouler sur une semaine. Rassurez-vous, la prise de photo ne dure pas huit jours, mais quelques secondes. Par contre ce moment palpitant, où nous allons enfin pouvoir sublimer un paysage, garder une trace, va devenir une expérience vraiment passionnante.

Prenez un soin particulier de votre aquarium un mois avant la prise de vues, ne touchez plus à rien, nettoyer régulièrement vos vitres, changez l’eau aussi plus que de coutume et ne taillez plus vos plantes de manière importante. Pour avoir l’eau la plus limpide possible nous utilisons de l’Easy Life Filtre Liquide.

 À ce moment vous allez pouvoir couper discrètement les plantes à pousses rapides et observer leur comportement. Repérez la hauteur de la taille et notez combien de temps il lui faut pour atteindre la hauteur qui vous convient. Prendre une photo de face du bac à cet instant vous permet de voir exactement ce qu’il faut faire disparaître ou au contraire mettre en valeur. Une fois tout ceci fait, vous êtes prêt à agir. Il ne vous reste plus qu’à préparer votre attirail de studio maison pour quelques euros et surtout quelques bonnes idées , que nous partagerons avec vous prochainement. 

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Depuis quelques semaines le bac semble avoir trouvé son rythme de croisière et nous commençons à imaginer l’aspect final de ce décor constitué de Desert Wood Des racines agencées naturellement servent de terrain de jeu à de superbes crevettes, toutes nées dans notre atelier. Nous voulons vous faire comprendre et vous démontrer qu’on peut tout à fait maintenir et reproduire des caridinas cantonensis var Taïwan bee dans un aquarium paysagé.

Voici un aquarium simple qui nous permet de contempler un véritable tronçon de rivière dans notre atelier et d’observer la reproduction ainsi que la selection par la même occasion. Voici un véritable bac Low Tech, ne demandant que très peu d’entretien et qui se gère quasiment tout seul. Ce qui est un rêve pour beaucoup d’aquariophiles et aquascapers.

Comme nous vous l’avons déjà précisé la population augmente de façon importante et nous avons la joie de découvrir des juvéniles, parfois hors normes, presque sur chaque grain de sable… Nous reviendrons d’ici deux à trois mois, lorsque nous devrons sélectionner notre souche, sur ce que nous avons fait et introduit dans ce bac expérimental. Nous sommes sur la bonne voie pour pouvoir d’ici quelques moisprétendre avoir notre propre souche de CRS/CBS de selection et peut-être partager avec vous ces crevettes qui, si tout va bien, devraient, pour certaines, passer de l’Atelier à la Shrimp Room

C’est avec plaisir que nous partageons avec vous ce nouveau portfolio, accompagné de la fiche technique du bac afin de vous rappeler les détails matériels qui nous permettent de mener à bien ce projet. 

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Le monde du paysage Aquatique et de l’Aquariophilie a été marqué cette année par un événement majeur: la réalisation des deux plus grands aquariums publics plantés au monde. Réalisés par Takashi Amano et son équipe, ces deux bacs qui, dans l’entrée du Sumida Aquarium de Tokyo, éblouissent les visiteurs sont deux prouesses techniques et esthétiques. Avant de revenir en détails sur chacun d’entre eux. Faisons une petite visite de cet aquarium public situé au pied de le plus grande tour de Tokyo: la Sky Tree Tower.

Que dire de plus, seules les photographies avec le public à côté peuvent rendre l’échelle de ces paysages aquatiques hors normes.

Envoûtant, entre rêve et réalité, ces bacs de 4 mètres et 7 mètres de long respectivement sont des réalisations extraordinaires qui plongent littéralement le public dans un morceau de rivière pour l’un et dans un paysage imaginaire pour l’autre.

Nous reviendrons très  bientôt sur ces deux aquariums hors du commun. Une deuxième visite a été nécessaire afin de pouvoir photographier et filmer ses oeuvres vivantes en détails. Ce sont simplement les deux plus grands aquariums plantés au monde.

Chose rarissime, les coulisses de ces aquariums sont visibles. Nous pouvons observer les personnes qui sont en charge du vivant et également le stock de plantes nécessaires aux entretiens réguliers de ces monstres.

Des petits aquariums expliquant l’importance de la diversité aquatique japonaise sont également très éducatifs et sont présentés aux publics de tous âges.

Ici des Rhinogobius Ogasawaraensis, espèce indigène.

Une partie avec des paludariums met en avant l’intérêt grandissant du public pour la maintenance d’aquarium de ce type, les petits batraciens attirent beaucoup de regards.

Comme tous grands aquariums publics dignes de ce nom, la partie eau de mer, avec son spectacle de couleur, ses méduses volantes, ses coraux somptueux et ses spectacles de petits pingouins font sensation auprès du public.

Découvrez le reportage sur Takashi Amano et les aquarium géants de Sumida, sous-titré par Aquascaping FR qui ont travaillé dur pour vous proposer ce reportage!

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Le premier contact se fait par téléphone, puis Grégoire Wolinski nous ouvre les portes de son appartement dans le Val de Marne. Chez lui, l’accueil est chaleureux et la passion semble hanter les lieux. Connu sous le pseudo de Ceed, après avoir passé une année a réaliser des dizaines d’aquariums pour le magasin Truffaut Ivry, Grégoire vient de monter son entreprise de création et d’entretien d’aquarium: Aquaceed.

Connu dans le monde des paysages aquatiques pour ses réalisations personnelles et ses prises de risques artistique. Grégoire est aussi un professionnel qui vit de sa passion. Une chose rare et qui mérite qu’on s’y attarde. Car c’est grâce à ce genre de personne, habité par la nature, l’eau, les bords de rivières depuis sa plus tendre enfance que la passion de l’Aquascaping se transmet aujourd’hui dans des maisons, des appartements qui, à priori n’étaient pas forcément disposés à cela. 


Aquascaper

Avant toute chose Grégoire est un aquascaper et pas des moindres puisqu’il gagne chaque année de nombreux concours dans toutes les catégories. Du CAPA aux Nano Polish Contest ses aquariums font l’unanimité des amateurs et des connaisseurs éclairés.

Grégoire a grandi en Pologne, au bord d’une rivière et si déjà il aime passer des heures le nez collé à la vitre de l’aquarium d’un de ses voisins, ce n’est que plus bien plus tard, en s’installant entre Paris et la Marne, à Champigny, qu’il se passionnera pour les paysages aquatiques.
La vie citadine, la quête d’une nature passée le plongera directement dans la passion des aquariums naturels. C’est avec une grande soif de connaissance et de partage que Grégoire va franchir très rapidement les étapes et en deux ans devenir une des figures de proues du paysage aquatique français.

The Slow Death of a Root


Installation d’Aquarium Naturel chez des particuliers

Puis de fil en aguille l’idée se précise, après avoir fait ses armes dans divers enseignes parisienne tel que Turffaut Ivry et réalisés des dizaines d’aquariums, c’est décidé Grégoire ouvre son site officiel. Partager sa passion et rendre accessible à tous le concept de l’Aquarium Naturel est l’élément fondateur du choix qui l’amène à monter son entreprise Aquaceed, littéralement « la graine aquatique ».

C’est avec talent et professionnalisme que Grégoire Wolinski conçoit, installe et entretient les aquariums de ses clients.
En s’adaptant aux contraintes des lieux, au choix de ses clients, Grégoire arrive à apporter de vrais bouts de rivière dans des lieux qui a priori n’y étaient pas destinées.
Avec un grand professionnalisme ces aquariums, pensés pour être simple à entretenir et pour avoir en permanence une esthétique irréprochable sont à chaque fois surprenants de cohérence, de simplicité et de beauté.


Entretien

Réalisé souvent en connaissance des disponibilités, des contraintes et des envies de ses clients, l’entreprise Aquaceed vous conseillera pour entretenir régulièrement votre aquarium et si vous le souhaitez, de le faire pour vous, ce qui est alors la garantie d’avoir dans votre salon, votre bureau où autre pièce, un véritable bout de nature devant vous, pour ceux qui ont la chance de l’avoir vu, de véritable création artistique vivante.


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Pouvoir rencontrer et parler avec l’auteur, entre autre, d’Ashy Range et de Towering Peak fût pour nous un moment inoubliable. Loin d’être connu par tous, l’auteur de ces aquariums qui furent pour beaucoup des révélations, Chow Waï Sun alias Dave Chow nous a  accordé plus qu’une interview, une véritable rencontre lors de la NA Party, qui nous a vraiment bouleversé et qui a continué par internet.

 

Floraquatic: Monsieur Chow

  tout d’abord bonjour, nous voudrions déjà vous remercier de nous accorder ce long moment et de nous offrir cette opportunité de présenter votre travail et votre vision de l’aquascaping en France. 

 Nous avons eu la chance de nous rencontrer lors de la cérémonie de l’IAPLC 2012, cet échange vraiment sympathique et simple nous a démontré que malgré votre talent et votre reconnaissance dans le monde vous étiez quelques-un de très humble avec une véritable philosophie.  Connu par toute la scène des paysagistes passionnés du monde entier, vos aquariums font l’unanimité, l’importance de la diffusion par internet, votre action avec la CAU et le prestige de l’IAPLC y sont pour beaucoup.

Malgré cela, pour les Français qui ne vous connaissent pas pourriez-vous nous parler un petit peu de vous? 

Floraquatic: Commençons par des questions classiques comme votre âge, votre nationalité et depuis quand pratiquez-vous les paysages aquatiques?

DC: Bonjour, je m’appel Dave Chow et j’ai actuellement 46 ans. Je suis un Chinois qui vit à Hong Kong, je suis designer aquatique de métier et j’ai également une boutique spécialisée à Mongkok à Hong Kong. J’ai commencé l’Aquascaping il y a 11 ans.

Floraquatic:  Vous avez commencé l’aquariophile en maintenant des poissons tropicaux, mais comment êtes-vous devenu un passionné de paysage aquatique et êtes-vous devenu un des leaders mondiaux de ce mouvement?

En 2007 Dave Chow rentre dans l’histoire des paysages aquatiques avec Ashy Range, cet aquarium exemplaire va faire l’unanimité, que ce soit lors de L’IAPLC où de l’AGA.

DC: Comme vous le dites, j’ai débuté en maintenant des poissons tropicaux. Ayant eu une formation de designer en publicité, j’ai dès le départ porté une attention particulière à mes décors. Lorsque j’ai découvert les aquariums plantés dans la rue spécialisée de Hongkong, avec des scènes incroyables de plantes qui bullaient et l’ondulation de l’eau sous la surface, j’ai été immédiatement captivé. Je me suis acheté un livre référence puis j’ai beaucoup questionné un des responsables d’une boutique. , après quelques mois, j’ai commencé tout de suite avec un aquarium d’1m50.

Floraquatic: Vous êtes également reconnu pour tenir une des boutiques les plus célèbres dans le monde de l’aquascaping comment l’avez-vous appelé et pourquoi cela?

DC:  Merci pour ces remarques, le magasin s’appelle Aqua Art en anglais, ce qui signifie que Nous réalisons des aquariums comme un Art! C’est notre philosophie dans le business.

Floraquatic: Combien d’aquariums maintenez -vous là-bas et à quoi servent- ils?

DC: Nous tenons à peu près trente aquariums, la plupart servent pour la vente de plantes aquatiques, certains pour les poissons, et les autres sont des décors que nous vendons déjà réalisés.

Floraquatic:  Est-ce que vous avez le temps de vous occuper d’un aquarium chez vous?

DC: C’est une question qui me fait honte car non je n’ai plus d’aquarium chez moi, je suis tellement pris par mon travail, entre les bacs des clients et la boutique, que je n’ai plus le temps de tenir un aquarium chez moi.

Floraquatic: Combien de temps consacrez-vous à votre projet personnel destiné aux compétitions annuelles?

DC: C’est finalement très peu de temps, je peux lui consacrer deux heures maximum par semaine.

Séquence jardinage aquatique dans sa boutique Aqua Art à Hong Kong

  • Quelques questions techniques:

Floraquatic:  Est-ce que la lumière est un point important pour vous?

 DCC’est un point très important, je le place en premier , c’est le point essentiel à mes yeux. Actuellement je suggère d’utiliser 2 T5 HO 24w pendants 8 heures par jour et une lampe HQI de 150w pendant 2/3 heures par jour pour un aquarium de 60 cm

 Floraquatic:  Est-ce que la filtration est quelque chose important pour vous? Que recommandez-vous comme rapport puissance/taille? Quel type de média de filtration utilisez-vous?

DC: C’est en effet très important je le place en troisième place pour une maintenance réussie. Une pompe capable de faire circuler réellement 4 x le volume d’eau du bac par heure est la garantie du succès. J’utilise principalement des anneaux de céramique et du charbon lors du démarrage.

Floraquatic:  En répondant à nos questions vous nous citez le point le plus important: la lumière, le troisième: la filtration. Mais alors quel est le deuxième point le plus important pour vous?

DC: Pour nous en Asie du sud-est, l’été la température de l’eau peut monter à 33°c très facilement. Ce point est donc un très gros souci pour les aquariums. Nous parvenons à réduire la température avec l’air conditionné pour les petits volumes, mais pour les gros volumes nous utilisons des refroidisseurs.

Floraquatic: quel type de substrat utilisez-vous?

DC: J’ai l’habitude d’utiliser de l’Aquasoil New Amazonia pour tous mes bacs plantés.

Floraquatic:  Vos plantes sont toujours en pleine forme; de par votre expérience et vos observations, que pourriez-vous dire à un débutant?

DC: La période de démarrage et très importante, si vous voulez partir sur de bonnes bases, changez deux fois l’eau par semaine pendant les premiers mois et invitez des Otocinclus macrospilus ainsi que des crevettes Amano ( Multidentata )

Floraquatic:  Quel type de fertilisation préférez vous utiliser, quand et comment commencez-vous?

DC: J’ai pris l’habitude de prendre de l’ADA Step 3, Brighty K et Spécial Light pour mes aquariums. Je commence après un mois de démarrage. et je rajoute les engrais après chaque changement d’eau, aux doses préconisées par le fabricant.

Floraquatic: Les algues semblent absentes de vos aquariums, comment faites vous et si vous en avez quel est votre réaction?

 DCC’est dû à la régularité des changements d’eau, le peu de poissons, et le peu de nourriture. Tous ces paramètres sont un ensemble, le point d’équilibre atteint les algues auront du mal à s’installer…


  • Le décor et le squelette des paysages aquatiques :

Floraquatic:  Vous êtes inspirés par la nature et également il semble que vous soyez un excellent dessinateur. Pouvez-vous nous dire quels sont vos sources d’inspirations et ce que vous recommandez à quelqu’un qui commence?

DC: En effet j’aime dessiner un décor avant de commencer un paysage aquatique. C’est une habitude que j’ai prise depuis que j’ai étudié à l’institut de design car il aide mes idées à prendre forme, avant de devenir réel, un dessin et extrêmement concrétisant. Je conseille également d’ouvrir des livres de paysages, d’observer dans la nature, après cela des paysages aquatiques originaux peuvent être créés.

Floraquatic:  Pouvez-vous partager avec nous un paysage aquatique réalisé d’après un croquis?

DCBien sur ! Comme vous le constatez ci dessous, ce bac Towering Peak est l’aquarium qui a obtenu la médaille de Bronze  lors de l’IAPLC 2009 et finit troisième lors de l’AGA International Aquascaping Contest 2009.

Le croquis du projet

L’aquarium réalisé d’après le croquis

Floraquatic:  À la fin, lorsque les plantes et le paysage sont en place, la dernière et l’unique trace pour partager un aquarium avec le reste du monde c’est la photographie:

la photographie est un must dans notre hobby aujourd’hui, comme un prolongement naturel qui sublime le sentiment qu’un paysage peut apporter et garder une trace. Malheureusement tout le monde n’est pas à l’aise avec un appareil photo… votre ami Gary Wu est un maître. Alors est-ce que vous travaillez avec lui dès que vos nouveaux projets se dessinent où intervient-il uniquement à la fin lors de la prise de vues finale?

DC: Comme vous le dites la photographie est devenue une partie importante dans l’art du paysage aquatique depuis ces dernières années. En ce qui me concerne je passe en effet un coup de fil à mon ami Gary pour lui demander quand est-ce qu’il aura le temps de passer. Après cela je prépare mon aquarium afin qu’il soit prêt à être photographié. Depuis quelque temps d’ailleurs, je travaille avec lui lors de l’élaboration d’un paysage afin de penser en effet à la façon dont on peut créer un décor facile à photographier.

Floraquatic: Combien de temps cela prend pour préparer la photo finale?

DC: Habituellement cela prend à peu près huit jours pour tout organiser et prendre la photographie finale.

  • Concernant votre philosophie: 

Floraquatic:  qu’est-ce qui vous a le plus influencé ?

DC: Je dois dire Monsieur Amano, parce qu’il a été la première personne qui a changé la vision d’un aquarium planté en un paysage aquatique avec un sentiment vraiment naturel.

Floraquatic:  Est-ce que vous pensez que le cinéma, la musique, les livres, l’art en général sont importants pour la créativité?

DC: Cela dépend de chacun d’entre nous. J’aime penser à une nouvelle idée quand mes yeux sont ouverts, cela signifie que j’aime chercher l’inspiration dans mes occupations quotidiennes.

Floraquatic: Lorsque l’on regarde vos aquariums on sent une véritable ligne, on sent le chaos, mais organisé, ce qui est proche de la nature. L’organisation semble si naturelle que la nature pourrait s’inspirer de certains de vos bacs.

Floraquatic: Est-ce que vous avez beaucoup pratiqué avant d’obtenir ce rendu?

DC: Je n’ai jamais pratiqué, je pense que toutes les choses naturelles du monde ne sont pas en compétition mais s’équilibre d’elle-même. C’est en la nature que je crois.

Les paysages aquatiques peuvent apparaître au premier regard comme une pratique solitaire mais en fait l’esprit de communauté est très important. Par le partage et les échanges la qualité des projets augmente sans cesse. La CAU ( Creativ Aquascape Union) a été un des groupes les plus influents dans le monde pour l’aquascaping. Il y a quelques mois vous avez annoncé la fin d’une étape juste après la publication de votre livre collectif  » A piece of living Art » , livre préfacé par Takashi Amano. Cela ressemble à un véritable hommage aux travaux que vous avez réalisés ensemble.

Floraquatic:  Que diriez-vous à un jeune aquascaper qui veut travailler en groupe?

DC: La CAU n’est pas terminée, elle va ressurgir avec un nouveau projet, un nouvel épisode. Certains d’entre nous sont si occupés par leur propre business, qu’ils doivent nous quitter, mais les membres fondateurs que sommes Gary Wu et moi-même sommes toujours là, certains vont donc partir, d’autres vont nous rejoindre. Dans un futur proche vous verrez notre nouveau visage. la Creative Aquascape Union agit comme une plateforme pour discuter et aider chacun des membres à progresser. Le fait d’être également entre amis de s’encourager dans nos projets liés à l’aquascaping. Je pense que les plus jeunes devraient se regrouper entre amis, cet esprit étant la chose la plus importante, beaucoup plus que l’esprit de compétition.

  • Pour terminer:

Floraquatic:  Auriez-vous une chose spécifique à dire à un débutant, ou bien même à un paysagiste confirmé qui aurait soif d’apprendre?

 DCJe dirais  » aussi grande est votre idée, alors aussi grand sera votre univers » 

Floraquatic: Un grand merci de nous avoir accordé autant de votre temps !

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Mad In Taïwan

Aquarium Floraquatic 90x45x45

Filtration Fluval G6 

Rampe Paradiso Easy Life graduable +  6 T5 14 w Philips HE865

Sans Co2 et sans engrais

Décor:

Lot de 10 Racines Desert Wood + 2 sac 9 L ADA Aquasoil New Amazonia + 1 Sac de Sable ADA Mekong Sand S 8kg  + ADA La Plata Sand  2 kg

Plantes: Crinum calamistratum, Vallisneria nanaCryptocorne crispatula, Riccardia chamedryfoliaVesicularia MontagneiTaxiphyllum sp. – Spiky Moss

Invertébrés: caridina cantonensis var Taïwan Bee + cardina cantonensis black crystal grade A à SS 

Clithon sp Black antenna et Pulligera Black Racing

Produits utilisés:  Shirakura Mineral StoneShirakura White Mineral PowderMironekuton Pulver

Paramêtres :  PH 6 KH 0 GH 5 conductivité:  +- 300 ms

Cette galerie est présente dans l’article suivant : Mad in Taïwan / Journal

Le Parc Oriental du Maulévrier Crée par Alexandre MARCEL en 1899.

Suite à notre premier passage, à l’automne dernier,  dans un des parcs Japonais les plus somptueux qu’il nous soit donné à voir en France, le Parc Oriental du Maulévrier, nous sommes retournés faire une promenade photographique lors de l’explosion de vie qui a lieu chaque année au mois d’avril. Durant quelques jours, les cerisiers fleurissent, signalant l’arrivée du printemps et devançant de quelques jours les érables et les jonquilles sauvages.

Avant de partager avec vous les images que nous avons éditées, voici un petit rappel historique de ce parc si particulier.

Architecte parisien, il fût lauréat de nombreux concours et prix internationaux à la fin du XIXe siècle, Alexandre MARCEL se passionna, comme le voulait la mode de l’époque, pour l’orientalisme et plus particulièrement le japonisme.

En 1899, Alexandre MARCEL termine à Paris, rue de Babylone, une salle des fêtes aux décors japonais destinée au directeur du «Bon Marché» (devenue en 1931 le cinéma «la Pagode»).

Cette même année, il épouse Madeleine BERGERE et aménage pour sa nouvelle famille autour du château Colbert un jardin à la française, un verger, un potager sur les bords de la rivière «La Moine» dont les eaux sont désormais retenues par un barrage. Il commence alors à construire un jardin qu’il appelle «paysage japonais», c’est ce jardin que nous nous attacherons à suivre en image aux fils des saisons.

Voici donc le printemps. Avec les premiers rayons de soleil tant attendus les cerisiers japonais annoncent le renouveau. Les jonquilles sauvages vont suivre quelques jours plus tard, les érables quand à eux commencent à dévelloper leurs premières feuilles, parfois d’un rouge parfois flamboyant.

Dire que nous n’avons jamais cessé d’être attirés par le végétal et que notre intérêt pour la nature a toujours été présent ne serait pas tout à fait vrai, car c’est grâce à l’infiniment petit des aquariums plantés, par ces tableaux de nature miniature, que nous avons appris à ré ouvrir les yeux.

Depuis, seuls, face à la nature nous réapprenons à voir, à observer. Ce sont les souvenirs, les images de cette nature qui nous inspire, que nous essayons finalement de reproduire, avec plus ou moins de dextérité, dans un espace délimité par les parois de verre et les contraintes liées à l’eau de nos aquariums. Si internet regorge de photographies de bacs splendides nous permettant de trouver les bonnes combinaisons de plantes, de taille, de disposition, de photos de paysages extraordinaires, rien ne vaut l’observation de la nature en situation, nature même la plus dépouillée.

Le bois, le minéral et la diversité des végétaux aujourd’hui disponible nous offrent une palette de création extraordinaire.

Présenté la première fois pour le jour d’Halloween, ce bac sanguinolent continue son petit bonhomme de chemin et c’est avec plaisir que nous vous présentons, étapes par étapes son élaboration afin de vous montrer qu’un bac simple, peut devenir un véritable bonheur pour vos poissons et également pour vos yeux.

Après avoir posé un décor à base de 3 racines Araignées et une fois la séquence de « trempage » de celle-ci effectué nous allons commencer à mettre en place le substrat.

Nous disposons un film plastique assez épais qui va nous permettre de délimiter la partie « sol complet » pour les plantes, de la partie « sol décoratif » qui va créer une perspective visuelle, dans ce cas précis plutôt une variation de matière.

La partie réservée à la plantation reçoit de l’Aquasoil ADA new Amazonia. Ce sol, déjà enrichi, lourd, et permettant une excellente circulation de l’eau va nous aider à planter et lancer ce bac très planté sans encombre.

Une pouzzolane noire de deux granulométries est utilisé pour créer un avant-plan sombre et minéral qui devrait trancher avec les couleurs des plantes.

Le schéma de plantation, qui n’est pas forcément définitif, a quand même été réfléchi, adapté au décor et c’est donc après avoir réalisé un croquis virtuel que nous allons commencer à planter. Le schéma montre bien que nous avons essayé de disposer les plantes d’une façon géométrique, pour renforcer l’effet naturel nous les avons disposé, de manière asymétrique et et à trois endroits différents. Le Lotus tiger rouge, étant lui mis seul au tiers gauche de l’aquarium de la longueur et de la profondeur, les grandes tiges de cette plante particulière devraient soutenir visuellement les branches des racines Araignées. De l’Hygrophila pinnatifada est accroché sur celles-ci à l’aide de fils de coton.

À l’aide d’une pince large droite nous allons planter par massif en suivant notre plan du premier plan au fond de l’aquarium. La technique pour planter fera l’objet d’article particulier. Afin de ne pas commettre d’erreur de zone de plantation et ne pas déplanter intempestivement, en risquant de déstabiliser le système, certaines plantes seront plantées quelques jours plus tard, le temps de laisser les plantes à tiges prendre leurs formes immergées.

Le secret pour une végétation chatoyante? Un entretien bi-mensuel régulier, un éclairage important mais surtout pas excessif, ici 6 T5  de 24w dont 4 Osram HO 865, 2 Giesmann Aquaflora et surtout une fertilisation adéquate et dosée de manière assez précise en suivant à la lettre le mode d’emploi.

Une fois n’est pas coutume … voici donc un article aussi simple qu’est finalement l’application de la fertilisation Easy Life.


Nous avons dès le départ choisit le Pack Easy Life et en fait nous dosons exactement les doses indiquées par le fabricant…et lorsque l’on regarde tous les flacons…on se rend compte très rapidement qu’Easy Life, marque hollandaise de renom, a décidé de choisir la simplicité puisque mis à part l’Easy Carbo qui peut être utilisé quotidiennement, le reste est à utiliser de manière hebdomadaire. Pour être le plus efficace nous recommandons logiquement de procéder à cette fertilisation après les changements d’eau, il est toutefois important d’observer 2/3 jours d’observation après les tailles importantes  afin de ne pas favoriser les algues au détriment des plantes.

Les doses ne peuvent être plus simples: pour 100 litres = 10 ml que ce soit le Profito, le Ferro où le Kalium que nous utilisons dès le début. Pour doser soit nous utilisons les bouchons doseurs fournis, soit nous nous servons de flacon, type flacon pour savon liquide, une poussée correspondant à 1 ml, il est simplissime et très pratique de conserver et distribuer ses fertilisants ainsi.

L’eau va se troubler quelques heures, veillez à ce moment-là à avoir  un bon brassage dans l’aquarium afin que des fertilisants ne stagnent pas à un endroit en particulier et rincez votre bouchon dans l’aquarium. Nous rajoutons également à dose homéopathique de l’Algues Exit soit 5ml tous les 15 jours, les algues vertes restent ainsi sous contrôle et les plantes ne semblent absolument souffrir…nous ne changerons donc pour rien au monde une équipe qui gagne! 

Une des joies du jardinage aquatique est la taille des plantes. Le bonheur de pouvoir contempler et observer l’évolution du décor de son aquarium en intervenant, en fonction de ses envies pour donner à son bac telle où telle direction, est un moment particulièrement plaisant. La taille des plantes est plus ou moins spécifique en fonction de leur nature propre et parfois en réaction à leur environnement direct.

Cela demande de l’observation et de l’adaptation. Ici nous allons voir ce qui nous pousse à choisir telle ou telle intervention. Comme lors de la conception du Jardin Aquatique en mouvement, nous avons décidé de laisser les plantes s’installer librement.

Notre intervention va se cantonner à simplement favoriser le développement une plante au profit d’une autre ou bien de souligner une partie du décor.

Le laisser aller sous contrôle, le chaos, de nos choix de plantation, organisés par l’observation réelle des plantes dans l’aquarium et non pas par des choix prédéfinis sur la feuille de papier est le leitmotiv de ce projet entre Aquarium du type Hollandais et bac du type Japonais.

Nous avons dans ce premier article décidé de simplement creuser la perspective à gauche afin d’accompagner et souligner les racines.
Afin de ne pas trop fragiliser l’équilibre de l’aquarium encore jeune en taillant et donc en faisant souffrir trop de plantes d’un coup, nous allons donc nous occuper plus particulièrement de tailler la Rotala indica qui a tendance à partir un petit peu dans toutes les directions.

Comme nous avons testé cette plante, connu pour être une plante d’arrière-plan, en premier plan, nous allons donc la tailler très court et replanter les têtes.


Voici une video montrant comment nous avons en quelques minutes creusé ce passage, taillé  et densifié les deux massifs de Rotala indica.

Rotala indica | La taille from Floraquatic on Vimeo.

Lorsque nous avons lancé cet aquarium nous ne savions pas que nous allions vraiment nous prendre au jeu des couleurs. Le bac ressemble petit à petit et ce grâce aux différentes tailles et modifications, à ce que nous avions imaginé. Les dernières tailles des Rotalas sp indica et macandra nous ont permis de constater distinctement que la partie gauche était trop chaotique et hors de contrôle, la pousse gracieuse de l’Eleocharis acicularis et le petit bosquet de parvula à l’avant-plan nous ont convaincu et de la légèreté et de la tonalité de ces plantes pour remplacer une partie de la Crytpocoryne trop dense et sombre pour l’avant-plan…Cependant il y a encore du travail pour arriver à nos fins.

Pour de ne pas trop perturber l’équilibre nous avons étalé sur trois semaines les tailles. La première étape: enlever sans supprimer entièrement la Ludwigia arcuata que nous allons conserver sur les côtés, la Ludwigia glandulosa perennis  va quand a elle être cantonné  au centre derière les racines. Les zones dégagées vont servir à étendre la présence de la Lobelia cardinalis va petite qui est un excellent choix, entre Glossostigma et Anubias de part sa forme, elle joue parfaitement son rôle. Le bouquet central va aussi être épuré, l’Echinodorus aflame, n’a pas sa place et nous allons supprimer quelques tiges de Polygonum São Paulo

 

 

La partie droite quant à elle va subir également le passage de nos ciseaux Ludiwigia arcuata et Myriophyllum vont être utilisés pour donner de la diversité au bouquet central et créer un sentiment de Wabi Kusa aquatique, mais nous allons essayer d’épurer au maximum cette zone.  Nous allons également prolonger le lien entre le premier plan et l’arrière-plan grâce à l’Eleocharis: Parvula , Acicularis  et vivipara.

 

Voici une vidéo montrant la méthode utilisée pour couper les tiges de Ludwiga arcuata sans remuer le sol ce qui ne perturbera aucunement l’équilibre, ainsi que quelques éclaircissements et autres repiquages faits en passant…

Halloween sur l’Amazone | Jardinage Aquatique from Floraquatic on Vimeo.

Nous continuons donc à observer attentivement notre aquarium afin de mieux comprendre et également de préparer ce projet pour une séance de prise de vues finale qui réussira à combiner les particularités de ce bac : un hardscape central composé de trois racines Araignées, formant un tout, que nous souhaitons garder omniprésent et des plantes à tiges, habituellement jusqu’au premier plan. Pour cette deuxième séance de taille nous allons simplement couper et repiquer cette fameuse Rotala macandra.

Cette plante, va être taillé afin de conserver la taille de ses feuilles petites et sa teinte rouge vif car au-delà de quinze centimètres non seulement elle devient plus sombre, presque bordeaux, mais ses feuilles deviennent également assez grandes.

Comme nous souhaitons lui laisser une place d’honneur; à l’avant-plan, nous allons donc simplement la tailler et la repiquer, sans toutefois trop la tasser. Nous veillerons bien à l’observer les jours suivants afin de recouper, le cas échéant des feuilles qui empêcheraient la lumière d’atteindre certaines d’entre elles.

La coupe de la Macandra va également nous permettre de voir ce que nous allons devoir tailler dans quelques jours. La première chose évidente, et la présence trop importante et trop haute de la Ludwigia arcuata, d’ailleurs tout le reste va devoir être réajustée.

Quant à la partie gauche, elle semble, comparée à la partie de droite chaotique et hors de contrôle. Il va falloir prendre une décision quant à la présence de certaines plantes, comme la Ludwigia arcuata et glandulosa perennis et nous allons donner également quelques jours avant de prendre la décision de les déplanter ou non au profit d’une autre plante, plus petite, comme la Lobelia cardinalis var petite déja présent à droite.


Pour l’action de la taille, mieux vaut une petite séquence video qu’un long discours. Une paire de ciseaux à tailler vague et une pince longue fine feront parfaitement l’affaire.

 

macandra from Floraquatic on Vimeo.

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Lorsque nous avons mis en eau cet aquarium très particulier qu’est le Fluval Edge 2 nous ne nous attendions pas du tout à ce que ce type de bac soit finalement si simple à l’usage. Avec des outils adaptés et une population appropriée ce petit volume semble être simple à entretenir.  Un mois après la mise en eau nous avons enfin pu y loger un de nos poissons Solitaire.

Un palace pour un combattant du Siam; un Plakat Blue Dragon qui depuis quelques jours a pris possession des lieux.

Nous n’avons même pas taillé l’Eleocharis parvula afin de ne pas trop fragiliser le démarrage. Un ml d’Easy Carbo chaque jour depuis le début ainsi qu’une pastille de CO2 effervescente Ista ont suffi à déclencher la pousse de l’Eleocharis parvula qui commence à stolonner rapidement. Il y a quelques jours également nous avons commencé la fertilisation. 3 ml de Profito, de Ferro chaque semaine après les changements d’eau.

La répartition des leds, à priori largement suffisante pour permettre à l’Eleocharis de s’installer  n’a pas non plus provoqué de pousse d’algues sur les anubias. Le spectre de l’éclairage est donc adéquat pour un bac d’eau douce.

Quand à l’effet que procure cet aquarium dans la pièce, nous vous laissons libre de penser ce que vous voulez, mais les rares personnes qui ont eu l’opportunité de voir cet aquarium ont tous voulu repartir avec…

Ces trois faces visibles en font un véritable objet Design, vivant et reposant le soir lorsque la pièce est dans la pénombre.

Une fois  le bac bien équilibré et le passage, qui c’est un petit peu prolongé, des algues. Nous avons enfin donné tout ce qui était nécessaire pour que les plantes poussent au mieux. Dès les dernières filamenteuses disparues, nous avons donc repris la fertilisation. 

Le rythme que nous choisissons pour ce bac est le suivant, à chaque changement d’eau nous ajoutons du Profito, du Ferro et de Kalium-potassium. Nous commençons les doses aux 2/3 tiers la première semaine afin de voir ce qui se passe.

Tout s’étant déroulé comme prévu, reprise de la pousse du tapis après le black-out, disparition des feuilles jaunes.
Nous prenons donc le rythme de croisière. Soit 15 ml de Profito, 16 ml de Kalium- Potassium et autant de Ferro.

Il est important qu’à ce moment de la reprise nous augmentions le CO2 à deux bulles par seconde et la lumière d’une heure à plein régime; soit 5 heures à 100% de la rampe EasyLife soit 144 w, le reste de la journée étant programmé à partir d 7 w et augmentant par tranches.

Nous reviendrons plus tard sur les infinies possibilités ( et économies d’énergies !) offertes par le système Sundimm d’Easy Life

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Réaliser un paysage aquatique dans un Fluval Edge 2 peut au premier abord sembler être une gageure, tout comme peut être l’entretien. Ce qui séduit avec cet aquarium tout équipé particulier: c’est son design, l’épure de ses lignes, son apparente mise en suspension, son toit fermé et les trois  faces visibles. Mais ses points forts sont également ce qui peut poser question avant de craquer: peut-on réaliser un décor agréable dans un petit volume et est-il facile à entretenir?

La première des choses à faire pour créer le hardscape est donc de trouver des élements qui puissent rentrer par l’ouverture du couvercle et qui pourront être retirés aisément lors de l’entretien.

Pour cette raison nous avons sélectionné trois toutes petites racines de Mangrove  de taille XS que nous avons préalablement assemblées sur une table afin de voir si elles pouvaient s’emboîter aisément.

 

La forme générale de ces trois petites racines nous offre un rendu sympatique et nous pouvons valider ce hardscape.
Le côté sombre des racines sera adouci par l’utilisation d’un sable clair et fin au premier plan.

Non seulement cela va apporter de la lumière, créer un espace de circulation simplifier et l’entretien mais de surcroit  cela nous permettra d’avoir un avant-plan qui sera en permanence agréable à regarder.

 

Le secret pour réaliser aisément un décor dans un Fluval Edge 2 est d’utiliser des outils pratiques.

Pour mettre l’Aquasoil New Amazonia et le Mekong Sand S une petite pelle à substrat fera parfaitement l’affaire.

Le choix des plantes et la partie technique vont demander une certaine adaptation aux contraintes de l’aquarium, le bac fermé, le système LED très esthétique mais pas des plus puissants nous poussent donc à réfléchir à une plantation simple, efficace et esthétique à la fois.

Nous allons mettre toutes nos chances de notre côté en utilisant de l’Aquasoil New Amazonia dans le fond, trois litres sont amplement suffisants, et un petit sac de sabe fin de Mekng Sand pour l’avant-plan.
Le système de fermeture de cet aquarium nous oblige à trouver une parade pour quand même utiliser du CO2, nous utiliserons les pastilles effervescentes ISTA qui sont parfaitement adaptées à ce type d’aquarium et à ce format.

Le végétal est planté avec une pince fine, de l’Eleocharis parvula dans le fond, qui pousse facilement, de l’Hydrocotyle dissecta qui devrait pousser assez lentement sous l’éclairage est également planté à la frontière du sol technique et du sable. Naturellement attiré par la lumière, elle devrait apporter un peu de couleur dans l’ombre des racines et augmenter l’impact de l’avant-plan. Cinq Anubias Barteri nana var petite sont disposés sur les racines de Mangrove pour réaliser des bosquets miniatures entre le bois et le sable.

Voici le bac le lendemain de sa mise en eau. Dans 3 semaines, une fois l’Eleocharis parvula adapté aux paramètres de l’eau nous la taillerons à ras afin de favoriser sa pousse.

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Le substrat pour un bac ce Caridina cf-cantonensis var « Taïwan Bee » est un des paramètres les plus importants. Le concept de cet aquarium ayant été longuement réfléchi nous avons donc décidé, plutôt que de choisir un substrat peu épais tel que de l’Akadama, que nous aurions dû changer au bout d’une année, et qui a une couleur très particulière, nous avons décidé d’utiliser la méthode dite « japonaise ».Certes elle peut paraître plus onéreuse au départ, mais qu’en est-il du prix d’un sac de 9 litres comparé à celui d’une crevette de sélection. Certains bacs au Japon conservent le même sol pendant plusieurs années, ce qui est là garantie d’une vie bactériologique unique et sur le long terme finalement plus économique.

Cette méthode prône la stabilité et surtout la préservation d’un sol, qui avec le temps devient l’allié principal pour le maintien des crevettes. Son épaisseur permettra ainsi de traiter le bac contre la présence des planaires, sans pour autant perturber l’équilibre général de l’aquarium. Les traitements tomberont naturellement dans le fond et l’importante épaisseur garantira une isolation totale. Cette méthode, utilisé depuis des années au Japon a prouvé son efficacité et sa stabilité. Nous reviendrons sur le traitement lorsque nous l’utiliserons dans notre aquarium, il faut à peu près une année à un planaire pour devenir un prédateur potentiel.


Le Substrat:

La première des choses que nous faisons et de répandre du Bacter 100 ADA afin de fournir par le fond un environnement optimum au développement des bactéries.

Une bonne couche de pouzzolane dans le fond va garantir un drainage optimum, protégeant ainsi les crevettes de zone anaérobique qui pourraient être fatale.

Nous commençons à recouvrir le sol avec de l’Aquasoil New Amazonia. Ce sol a la particularité, lorsque l’on utilise une eau osmosée reminéralisée de stabiliser le GH de manière très efficace, de conserver un KH à 0 et de stabiliser le PH entre 5.8 et 6. À cela se rajoute une fabrication très particulière, qui en plus de l’argile utilisé contient des minéraux et de la matière organique riche qui contribueront aux bons développements des crevettes juvéniles et à obtenir des adultes en pleine forme.

Comme cet aquarium doit aussi être un véritable paysage aquatique avec un aspect biotope, nous décidons de rajouter une partie de sable. Pour cela nous utilisons du Mekong Sand de deux granulométries pour renforcer le coté naturel et aussi faciliter l’entretien du premier plan une épaisseur plus fine.

Ce bac est né d’une image, l’image d’une rivière de lave en fusion coulant au milieu d’une forêt, puis l’envie de créer un aquarium qui fasse un pont entre les deux écoles du Paysage Aquatique. Pour cela l’idée de base s’est imposé d’elle-même: des massifs classiques, aux couleurs chatoyantes, principalement rouge, retenue par un agencement de bois qui s’est naturellement constitué.

En premier lieu, nous installons les racines  de type Araignée une par une, l’idée étant de recréer un aquarium à l’aspect naturel, nous décidons d’incliner les racines vers le bas . Une racine s’impose d’elle même  pour le bas, l’écartement  entre les branches nous permettra ainsi de créer un passage vers le fond. La forme et la position de l’ensemble  dessine déja les deux zones de plantations. L’arrière plan pourra être retenu par les branches, et la racine , lors des tailles, permettra  de garder l’esthétique du bac. C’est le pont entre l’école Holandais et l’école Japonaise, deux esthétiques complémentaires.

Presque instantanément la deuxième racine de type Araignée vient se caler sur la première. Un étrange personnage semble même apparaître donnant une présence intéressante.

Une troisième racine de type Araignée donne à l’ensemble l’apparence d’un être vivant sorti tout droit d’un film de science-fiction. Cet ainsi que nous allons  laisser l’assemblage pendant plusieurs jours, pour valider l’installation et pour également réfléchir à la plantation.

Une fois le décor validé, nous laissons les racines dans l’eau plusieurs jours afin de faciliter leur immersion dans l’aquarium et leur permettre  de dégorger leur tanin et toutes les traces d’éventuel produits. Pendant ce temps nous allons choisir  le substrat et la liste des plantes…

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A l’initiative de Truffaut Ivry et crevettes-online.fr, a eu lieu le 12 et 13 Février le 2ème Meeting sur les invertébrés. A cette occasion Floraquatic a eu l’honneur d’être convié en tant qu’entreprise spécialisée dans les plantes d’aquarium.

Des
dizaines d’aquariums présentaient au public les crevettes sélectionnées par les
meilleurs éleveurs pour le championnat. Pour les passionnés désireux d’acquérir
des très beaux spécimens ; des dizaines de bacs dédiés à la vente
d’invertébrés étaient disposés au centre de l’étage. Autour de ces bacs
gravitaient le stand des éleveurs
du Paris Betta Club et ceux des grandes marques  comme Eheim, Hagen,  Dennerle.  Un peu en retrait pour les initiés et curieux, les
conférences  de Friedrich Bitter ,
Werner Klotz & Andreas Karge , ont occupé  tout l’espace, permettant aux visiteurs d’assister à des conférences et projections de passionnés.

Pour
les évènements : les championnats de France des invertébrés, la  bourse au profit des Restos du Cœur,
ainsi que des démonstrations d’aquascaping sur le stand de Floraquatic  ont animé  tout le week-end et donner le tempo.

Le 2e meeting des invertébrés devient dès sa deuxième édition un
événement incontournable.


Voici le classement :

Prix du public : David Hoffmann – Red crystal Mosura Smiley
Prix du jury : David Hoffmann – Tiger black BT0 avec 68 pts


Groupe 1 : Heteropoda red

  1. Nadal (de)
  2. Nadal (de)
  3. Hoffmann (fr)

 

Groupe 2 : Heteropoda variante

  1. Nadal (de)
  2. Stephan (de)
  3. Kulich (de)

 

Groupe 3 : Tiger red / blue

  1. Stephan (de)
  2. Tomassini (fr)
  3. Kulich (de)

 

Groupe 4 : Tiger black

  1. Hoffmann (fr)
  2. Arme (de)
  3. Tomassini (fr)

Groupe 5 : Red / black A,S

  1. Okada (Japon)
  2. Bitter (de)
  3. Iderne (fr)

 

Groupe 6 : Red / black SS++

  1. Tim (de)
  2. Hoffmann (fr)
  3. Tomassini (fr)

 

Groupe 7 : Taiwan bee

  1. Arme (de)
  2. Tim (de)
  3. Hoffmann (fr)

 

Groupe 8 : Mutation et croisement

  1. Nadal (de)
  2. Nadal (de)
  3. Nadal (de)

Le stand de Floraquatic

Revenons
un instant sur le stand de Floraquatic. Floraquatic a  pu proposer en avant-première  au public plusieurs plantes rares et  très recherchées tels Ranunculus
Inundatus , Eriocaulon Crinerum, Rotala
Macandra green pour ne citer que celles-ci et présenter
plusieurs mousses très convoitées comme Fissidens fontanus.

Floraquatic  a également donné carte blanche  à Grégoire Wolinski, vainqueur  du CAPA  et du Polish Nano Contest 2011, pour réaliser 4 aquariums ainsi qu’animer le stand par des démonstrations d’aquascaping. Durant tout le week-end l’espace Floraquatic a fait le plein de visiteurs. La beauté de ces aquariums équipés par les nouveaux produits au design épuré; Ista et  Gush, équipés de  rampes d’éclairages Easy Life Paradiso Graduable ont rythmé le meeting en apportant à la petite touche « Nature Aquarium » un coté design dès plus esthétique. La beauté des objets  faisant naturellement écho à la beauté des paysages aquatiques. Les visiteurs ont ainsi eu  la primeur de découvrir en exclusivité  des produits jamais présentés en Europe et d’une qualité remarquable.


La photographie capte l’instant et immortalise les aquariums, le végetal, l’animal a un instant T car nos créations mêmes si elles sont faites pour durer, ne restent que des morceaux de vie éphémère. La vidéo quant à elle donne vie aux images, les mouvements, les interactions entre les animaux, le courant et dans le meilleur des cas de petites histoires, tout cela devient presque réel, palpable.

Voici la première séance vidéo réalisée dans notre atelier :

 

La petite rivière from Floraquatic on Vimeo.

Lors du lancement de cet aquarium spécifique nous avions décidé de chercher une solution pour pouvoir sortir et nettoyer les éléments du décor sans toucher au sol. Un lot de racine Desert Wood avait été sélectionné par rapport à la taille de l’aquarium, chaque racine se positionnant naturellement les unes avec les autres. Après plus de six mois sans aucun souci au niveau de l’entretien, nous pouvons dire que nous avons trouvé un système de maintenance pour crevette Caridinas Cantonensis de sélection vraiment sympathique. Car même si en effet ce projet n’est pas un bac de sélection pure et dure, d’ici trois à quatre mois nous procéderons à un tri de nos plus belles petites afin de repartir sur un autre hardscape et continuer notre travail de sélection.

MAD in Taïwan est une alternative à la maintenance classique de crevette dans des bacs à la sobriété proche de l’austérité et basée uniquement sur l’efficacité. Vous dire que ce bac est l’aquarium de l’atelier où nous passons le plus de temps assis, à observer la vie et l’infiniment petit dans ce grand décor, sans rien avoir à faire… serait assez proche de la réalité… Avoir un bout de nature, avec un décor présent et naturel ne demandant aucun travail est une chose possible. En effet nous misons sur le long terme et de nombreuses générations de crevettes dûment sélectionnées.

Comme nous l’avions constaté, des zones dans le fond étaient devenues une véritable jungle impénétrable et la Lomariopsis avait envahi le sol, si le rendu était des plus naturels, cette zone morte  a été fatale à plusieurs de nos crevettes qui allaient s’y réfugier pour muer ou pour se cacher. Nous avons donc décidé de tout sortir en quelques minutes, prendre doucement à la main la Lomariopsis et de siphonner très délicatement les zones mortes avec le nettoyeur de gravier Easy Clean qui permet de siphonner un sol sans remuer et polluer tout le bac.

Nous retirons donc une à une les racines, et nous allons arracher toutes les mousses en ne laissant que ce qui reste accroché. En procédant ainsi nous allons nous seulement retirer toutes traces de mousses mortes et créer un aspect vraiment naturel. 

 

Le décor est constitué de 3 racines L qui sont naturellement disposées. Les retirer en secouant légèrement, afin d’éviter que des juvéniles ne restes prisonniers dans les mousses. 

La dernière partie est constituée de deux racines XL qui sont attachées l’une à l’autre à l’aide de fixation en plastique d’électricien. Une fois retiré nous avons accès à toutes les parties du bac et nous pouvons intervenir sans aucun souci et faire le point…

À notre grande surprise la souche de crevette sur laquelle nous travaillons semblés en pleine forme et des dizaines de juvénile gambadons allègrement. Nous allons siphonner les zones les plus sales, à l’aide du nettoyeur Easy Clean de Marina, qui utilisé avec un débit très précis et doux permet de siphonner en profondeur sans perturber l’équilibre ni aspirer de juvénile.

Nous replaçons, tel un mecano,  les racines et quelques minutes après un changement d’eau assez rapide, et donc d’une baisse de la température de plus ou moins un degré Celsius, l’activité des crevettes reprend de plus belle…à suivre..

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La tenue de cet aquarium si particulier, s’avère être,  après quelques tâtonnements , d’une grande simplicité. Une pince courbe, une paire de petits ciseaux courbe ainsi qu »un peu de ouate font l’affaireet le tour est joué. L’utilisation de pastilles effervescentes de CO2 Ista remplace le CO2 classique. Cette pastille convient tout particulièrement à ce type de volume.

Comme prévu l’Hydrocotyle sibthorpioides et l’Eleocharis parvula pointent leurs bouts de verts en dessous de la racine, attiré naturellement par la lumière. Pour le reste cet aquarium est un pur bonheur le soir, lorsque la pièce plonge dans la pénombre et que l’ondulation des LEDs se met à agir.

Deux images prises après la séance de nettoyage nous montrent que la verdure s’installe sereinement. Nous avons même rajouté trois petits brins de Flamme Moss dans le fond pour accentuer l’effet naturel de l’ensemble, l’Eleocharis parvula devenant de plus en plus dense, apportant une vraie touche de lumière . Quant à notre Plakat Blue Dragon… cet aquarium est bel et bien devenu son territoire…avec son espace de nage et sa gymnastique quotidienne en se pavanant devant le miroir font que ce dragon semble avoir pris totalement le contrôle de ce territoire…


Plus qu’un long discours sur la méthode utilisée pour entretenir cet aquarium au design si particulier, une vidéo montrant les principales étapes, LED et filtre éteint montre comment en quelques minutes nous réalisons l’entretien  hebdomadaire de cet aquarium.

À titre indicatif, nous utilisons de l’eau du robinet reconditionné avec Tetra Aquasafe, 6 litres d’eau sont changés de manière hebdomadaire et nous ajoutons après 3 ml d’EasyLife Profito, 3 ml d’EasyLife Ferro et 3 ml d’EasyLife Kalium. Quotidiennement une pastille d’ISTA CO2 effervescent ainsi que de l’EasyLife Carbo si nécessaire.

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Voici déjà quelques semaines que le bac a pris son rythme de croisière. Le tapis est somptueux et les mousses prennent enfin un aspect naturel. Il est donc temps de nous poser la question du devenir de ce bac. En effet cet Iwagumi est pour nous assez symbolique, premier aquarium lancé à l’atelier, remake d’un bac réalisé lors de Crevettes en Seine à Ivry en ce début d’année.

Depuis le début l’impact visuel de cette énorme Aku Stone n’a pas changé, accentué par le tapis rasant. Nous décidons donc de prolonger ce paysage jusqu’à la réalisation d’une photographie finale qui sera la trace de ce bac éphémère. Pour cela nous allons chercher à effectuer un bac non pas parfait, mais un bac parfaitement équilibré, tant au niveau de la santé des plantes que de la forme générale.

Le tapis est tellement dense qu’il risque par endroits de se décoller et les mousses qui de loin ont l’air de bien se porter, de près, montrent quelques signes de faiblesse. Surtout la Fissidens Fox qui semble subir l’arrivée d’une nouvelle algue… Nous décidons alors de l’enlever définitivement afin de ne pas prendre de risque. Nous revoyons entièrement l’état du tapis pour pouvoir photographier et filmer ce premier aquarium depuis l’atelier.

Nous brossons les pierres et effectuons un gros nettoyage du bac. La pierre signalée ci-dessus par une flèche bleue attire trop l’attention au détriment de la pierre maîtresse « Oyaishi ». Un autre à gauche a déjà été retiré.

Le dénivelé qui suit la ligne des cassures d’Oyaishi peut-être inversé afin de donner un rythme différent. Nous allons modifier tout cela et simplement laisser le tapis envahir naturellement ces zones  vides.


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Notre présence lors de la cérémonie de L’IAPLC 2012 nous a avant tout chose permis de passer du virtuel au réel. Mettre des visages, rencontrer et parfois pouvoir discuter avec les plus talentueux des paysagistes aquatiques. Jianfeng Zhang, le grand gagnant de cette année est une des personnes que nous avons pu croiser. Personnage timide, sympatique et généreux , Jianfeng nous a donc accordé un interview et confié quelques-uns de ses secrets ….

M. Jianfeng Zhang, tout d’abord, je voudrais vous remercier de nous donner l’occasion de présenter votre travail et votre vision aux  aquascapers francophones.

Pour commencer, alors que  beaucoup de monde découvre actuellement votre travail grâce à votre première place lors de l’IAPLC 2012 et également de l’AGA Aquascaping Contest que vous venez également de gagner.

Floraquatic : Pouvez-vous nous parler un peu de vous, votre âge, où vivez-vous, votre travail est-il en relation avec votre passion et depuis combien de temps êtes-vous paysagiste aquatique ?

JZ : J’ai 29 ans, je vis à Macao, en Chine. Je viens d’ouvrir un magasin d’aquarium et donc j’ai la chance de travailler dans un domaine qui est également ma passion. J’ai commencé la réalisation des paysages aquatiques il y a 6 ans.

Floraquatic : Avez-vous une pièce dédiée chez vous, combien d’aquariums avez-vous et ont-ils une utilisation spécifique?
JZ : Oui, j’ai effectivement deux aquariums chez moi. Un, est destiné à mon paysage aquatique et l’autre à la maintenance de plantes.

Floraquatic : Combien de temps consacrez-vous par jour à vos projets personnels?
JZ : A peu après 1 heure quotidiennement.

 

AMAZONE a fait l’unanimité dans tout le monde aquariophile et celui de l’aquascaping.

Avec un tel travail de perfection et de rendu, vous brisez ainsi la frontière qui existe entre les adeptes du paysage terrestre et ceux qui ne jurent que par les paysages purement aquatiques, ce qui signifie beaucoup.

 

Floraquatic : Avez-vous eu cette idée en recoupant des matériaux, tels que les racines que vous aviez sous la main, ou bien avez-vous d’abord eu l’idée du décor puis avez-vous cherchez les éléments pour le constituer?
JZ : L’idée est venue avant, en découvrant un paysage dans un livre de Takashi Amano  The Last Amazon.


Maintenant votre travail est connu dans le monde entier. La composition générale est juste incroyable , puis viennent les plantes, les poissons et à la fin les détails nombreux . Tout ceci ne faisant qu’un. Au milieu des 200 aquariums qui furent présentés, lors du vote des participants, votre aquarium est celui qui est sorti du lot de façon assez radical, cette avance ne l’a plus quitté. D’une vignette sur un écran, à une photographie géante projetée sur un grand écran votre aquarium a fait l’unanimité.  Ce qui est finalement assez rare dans un monde où la subjectivité artistique compte beaucoup.

En règle générale le hardscape est le squelette des aquariums plantés.


Floraquatic : Voudriez-vous partager avec nous des images des différentes étapes qui ont constitué l’élaboration d’Amazon?
JZ : Voici la première, la disposition des racines qui vont devenir les supports principaux du décor Amazon.

Floraquatic : Après la première plantation faites-vous beaucoup de changements?
JZ :  Les seules modifications que j’ai effectuées ont eu lieu au niveau du chemin, le reste de l’aquarium est resté le même.

Floraquatic Les détails sont particuliers dans votre création, quand commencez-vous à les travailler, depuis le début ou quand la disposition globale est faite ?

JZ : Tout d’abord je travaille sur la composition dans son ensemble puis une fois celle-ci réalisée je commence à m’attarder sur les détails au fur et à mesure. Cette partie du travail est omniprésente jusqu’à la prise de vues finales. Mais il est important de dire que la structure principale du paysage a été achevé 2 semaines après la configuration initiale.

Floraquatic : L’utilisation de Riccardia chamerdryfolia est juste étonnante; avez-vous une technique particulière pour son entretien ?

JZ : J’ai en effet utilisé de la Riccardia chamerdryfolia qui pousse très lentement et exige une eau d’une qualité irréprochable. Comme elle pousse doucement aucune taille n’a été nécessaire du lancement de l’aquarium à la prise de vue finale. J’utilise de l’engrais liquide ADA special Shade et j’effectue des changements d’eau très réguliers

Floraquatic : Les algues semblent être absentes de votre aquarium, les mousses sont spécifiquement sensibles aux algues, comment vous débrouillez-vous quand vous en voyez apparaîtres ?
JZ : Le seul secret est de remplacer de l’eau 2 fois par semaine pour garder les algues, loin…


Floraquatic : Quelques questions techniques, avez-vous quelques produits spécifiques où des outils qui ont changé la maintenance de votre aquarium ?
JZ : J’utilise quatre filtres puissants pour maintenir l’équilibre.

Floraquatic – La filtration est donc importante pour l’écosystème, comment la considérez-vous ?
JZ : Comme la partie la plus importante.

Floraquatic : Quel genre de la fertilisation préférez-vous ?
JZ : La fertilisation liquide a ma faveur.

Floraquatic – La photographie de votre aquarium est simplement sublime, le prolongement naturel de ce travail et la trace qui restera de ce paysage unique. Combien de jours avez vous consacré pour préparer « la dernière » photographie ?
JZ :  J’ai pris autour d’une semaine pour préparer et prendre l’image du concours.

Floraquatic : Quant à votre philosophie:
Quand nous regardons vos aquariums, nous pouvons sentir une ligne réelle, de la composition, aux détails, tous semblent être naturellement ici, à sa place même si nous sentons le chaos de la vie, l’organisation semble être si naturelle, probablement la nature elle-même pourrait être inspirée par votre propre art.
Avez-vous pratiqué beaucoup avant la réalisation de cet effet naturel ?
JZ : Le paysage repose sur l’impression des arbres, pour avoir l’air naturel j’ai donc travaillé l’effet « parapluie » de la Riccardia.

Floraquatic : Combien de temps vous a-t-il fallu pour monter le hardscape ?
JZ : Cela  m’a seulement pris 2 heures  environ.

Floraquatic : L’Aquascaping peut  apparaître au premier coup d’œil comme un passe-temps solitaire mais en fait l’esprit communautaire est important. En partageant et échangeant le  niveau progresse, avez-vous travaillé seul, avez-vous des amis que vous rencontrez ou échangez-vous par Internet ?
JZ : J’échange en permanence avec mes amis, les idées, la conception, toutes les étapes et je tiens vraiment compte de leurs remarques et de leurs recommandations. En procédant ainsi je ne travaille pas seul.

Floraquatic : Pour finir, que diriez-vous à jeune aquascaper qui rêve devant votre aquarium ?
JZ : Si un jeune squascaper veut concevoir un paysage pour la compétition, alors il doit respecter les rêgles du concours et les attentes des juges, mais si il veut le faire uniquement pour son plaisir alors il n’y a aucune rêgle à respecter que celle de se faire plaisir !

Floraquatic : Merci beaucoup

Amazon – 1st IAPLC 2012 / 1st AGA Aquascaping Contest 2012 120 X 50 X 50

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Renato Kuroki, est un aquascaper sans frontière, né au Brésil, il a vécu 18 ans au Japon, sa terre originale. Pays où il a établi son premier contact avec les paysages aquatiques dès 2005 à la Nature Aquarium Gallery de Niigata, puis initié à la pratique avec Minoru Yamagishi en 2006.

Il devint ensuite membre du collectif japonais  « Layout Freaks »  aux cotés des plus grands aquascapers japonais tel que Maitre Minoru Yamagishi ,Yutaka Kanno, Akira Yamagishi, Juynichi Itakura, Hidekazu Tsukiji et tous les autres. Puis après avoir établi de nombreux contacts au japon et avec le team ADA il a décidé de retourner au Brésil où après avoir collaboré avac ADA Brésil et Aquamazon il a décidé de se lancer dans une carrière solo.

Bonjour Renato Kuroki! Pour commencer je voudrais vous remercier de nous consacrer  ce temps et ce malgré votre agenda très chargé actuellement au Brésil.

Le plaisir est pour moi, merci de m’offrir l’opportunité de présenter à vos lecteurs mes travaux.

Pour commencer et pour ceux qui ne vous connaitriez pas, pouvez vous nous parler un peu de vous? Votre âge, où vivez vous, votre travail et depuis quand êtes vous tombez dans la pratique de ce hobby passionnant?  

J’ai 41 ans, je suis né au Brésil mais j’ai vécu 18 ans au Japon. Mon premier contact avec les Aquariums Naturels a eu lieu en 2005  à la galerie ADA à Niigata puis un an plus tard avc Maître Minoru Yamagishi qui m’a introduit et enseigné l’art japonais des paysages aquatiques. Depuis 2010 je vis à Sao Paulo, au Brésil, où je travail pour promouvoir l’Aquarium Naturel.

Combien d’aquarium maintenez vous actuellement  et combien de temps  dédiez vous pour la maintenance de ceux ci? 

Actuellement j’ai 4 aquariums, mais il ne me demande pas beaucoup de temps, les projets pour les concours sont plus élaborés et demandent plus de soins et de temps. Je dirais plus où moins 1 à 2 heures par jour.

Quel est, dans vos réalisations, l’aquarium dont vous êtes le plus fier? 

Mon préféré est « Ancient Forest », produit en 2009. Il m’a fallu beaucoup de temps pour concevoir le design et ce fut un apprentissage très enrichissant pour moi.


Ancient Forest, 13 novembre 2008
Ancient Forest, 14 décembre 2008

Ancient Forest, 2009 


Maintenant si vous n’y voyez pas d’inconvénients quelques questions d’ordre technique :

Quel type de substrat utilisez vous?

J’utilise la gamme complète de substrat et engrais ADA. On peut facilement obtenir un bon équilibre et il est plus aisé de réaliser son décor.

Considerez vous la filtration comme une partie importante?

Je pense qu’il est primoridial  d’atteindre l’équilibre biologique de l’aquarium, l’ecosytem. Pour cela la filtration est peut être le facteur majeur.

Qu’est ce que vous considerez également comme très important lorsque que l’on démarre un aquarium? 

Le sytème d’éclairage, le CO2 sont également des éléments fondamentaux pour obtenir un bon équilibre dans l’aquarium, le bon ecosystem.

Avez vous un type de plantes et une espèces de poisson favorits? 

J’aime beaucoup les Cryptocorynes Wendtii et les Ramirezi Microgeophagus.

Pouvez vous nous expliquer brièvement la façon dont vous réglez vos aquariums dès le départ? Comment utilisez vous la lumière? Quels sont vos rythmes de changements d’eau jusqu’à ce que l’aquarium atteigne la maturité? Est ce que vous considerez l’apparition des algues comme normal et que faites vous  à ce moment là? 

Dès le départ j’ai commencé en utilisant 100% de la lumière, depuis ce temps là je n’ai jamais changé de méthode. Habituellement j’utilise de l’eau de conduite, mais je fait tourner le filtre dans un aquarium déja cylé pendant au moins un mois avant de démarrer un nouveau bac. Pour les changements d’eau le premier mois  je change deux fois par semaine 30% du volume, puis à partir du deuxième mois, 30% chaque semaine. Pour les algues je les contrôle manuellement dès leur apparitions avec une brosse et une pince et j’ajoute des herbivores tel des Crossocheilus siamensis, des Otocinclus,  des crevettes et de la patience.

Quel type de fertilisant utilisez vous?

Pour le sol ADA j’utilise les engrais liquide de chez ADA ( brighty K, Step1; Step 2, ECA); Pour les autres substrats j’utilise les fertilisants Seachem.

Les mousses sont très singulières dans vos créations, quel type de mousse utilisez vous et avez vous une technique particulière pour leur donner cet aspect si naturel que vous voudriez partager avec nous? 

J’aime énormement les mousses, car elles sont versatiles et participent à créer des atmosphères de mystère. Ma mousse préféré et la vesicularia sp (nambei moss) et j’utilise également  de la Fontinalis Antipyretica. J’aime  l’impression que donne une mousse attaché à une branche mais je n’aime pas quand il y en a de trop, car je trouve que cela ne rend pas toujours très naturel. Pour créer cet effet, j’accroche  d’abord les mousses aux racines avec du fil de coton qui va finir par pourrir quand les mousses vont finir par s’attacher d’elles mêmes, puis je brosse et « épile » les mousses pour donner un effet plus naturel.

Concernant votre philosophie:

Lorsque l’on regarde vos paysages aquatiques, on peut vraiment ressentir la nature, le coté sauvage, les éléments semblent être arrivés là naturellement , la main de l’homme et même l’aquarium ce font complètement oublier. Par contre lorsque l’on regarde de plus prêt ont découvre une véritable organisation, ce que l’on pourrait nomme « un chaos organisé ». Cette capacité à retranscrire la nature sans pour autant montrer un paysage réel, tendre ainsi vers un imaginaire est très rare et ce qu’il y a de plus difficile en aquascaping.

Avez-vous beaucoup pratiqué avant d’obtenir ce résultat de « naturel »? 

Merci pour vos commentaires! En effet j’ai beaucoup pratiqué au Japon et je crois que le sens de la nature est très aiguisé au japon. Ma rencontre avec Maître Yamagishi m’a beaucoup aidé en m’enseignant le sens de la nature « shizen n’a kanji ». Pour mon paysage  » Ancient Forest » j’ai du passer huit heures à étudier le positionnement naturel des pierres dans la nature. L’apprentissage de la nature est un enseignement sans fin.

Quel type d’expérience avez-vous eu au Japon ?

J’y ai découvert les Aquariums Naturels en 2005 et ma pratique débuta en 2006 aprės ma visite à la galerie ADA et ma rencontre avec Maître Yamagishi Minoru qui m’a invité à rejoindre son groupe de paysagistes aquatique. J’ai eu ainsi l’opportunité d’apprendre auprès des plus grands noms de l’aquascaping au Japon : Akira Yamagishi, Yutaka Kanno, Hidekazu Tsukiji, Juynichi Itakura et pleins d’autres aquascapers talentueux. J’ai pu connaître Mr Takashi Amano grāce à mon Maître et plus tard en 2009 et 2010 étudier lors des séminaires ADA.

Où trouvez vous l’inspiration pour créer vos bacs? 

L’inspiration pour créer est dans la nature, les voyages que j’ai réalisé  et également au travers de photos et de vidéos.

J’essaye d’utiliser les images que j’ai en tête pour créer mes aquariums mais je n’aime pas reproduire les images à l’identique. Il y a une grande part d’imaginaire qui intervient au moment de la réalisation.

L’Aquascaping peut apparaître comme un hobby solitaire mais il n’en n’est rien, il semble que les communautées soient très importantes et actives. En partageant et échangeant le niveau augmente, comme nous le savons tous des pays comme le Japon , Hong Kong, le Vietnam , la Chine par exemple sont connus pour cela. En Europe , la Pologne  et plus généralement l’Europe de l’Est sont très créatifs, dynamiques comparé à l’Europe de l’Ouest.

Le Brésil semble être à la pointe du mouvement aujourd’hui . Pouvez-vous nous en dire plus? Avez-vous des groupes, des événements , des compétitions? 

En effet nous vivons un moment important au Brésil actuellement. Ces derniėres années nous avons progressivement gagnés des places dans les concours internationaux. En 2011 nous étions 5 classés dans le top 100 IALPC. Ce qui est remarquable pour nous, nous avons également un concours national annuel le CBAP, ainsi que deux réunions dédiés aux paysages aquatiques: EAB et Aqualon.

Les groupes d’Aquascapers devenants quand à eux de plus en plus actifs et grands. Je peux en citer deux: GAP (Ponta Grossa City Aquascapers Group) et Aqualon ( de la ville de Londrina), je suis sur que plusieurs autres groupes sont entrain de se créer un peu partout au Brésil.

La photographie est un art, mais c’est avant tout une trace, la mémoire: pour l’histoire, pour nos albums de famille mais également pour ces paysages aquatiques qui sont réalisés dans un temps limité, qui évoluent et qui disparaissent un jour, la photographie est la façon la plus efficace pour pérénniser ces décors imaginaires et éphémères. Vous m’avez confié photographier avec une chambregrand format, ce qui n’est pas le plus simple des appareils photos actuellement!

Considérez vous la photographie comme une étape importante en Aquascaping et préparez vous méticuleusement vos prises de vues finales et avez vous une technique particulière?

J’ai en effet pris l’habitude au Japon  d’utiliser une chambre photographique avec le groupe  » Layout Freaks » , nous avons 4 appareils (3 chambres 4/5″ et 1 chambre 8/10″) et nous avons à proximité les films et les laboratoires pour traiter cela. Ceci est malheureusement impossible au Brésil. Je pense par contre que le plus important n’est pas l’appareil qui est utilisé mais la lumière. Pour cela j’utilise des flash puissant et une boîte à lumière  type « Haze box » que je me suis fabriqué moi même et que je dispose au dessus de l’aquarium pour une meilleur utilisation de la puissance des flashs.

Pouvez-vous nous donner le nom de votre (vos) aquascaper(s) favorit?

Minoru Yamagishi, Yutaka Kanno, Mashashi Ono, Dave Chow, Cliff Hui

En dehors de l’Aquascaping avez- vous d’autres hobby?

Je chante et je joue de la guitare.

Je vais vous donner une liste de môts et dites moi ce qui vous vient à l’esprit?

Takashi Amano : Génie

Aquariums Naturels : Passion

Yakushima : Inspiration

Fukushima : Mes racines et des gens merveilleux .

Amazonia : Durabilté

Ecologie : Conscience

Photographie : L’Art de voir le monde

Lily Pipe : Beauté

Forum : Information?

Compétition : Amélioration

Art : Aquascape


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Michaël Leroy est l’un des rédacteurs du guide des bacs plantés (GDBP) visible notamment sur AA, s’occupant de la rédaction de la section « les aquariums naturels ». Son palmarès parle de lui même puisqu’ il a fini deux fois dans le top 100 des meilleurs aquascapers de la planète lors des prestigieux IALPC organisé par ADA. En 2007 A Dreamy Jungle termine 87e,  en 2009 A Stony Heart termine 97e, en 2011 Yakusugi’s king and his throne of rock termine 206e  sur plus de 1600 participants et est élu « Bac du Public-CAPA 2011 » sur 65 aquariums participants.


Bonjour Michaël, alias Kirua pour les adeptes des forums et pour ceux qui ne te connaîtraient pas…quel est ton âge et depuis combien de temps pratiques-tu l’aquascaping ?

Bonjour à tous, j’aurai 25 ans dans quelques jours et je pratique l’aquascaping depuis 6 ans maintenant.

Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline très particulière ?
J’ai toujours été passionné par la nature et quand j’ai commencé l’aquariophilie je me suis tout naturellement intéressé au style hollandais dans un premier temps. Puis, à force de fouiller le net je suis tombé sur le travail de Monsieur Takashi Amano, ce fut pour moi un véritable choc et l’aquarium naturel est devenu pour moi une passion, peut-être même une obsession…

 

Combien d’aquarium as-tu réalisé depuis tes débuts et quel est l’aquarium dont tu es le plus fier ?
J’ai dû réalisé pas loin de 15 aquariums depuis mes débuts, hélas, pas tous immortalisés par la photo. Il est difficile de savoir lequel de ces aquariums m’a rendu le plus fier pour la simple et bonne raison qu’aucune de mes réalisations ne m’a pleinement satisfait jusque là… Cependant, deux aquariums ont pour moi une saveur particulière. Tout d’abord « The hidden tree » car c’est un aquarium d’exposition qui a vu le jour grâce à la passion d’un ami avec lequel je travaillais et qui m’a soutenu de A à Z dans ce projet. Ensuite il y a « A dreamy jungle » car ce bac représente mes véritables débuts dans l’aquascaping et « l’innocence » des débuts qui parfois manque cruellement dans le travail qui s’ensuit selon moi.

Combien de temps consacres-tu par semaines à ton (tes) aquariums ?
Je dirai 2 heures par semaine, principalement pour les changements d’eau et le nettoyage des vitres.


Quelques questions techniques maintenant si tu me le permets ? 

Quel type de substrat utilises-tu ?

J’utilise de tout, du simple sable de Loire avec ou sans sol nutritif (généralement deponit mix de chez Dennerle ou du Tropica Aquacare) à l’Aqua soil d’ADA. Certains bacs plantés ne nécessitent pas forcément un sol riche si l’on choisit bien les espèces de plantes, un bac principalement orné de mousses par exemple n’a aucunement besoin d’un sol aussi riche que l’Aqua soil…

Considères-tu la filtration comme un élément important ?
Oui très important, pour moi le plus important demeure le volume de filtration et le choix des masses de filtrations. Un bon support bactérien est une des clefs du succès et évite pas mal de problèmes…

As-tu des préférences pour les plantes ?
Je n’ai pas vraiment de plantes fétiches. Je choisis les plantes en fonction du rendu général que j’espère obtenir. Cependant, mes bacs peuvent attester du fait que les mousses, au sens large, sont des plantes qui reviennent toujours dans mes compositions.

Suis-tu des rêgles spécifiques pour monter tes aquariums et peux-tu brièvement expliquer quelles règles d’éclairage , de fertilsation suis-tu dès le lancement d’un nouveau projet?
Pas de règles extraordinaires si ce n’est que je suis généralement généreux en quantité de substrat et que j’utilise toujours un mélange d’eau du robinet et d’eau osmosée. S’agissant de l’éclairage, j’utilise souvent un éclairage très fort (324w T5 pour le 240 litres « A dreamy jungle, 396w HQI/T5 pour le 385 litres « Yakusugi’s king and his throne of rock »), ce que je déconseille aux débutants, ils peuvent avoir d’excellents résultats avec des valeurs moins hautes… J’éclaire dès le début à 10 heures par jour et m’y fixe tout le long de la vie du bac. Enfin, je fertilise une fois que des carences commencent à se faire sentir sur les plantes ou qu’un trouble de la croissance survient, une bonne observation des plantes est indispensable pour bien ajuster son engrais.


A Dreamy Jungle, 87e IALPC 07


Quelques questions d’ordre plus artistique

Comment trouves-tu l’inspiration pour réaliser tes projets ?
Partout, chaque moment peut être une source d’inspiration, une photo, un aquarium, une balade en forêt, une discussion…

D’après toi quelle est la nation la plus influente en aquascaping ?
Je serai tenté de dire le Japon, mais ce serait s’arrêter au travail de l’homme le plus influent dans le milieu… Je dirai donc Hong Kong, le travail de la CAU est remarquable, ils ont beaucoup fait avancer l’aquascaping depuis quelques années et leurs résultats à l’IAPLC sont entièrement mérités…

Comment vois-tu l’aquascaping en France toi qui suis l’évolution de la discipline depuis le début ?
L’aquascaping a vraiment pris de l’ampleur depuis quelques années grâce à quelques enseignes de VPC, notamment. En effet, quand j’ai commencé on n’avait pas de old black wood, racines asia, de manten stones, seryriu seki ou autres okho stones. L’arrivée de matériel layout de bonne qualité coïncide fatalement avec la montée du niveau général et l’émulation autour de la discipline, on rattrape notre retard sur les nations dominantes mais il y a encore beaucoup de travail.

Quels sont d’après toi les aquascapeurs les plus importants ?
Monsieur Takashi Amano, bien sûr, on ne peut pas passer à côté d’un tel personnage, si nous en sommes là aujourd’hui c’est grâce à lui. Cliff Hui pour ces 3/4 dernières années qui nous gratifie d’un travail exceptionnel et souvent novateur. Et enfin Masashi Ono, un remarquable adepte du style naturel qui chaque année présente un bac du niveau top mondial, à noter qu’il est dommage de ne pas le voir sur des sites anglophones ou de pouvoir trouver l’évolution de ses bacs…

As-tu un type d’aquarium préféré ?
Le style naturel initié par Amano, de manière générale, et les layouts « forestiers » en particulier.

As-tu d’autres hobbies en dehors de l’aquascaping ?
Oui, je pratique les arts martiaux depuis l’âge de 7 ans.


A Stony Heart, 97e  IALPC 09


Je vais te donner quelques mots lâchés comme ça … peux-tu me dire ce qu’ils représentent pour toi ?

Takashi Amano : Le maître du style naturel et son créateur.

Yutaka Kanno : Un aquascapeur de talent qui a su parfaitement retranscrire l’ambiance forestière dans ses bacs, alternant le classicisme (IAPLC 2008) et le novateur (IAPLC 2010)

Cliff Hui : Peut-être le meilleur aquascapeur du moment.

Fukushima : Un avant goût de la destruction du monde par l’Homme

Aquarium Naturel : Takashi Amano

Photographie : Lumière

Forum : Partage, curiosité, émulation.

Lily Pipe : ADA

Roches : Manten stone, quête éternelle.

Racines : Mangrove

Amazone : Characidae

CAU : Un groupe d’aquascapeurs talentueux.

Compétition : Rassemblement de passionnés.

Art : Beauté, sentiment, recherche de la perfection.

Merci à toi!  


Yakusugi’s king and throne of rocks,  207e IALPC 11

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Sur le papier les choses étaient assez simples : une tonne de pierre, des dizaines de racines, du sable ADA, des plantes uniques, des aquariums pilotés par des rampes Paradiso « Floraquatic », des filtres Hagen Fluval G6, de la verrerie Gush et des bouteilles de CO2 Ista.


Dans les faits c’est avec fluidité et ce malgré les chutes de neige dans le sud qui ont immobilisés les camions des transporteurs juste le jour où Floraquatic avait programmé la livraison du matériel à Truffaut Ivry, que toute cette semaine de folie s’est déroulée, réglée comme du papier à musique. Les trois aquariums qui ont été réalisé la veille étaient tous les 3, grâce à la puissance des filtres G6, présentés au public avec une eau limpide dès le lendemain.

Le stand Floraquatic vous a permis de découvrir des pierres uniques encore jamais vues dans un bac planté tel que les Aku Stone, des racines comme les Désert Wood qui permettent des créations les plus incroyables ainsi qu’une sélection de grands classiques tels que les racines Red Moor Roots ou les pierres Seiryu Stone.


Chaque jour une démonstration d’aquascaping  et une conférence sur la pratique des Iwagumis ont rythmé les rencontres avec les Aquascapers présents sur le stand de Floraquatic du vendredi matin au dimanche soir.Trois Aquascapers: Mickaël Leroy Aka Kirua, Olivier Thébaud Aka Orchid et Grégoire Wolinski Aka Ceed, ont réalisé chacun un bac, différent mais complémentaire. Ces trois aquariums ont ainsi donné le ton de ce que Floraquatic, avec la diversité de ses produits, peut ouvrir comme porte à la créativité aquatique…


Malgré l’absence de concours d’élevage de crevettes, Truffaut Ivry a réussi à attirer un grand nombre d’afficionados  en proposant de très belles crevettes  en provenance des meilleurs éleveurs.

Une compétition de paysages aquatiques a été organisé par Truffaut qui a commandé à Floraquatic les racines et les roches afin d’offrir aux participants le pouvoir de s’exprimer. L’ambiance fut excellente et le niveau très élevé, laissant présager de beaux jours à l’Aquascaping français.


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