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RegenerationC’est dans les légendes néeau coeur de forêts impénétrables que de nombreux contes trouvent leurs racines.  La forêt serait peuplée d’innombrables créatures: fées mystérieuses, joyeux farfadets, faunes inquiétants…

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De “Merlin” ou de la fée Mélusine au “Seigneur des anneaux”, du “Petit Poucet” aux films de Miyazaki, nous les retrouvons partout dans les récits ou  dans de nombreux films. L’ ile de Yakushima, située au sud de l’archipel du Japon,possèdeune de ces forêts auxlégendesfantastiques.

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Nous profitons de notre nouveau site pour partager avec vous nos plus belles images, parfois encore inédites de cette forêt quia inspiré l’un des plus célèbres contes animés du cinéaste Hayao Miyazaki : “Princesse Mononoké”.

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle possède une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms (Meoto, Hahako, Daio)et sont vénérés depuis la nuit des temps. Yakushima est une des îles frontières de la province de Yamato, fondatrice pour la culture et la pensée japonaise

Yakushima est une île extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une grande forêt primaire où les arbres millénaires portent tous des noms ( Meoto, Hahako, Daio) et sont vénérés depuis toujours, une des îles frontières de la province de Yamato, période fondatrice pour la culture  et  la pensée japonaise.

 

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Les arbres y sont si imposants, si touffus et si hauts qu’au cœur de ce qui est désormais surnomméMononoke-hime no mori (もののけ姫 の森: la forêt de Princesse Mononoké), nous ne pouvons apercevoir le ciel. Ce n’est que  lorsque les cours d’eau y sont assez larges, qu’il devient possible de  percevoir le plafond lumineux du ciel et prendre un peu de recul pour admirer les arbres et les photographier .

Ci-dessous voici la souche arrachée de l’arbre photographié plus haut, couché dans le lit du torrent.

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Portfolio:

 

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maraisbriere-59Nous préparons actuellement la rentrée avec des changements importants concernant notre rubrique Articles et médias.

En attendant, partageons en images  une rencontre qui nous a  profondément intéressés. Yves Gillen accueille les visiteurs dans la magie de son jardin . Pris pour des marginaux, à leur arrivée au cœur du marais de la Brière au nord de Saint-Nazaire, il y a près de quarante ans, Annick Bertrand et Yves Gillen sont aujourd’hui considérés comme des pionniers en leur domaine .<--break->

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Eux, pourtant, n’ont pas changé. Lorsqu’ils se sont installés dans ce qui deviendra « Les Jardins du Marais », leur but était de dépendre le moins possible de la société de consommation. Annick n’est plus aujourd’hui de ce monde, mais Yves continue à faire vivre sa mémoire en ouvrant les portes de leur jardin aux visiteurs.

L’histoire de ce jardin, véritable paradis au cœur du marais de la Brière est passionnante. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer le  livre qu’ils ont tous les deux publié; vous pouvez le trouver dans toutes les bonnes librairies.

maraisbriere-2 copySi vous en avez la possibilité, nous vous conseillons aussi vivement de vous rendre sur place.

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À l’heure où le mot de « décroissance » est sur toutes les lèvres, Annick Bertrand et Yves Gillen nous livrent ici le témoignage de ces années passées en quête d’autarcie, avec les contraintes mais surtout la liberté que ce mode de vie procure. Ils ont appris à se nourrir des produits de leur jardin, en respectant la nature. Ils ont été parmi les premiers à avoir utilisé les énergies solaire et éolienne.Ils ont également adapté leurs besoins à ce qu’ils pouvaient produire et ont construit leur maison avec ce qu’ils ont pu récupérer ici et là avec le constant souci  d’embellir leur cadre de vie tout en préservant l’environnement .

maraisbriere-13 copy<--break->Cet été  nous sommes allés  sur place pour découvrir ce « Jardin du Marais » et c’est en image que nous partageons avec vous ce coin de paradis, lieu où l’art de jardiner au naturel prend tous son sens. Nous avons pu constater une fois de plus qu’il existe bien des  similitudes entre le paysagisme et l’aquascaping. Le rôle du jardinier-paysagiste pourrait ici se résumer à tracer des chemins, à apporter une diversité végétale puis à laisser la nature œuvrer à sa guise. Tous ces lieux, ces allées , ces cachettes, font de ce jardin un véritable enchantement et sont des invitations au voyage. Là bas les tiges de bambous se transforment en tuteurs pour le liseron. La mauvaie herbe devient  alors un véritable élément du paysage.

Des passages nous invitent à pénétrer plus profondément et à nous perdre, le temps d’une promenade dans ce Jardin.

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En ce début de période estivale, un bon nombre d’entre vous va peut-être partir à la recherche d’une nature sauvageet à la découverte de beaux paysages. Sur la route des plages, juste au nord de la Loire, à quelques kilomètres de la baie de La Baule et du Croisic sesitue le deuxième plus grand marais d’eau douce de France: la Grande Brière. L’observation de cette zone humide, incomparable réservoir de la biodiversité, trouve une place privilégiée dans notre rubrique « l’Illusion de la Nature« .

Depuis 1970 le parc Naturel de Brière est devenu, comme toutes les zones humidesun lieu de préservation et d’intérêt général. Il est de plus reconnu d’importance internationale depuis 1995,par la convention de Ramsar.

Les richesses de la flore, de la faune, la beauté des paysages font de ce marais un lieu que nous vous invitons vivement à visiter si vous passez par le nord de la LoireVoici un reportage photographique de cet endroit presque hors du temps.

Nous sommes envoutés par ce lieu magique, vivant, chargé d’inspirations pour nos paysages aquatiques. Ici la grâce des graminées bercées par ventprocure une sensation d’une infinie douceur.

Durant ce premier reportage, nous longeons et contournons les berges sinueuses qui serpentent sur plus de 70 km2.

Un travelling infini s’offre aux regards. Le moindre bosquet, la plus petite parcelle d’herbes sauvages, de roseaux ou de graminées deviennent un décor potentiel d’aquarium à l’image des aquariums hollandais.

L’utilisation de chaland, la barque locale nous permet ainsi de parcourir les méandres de ce lieu unique.

La semaine prochaine nous parcourrons les berges de ce marais à pied, afin de découvrir d’un peu plus près son incomparable végétation.

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Partir loin,  à l’autre bout du monde, nous promener le long d’une superbe rivière, nous perdre en forêt où flâner dans un jardin paysagé sont des activités que nouseffectuons régulièrement pour illustrer notre rubrique L’illusion de la Nature.  

Suivre le cours d’un ruisseau hors des sentiers fréquentés, ne s‘était pas encore présenté à nous. Voici que c’est chose faite.

Un minuscule filet  d »eau presque transparente semble jaillir decet endroit. Nous décidonsalors de  suivre son cours. La lumière fait scintiller les jeunes pousses des arbustes, créant  avec le contraste des racines noires , une atmosphère douce et étrange.

 

Un paysage enchanteur et paisible s’offre à nous. Seul le ruisselement de l’eau, le chant des oiseaux et le craquement  nos pas qui brisent les branches tombées pendant l’hiver se font entendre. Les arbres, encoremajoritairement dénudés, laissent la lumière pénétrer jusqu’au sol et sur les berges de la rivière.

Nous découvrons alors  le ruisseau dont le sable lumineux nous renvoi la lumière. Soneau est  transparente et claire. Son niveaua baissé de quelques centimètres récemment   nous laissant imaginer de véritables paysages aquatiques, 

Une pierre s’est transformée en un « wabikusa » naturel. Une mousse, que nous observerons  plus loin sous l’eau, une herbe sauvage et une planteressemblant  étrangement à une hydrocotyle ont élu domicile à son sommet. La disposition des pierres, les racines, le sable, la perspective, vient nourrir  notre imaginaire.

Les bords du cours d’eau sont jonchés de racines.

Observons attentivement  les teintes du sable et  des galets aux subtiles nuances de blanc, de noirs, de gris, ou encore d’ocre, pour pouvoir par la suite retranscrire cet aspect naturel dans nos aquariums.

Vous pouvez voir que le ruisseau se scinde en deux parties. Une plage de sable clair laisse transparaître une zone que nous allons pouvoir  explorer. Cet endroit si simple et si riche à la fois, nous invite à revenir une autre fois.

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Les premiers rayons de soleil sont enfin arrivés et la décrue a dévoilé les paysages engloutis par les eaux durant la saison hivernale. Façonnés depuis des centaines d’années, ces blocs de granit, qui ici , à Fouques, marquent  l’extrémité Sud-Est du massif armoricain, sont devenus les derniers soutiens pour les arbres qui ont réussi à s’adapter.

De tous temps, nous n’avons cessé de mettre en avant la charge qui incombe à l’art de copier la nature, au point d’en faire une banalité dont nous avons presque oublié le véritable sens. Aujourd’hui nous pouvons dire que le paysage pictural, photographique où aquatique est désormais devenus la nature d’un point vu esthétique, présente dans nos intérieurs.

L’aquarium naturel, domaine qui nous concerne ici, utilise directement les pierres, les racines, les végétaux et la volonté d’imitation de la nature est de ce fait très proche des recommandations données au départ aux poètes et aux artistes.

Mais ceci est une autre histoire, notre but étant de partager simplement, nos inspirations glanées  dans la nature afin d’y puiser son essence et de l’actualiser dans une forme achevée dans nos aquariums.

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C’est en observant très attentivement  les phénomènes naturels , le rythme des saisons et en ayant un intérêt pour leur développement à travers toutes ses phases, que nous faisons évoluer cette rubrique.

Il est temps de reprendre notre route en quête d’inspiration. C’est au contact de la nature, d’endroits parfois familiers, que notre passion pour les aquariums prend tout son sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’émotion poétique d’un paysage de fin d’hiver, avec ses arbres nus, parfois arrachés par des violentes tempête hivernale et la puissance des flots donne alors un tout autre visage aux bords de la rivière.

La matière du sol, le sable et les coques révélées par la lumière d’un matin d’hiver ensoleillé deviennent  même une source d’imagination.

Quant à eux, les remous donnent le rythme de la saison hivernale et d’une décrue en cours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Revenir sans cesse sur ses pas en reprenant le même chemin, observer, et contempler l’évolution de la nature au fil des saisons, voici  peut-être la manière la  plus intéressante, lorsque nous avons loisir de le faire, de découvrir la nature. Ainsi nous comprenons mieux comment les éléments rentrent en interaction.

L’été, lorsque le niveau de l’eau baisse, nous  pouvons découvrir dans le cours d’eau les cachettes des poissons ainsi que d’autres habitants, normalement invisibles comme les escargots aquatiques, les moules d’eau douce, les alevins ou  parfois même les gobiidés, la vase et le sable étant pour certains le dernier endroit où trouver un peu d’humidité.

Le niveau d’eau baissant, nous pouvons traverser la rivière à pied ; un décor surréaliste apparaît  alors. Une « forêt » a poussé à même la roche granitique provenant du dernier contrefort  du massif armoricain.

Le mot Nature peut se rapprocher de son sens premier latin: Natura : « ce qui existe depuis la naissance, l’ordre naturel des choses ». En découvrant ce paysage au cœur de l’été nous avons le sentiment d’être dans une  forêt qui a pris ses racines au milieu des roches de la rivière.

Cette nature, telle que nous la découvrons en cet période de l’année, nous invite à nous pencher sur son évolution au fil des saisons.

Elle subit des temps de repos, d’évolution et de changements cycliques. Ces variations sont une source inépuisable d’inspiration pour notre propos et un beau sujet d’étude.

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