Mémoire I Plantation
Après avoir observé le décor quelques jours, nous décidons de procéder à la mise en eau du bac. Le choix des plantes opéré par Michaël est minimaliste et convient bien au concept. Nous plantons de l’ Echinodorus tenellus et, en arrière plan, aux endroits où nous avions, en un premier temps, installé des petites baguettes, nous ajoutons de l’Eleocharis acicularis plus fine. Disposée à l’arrière du bac, cette dernière renforcera l’impression de profondeur.
Afin de planter plus facilement les végétaux et qu’ils s’ancrent bien dans le sol, nous humidifions celui-ci. Les changements d’eau étant plus importants et plus fréquents que dans un aquarium normal, nous n’utiliserons que de l’eau courante. Cette eau, et c’est une chance, est très douce dans notre région: (KH 4, GH 6 conductivités mesurées après quelques minutes 300 ms).
Après avoir soigneusement rincé et nettoyé les pots d’Echinodorus, nous séparons les plants et les disposons de manière régulière sur un plateau. Cette méthode, certes plus fastidieuse à première vue, nous fait gagner un temps précieux lors de la plantation. Cette quantité de plants qui pourrait paraître conséquente, se révèlera encore insuffisante quelques jours plus tard.
La création d’un Iwagumi, est une opération délicate. Le peu d’espèces de végétaux qui le compose favorise l’apparition d’algues. Afin de les combattre d’entrée, nous ajouterons sans hésiter 10 pots d’Echinodorus. A L’aide d’une grande pince large et droite nous pouvons les planter en quelques minutes en commençant à les placer de l’avant jusqu’à l’arrière plan de l’aquarium
Après avoir disposé toutes les plantes, nous remplissons d’eau doucement l’aquarium, en posant le jet d’eau sur la pierre et avec un débit assez faible afin de limiter les remous.
Lorsque la moitié du bac est remplie, nous pouvons déplacer le jet d’eau et augmenter légèrement le débit.
Après avoir atteint le niveau d’eau souhaité, nous mettons le filtre en action et constatons alors, qu’en quelques minutes, l’eau est redevenue limpide et que l’Aquasoil new Amazonia, s’ il est manipulé avec précaution, ne trouble absolument pas l’eau.
Dès la mise en eau,nous taillons l’Eleocharis acicularis au ras du pied. Cette méthode peut paraître surprenante et « chirurgicale »; elle va permettre à la plante de s’adapter plus vite à ses nouvelles conditions aquatiques. La reprise peut sembler plus longue, mais une fois acclimatée, la plante s’étalera beaucoup plus rapidement.
Nous récupérons les tiges coupées qui flottent dans l’eau. Nous mettons en place le système de diffusion de Co2 et commençons la fertilisation . Ensuite nous ne touchons plus à rien; le bac peut commencer à vivre.…
J’ai hâte de voir la suite 🙂
Hardscape magnifique, vivement la suite !