Halloween sur l’Amazone | La photographie

Halloween sur l’Amazone | La photographie

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Voilà notre bac enfin prêt à être photographié. Nous allons fabriquer, avec très peu de moyens, notre studio mobile pour aquariums. Comme nous l’avons vu précédemment, la préparation de la prise de vues est essentielle. C’est précisément ce qui va contribuer à ce que la photographie finale magnifie votre paysage. Un peu d’observation et  quelques astuces, parfois vraiment propres à votre installation, vont vous permettre de prendre plaisir à photographier, puis à partager votre paysage.

Pour cela nous allons fabriquer un fond rétroéclairé qui va illuminer l’aquarium et détourer avec douceur les plantes  et les racines. C’est aussi ce qui va donner ce rendu assez particulier et  lumineux à la photographie. De simples équerres d’étagères nous serviront de support à un T8...de cuisine classique. Nous avons choisi une lumière du jour, soit un tube » Osram » 865. Une plaque de plexiglas blanc achetée 10 euros va être posée également sur les équerres entre la vitre arrière et le T8.

 

L’effet produit par un fond rétroéclairé va sublimer votre aquarium. À l’atelier nous avons choisi un système mobile afin de pouvoir l’utiliser pour tous nos aquariums, mais chez vous, vous pouvez tout aussi bien décider d’avoir à demeure un tel système qui le soir, lorsque votre bac est éteint , peut donner une atmosphère  assez magique. Une fois le fond installé, nous nous occupons des petits détails.

L’ennemi du photographe d’aquarium est le reflet. Le reflet de la marque de l’appareil, le reflet du photographe ou d’objets qui apparaissent dans les ombres du paysages. Si ce détail peut être l’occasion de créer quelques photos anecdotiques, il va nous falloir pour faire une photo officielle, éradiquer ces reflets. La première des choses à faire   va être de plonger la pièce totalement dans le noir. lI nous reste à régler la lumière du bac; dans le cadre précis  de cette photographie, avec les éléments qui dépasse du  bac,nous n’allons pas pouvoir occulter la lumière de la rampe « Paradiso » qui sera notre seule et unique source d’éclairage. Pour enlever toute réflexion possible nous utilisons une plaque de carton noir mat sur laquelle nous avons fait un orifice qui laissera passer l’objectif. Il est intéressant de noter qu’en plus de supprimer les reflets, le photographe disparaît également aux yeux des habitants de l’aquarium. Les comportements des poissons, parfois timorés vont également  se modifier ;des scènes assez difficiles à observer dans des conditions normales  vont pouvoir se dérouler sous nos yeux et être immortalisées.

Pour conclure notre séance concernant l’équipement de studio: passons aux effets spéciaux propres à  soulever l’admiration de ceux qui observeront  votre photo : L’usage d’ un sèche -cheveux manipulé  délicatement en dirigeant le souffle  vers la surface de l’eau,  va créer un effet des plus intéressants.

Cette méthode permet d’obtenir des ondulations à la surface de l’aquarium; cela donne un rendu  saisissant, met en valeur  et renforce la présence de l’eau. Pour ce, nous fixons le sèche-cheveux à un trépied  disposé assez loin de l’eau afin d’éviter tout risque de chute qui serait très dangereuse et fatale à notre aquarium .

(Nous rappelons que l’usage de matériel électrique doit se faire en étant conscient des risques liés à son usage à coté de l’eau et que cela est fait sous la responsabilité de l’aquariophile)

La photo ci -dessus montre l’installation dans son ensemble.

A l’aide d’une pince à dessin nous mettons ici une plaque blanche sur le côté de l’aquarium;  cette plaque  va occulter le fil de la rampe. Dans d’autres cas nous utilisons du papier aluminium pour augmenter l’effet de profondeur mais ceci fera l’objet d’un autre article.

Afin de diffuser de manière homogêne l’éclairage, nous montons la rampe à la hauteur d’eau du bac. Ce faisant, nous permettons à la lumière qui pénètre dans l’eau d’avoir une plus grande douceur de répartition entre la surface et le sol de l’aquarium. Ceci  réduit  les différences de diaphragme entre la surface, proche de la source lumineuse et le sol du bac .

Le dernier détail qui n’est pas  le moindre est le retrait temporaire de tous les éléments matériels qui sont dans l’aquarium. Canne, rejet de filtration et diffuseur de Co2 sont  sortis délicatement afin de ne pas créer de remous qui troubleraient  l’eau. Nous allons tout d’abord photographier notre aquarium au réveil de celui-ci, afin de pouvoir observer les plantes avant qu’elles ne se soient ouvertes; nous laisserons l’installation en place pour faire une photo le soir afin de choisir ce qui conviendra le mieux. Si vos plantes « bullent » beaucoup, nous vous conseillons de  photographier votre aquarium durant la première heure.

Nous allons  prendre des clichés du bac  avec un appareil photo compact Sony: les fichiers  sources non recadrés font 3,9 mo. Ce choix est important pour notre article, car nous voulons démontrer que ce n’est pas la taille du capteur ni le reflex où le bridge qui font la photographie, mais bien votre préparation.Voici à gauche l’image brute.

Nous choisissons le mode EXR, un mode entièrement automatique qui va définir lui-même les paramètres de prise de vues. Les poissons, l’eau et les plantes étant perpétuellement en mouvement, il va falloir utiliser un mode » priorité vitesse« . Nous photographions à main levée, c’est-à-dire sans trépied, afin de nous mettre dans la situation la plus courante.

 

Cette première photographie finale va nous servir de référence pour éventuellement modifier  le bac une dernière fois,  et l’immortaliser sous toutes ses coutures dans quelques jours.

Les données exif du boitier sont les suivantes

vitesse: 1/160

Exposition: Programme normal

F-stop f2,2

Iso 125

Objectif 7,6 mm

à suivre…

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