Iwagumi sp AKU | Entretien du tapis from Floraquatic on Vimeo.
Données techniques :
Cuve 90x45x45, Eclairage Easy Life Paradiso SunnDimm, Verrerie Cal Aqua Lab 17mm, Filtration: HAGEN FLUVAL G6 , Chgt d’eau 15% par semaine.
Fertilisation :
Easy Life Ferro, Easy Life Carbo, Easy Life K, Easy Life Profito
Hardscape : Aku Stone.
Plantes :
Glossostigma elatinoÏdes, Hemianthus callitrichoide cuba, Lindernia rotundifolia, Hydrocotyle tripartita, Rotala sp -green, Vesicularia x moss
Animaux :
Microrasbora Kubotaï, Caridina Multidentata.
Cette galerie est présente dans l’article suivant : Histoire Discrète I La dernière séance
Certains jours les aquariums semblent plus beaux que d’autres. Le bac que nous vous présentons est un » Iwagumi sp Aku« , nom donné à l’Aku Stone, pour porter aux yeux des passionnés cette pierre désormais renommée et convoitée bien au delà de nos frontières . C’est avec un nom de scène : Histoire Discrète que nous vous présentons les quelques images de la dernière séance de prises de vues.
Avec un fond rétroéclairé, des vitres , un matériel invisible et un tapis vieux de quelque 440 jours, Histoire Discrète peut être photographiée sous son aspect le plus épuré . Les pierres sont à peine recouvertes d’algues, nos escargots Pulligera Black Racing nous ayant vraiment aidé à éradiquer toutes patines indésirables.
Lors de cette séance de prises de vues nous nous sentons libres observateurs attendant que le banc de poissons passe devant l’objectif mais concentrés comme des archers, prêts à lâcher la corde et libérer la flèche; et si le bruit du sèche-cheveux que nous employons pour animer la surface du bac trouble un peu cet instant magique,les vaguelettes qu’il produit créent un véritable effet visuel.
Une fois la photo de face réalisée, nous allons pouvoir faire quelques cadrages différents. C’est à cet instant à ce stade que nous avons tourné la séquence vidéo publiée précédemment.
Vous trouverez les données techniques de ce projet dans la galerie présentée dans cet article:
Voilà longtemps que nous ne vous avons pas parlé de notre Iwagumi AKU. C’est un véritable laboratoire expérimental servant pour nos mélanges de gazonnantes,la tailles des plantes,la fertilisation, ainsi que pour l’éradication des algues. Si vous avez pu parfois l’entrevoir dans nos articles, nous vous en réservions l’étude pour cette fin de première année.
Cet aquarium, qui a été mis en eau une première fois durant les rencontres de Crevettes en Seine 2012 , puis qui s’est imposé comme premier projet de notre atelier a même trouver un nom: « Histoire Discrète ». Ce porte-drapeau, cet écrin, pour une Aku Stone exclusive et rare clôture donc ce premier cycle.
Nous allons vous le présenter en distinguant trois articles: L’un sera consacré à la préparation des prises de vues finales, qui dans le cas qui nous intéresse ont duré près de huit jours et nous ont permis d’apprendre et de comprendre afin de progresser. Le second traitera de la séance « défilé photographique »; puis la dernière séquence concernera le bac en mouvement.
Mais c’est avec cette dernière que nous commençons cette série.
Voilà plus d’une année que nous avons planté et mis en eau notre premier Iwagumi. C’est aujourd’hui avec une certaine satisfaction que, 448 jours plus tard, nous pouvons apprécier avec vous la réussite de ce premier projet. Vous pourriez croire qu’un tel schéma de plantation s’avère, au fil des jours,bien monotone, fastidieux,ou encore difficile à maintenir en bon état ; or il n’en est rien. Sa pérennité, sa viabilité et son esthétique, font de ce bac d’apparence si dépouillée notre projet le plus abouti .
Voici notre aquarium quelques heures après la plantation. La photo a été prise le 08 mai 2012. Au premier plan nous avions disposé de la Glossostigma elatinoides, puis de l’Hemianthus callitrichoides cuba afin de donner une plus grande impression de profondeur à l’ensemble .
Au fil des mois, nos choix de plantes à feuilles similaires se sont avérés gratifiants. Le rendu naturel du tapis, nous paraissant satisfaisant, nous avons ajouté de la Lindernia rotundifolia pour faire une transition harmonieuse avec les pierres. Les rondeurs douces des feuilles et les nuances de vert en camaïeu ont réellement magnifié notre tapis, lui conférant une atmosphère somptueusement épurée et sauvage. De l’Hydrocotyle tripartita a été également planté de manière très discrète.
Comment maintenir, sur une longue période un tel tapis ? La taille et l’entretien étant le seul secret nous allons revenir en vidéo sur la méthode employée. Nous vous conseillons d’effectuer cette taille une fois par mois , après avoir bien observé votre aquarium. Pour ce, utilisez de petits ciseaux courbes afin de retirer délicatement toutes les feuilles abimées.
Une fois les feuilles coupées, il se peut que votre tapis présente des zones quelque peu clairsemées. Si c’est ce cas, vous pouvez à nouveau disposer délicatement de l’Aqua Soil sur les zones taillées, à l’aide d’un ustensile tel qu’un instrument de rempotage. Une infime quantité se glissera naturellement dans les zones que vous avez mises à nu avec vos ciseaux et permettra à vos plantes de reprendre vigueur.C’est en procédant suivant ce protocole, que nous avons réussi à conserver à cet Iwagumi un tapis sain, dense, rythmé par les variations de tailles de feuilles et le choix des nuances de couleurs, Glossostigma elatinoides, Hemianthus callitrichoides, Hydrocotyle tripartita et Lindernia rotundifolia créant un ensemble de tons des plus naturels.
Une fois le bac bien équilibré et le passage, qui c’est un petit peu prolongé, des algues. Nous avons enfin donné tout ce qui était nécessaire pour que les plantes poussent au mieux. Dès les dernières filamenteuses disparues, nous avons donc repris la fertilisation.
Le rythme que nous choisissons pour ce bac est le suivant, à chaque changement d’eau nous ajoutons du Profito, du Ferro et de Kalium-potassium. Nous commençons les doses aux 2/3 tiers la première semaine afin de voir ce qui se passe.
Tout s’étant déroulé comme prévu, reprise de la pousse du tapis après le black-out, disparition des feuilles jaunes.
Nous prenons donc le rythme de croisière. Soit 15 ml de Profito, 16 ml de Kalium- Potassium et autant de Ferro.
Il est important qu’à ce moment de la reprise nous augmentions le CO2 à deux bulles par seconde et la lumière d’une heure à plein régime; soit 5 heures à 100% de la rampe EasyLife soit 144 w, le reste de la journée étant programmé à partir d 7 w et augmentant par tranches.
Nous reviendrons plus tard sur les infinies possibilités ( et économies d’énergies !) offertes par le système Sundimm d’Easy Life…
Voici déjà quelques semaines que le bac a pris son rythme de croisière. Le tapis est somptueux et les mousses prennent enfin un aspect naturel. Il est donc temps de nous poser la question du devenir de ce bac. En effet cet Iwagumi est pour nous assez symbolique, premier aquarium lancé à l’atelier, remake d’un bac réalisé lors de Crevettes en Seine à Ivry en ce début d’année.
Depuis le début l’impact visuel de cette énorme Aku Stone n’a pas changé, accentué par le tapis rasant. Nous décidons donc de prolonger ce paysage jusqu’à la réalisation d’une photographie finale qui sera la trace de ce bac éphémère. Pour cela nous allons chercher à effectuer un bac non pas parfait, mais un bac parfaitement équilibré, tant au niveau de la santé des plantes que de la forme générale.
Le tapis est tellement dense qu’il risque par endroits de se décoller et les mousses qui de loin ont l’air de bien se porter, de près, montrent quelques signes de faiblesse. Surtout la Fissidens Fox qui semble subir l’arrivée d’une nouvelle algue… Nous décidons alors de l’enlever définitivement afin de ne pas prendre de risque. Nous revoyons entièrement l’état du tapis pour pouvoir photographier et filmer ce premier aquarium depuis l’atelier.
Nous brossons les pierres et effectuons un gros nettoyage du bac. La pierre signalée ci-dessus par une flèche bleue attire trop l’attention au détriment de la pierre maîtresse « Oyaishi ». Un autre à gauche a déjà été retiré.
Le dénivelé qui suit la ligne des cassures d’Oyaishi peut-être inversé afin de donner un rythme différent. Nous allons modifier tout cela et simplement laisser le tapis envahir naturellement ces zones vides.
La fertilisation de l’Iwagumi, durant son premier mois est assez restreinte mais est très importante.
Le potassium a un rôle fondamental. Il va servir à aider à accumuler des hydrates de protéines et à l’absorption des cations…
Le lancement du bac s’est déroulé comme prévu et malgré quelques signes avant-coureurs d’une éventuelle propagation des algues, nous n’avons rien fait préférant agir en faveur des plantes. Pour aider un peu plus les plantes nous commençons au bout de quinze jours à ajouter de l’Easy Carbo, source de carbone liquide qui va nous aider a accélérer la pousse du tapis de Glossostigma elatinoide et d’Hemianthus callitichroïdes.
Dès la première semaine nous avons effectué deux gros changements d’eau pour évacuer les nutriments relachés par l’aquasoil New Amazonia. Une dosette de Bacter 100 ADA a été mise directement dans l’eau afin de favoriser le développement des bactéries nécessaires au démarrage de l’aquarium.
La texture et la composition de l’aquasoil permettent une pousse rapide des plantes, ici, au bout de quinze jours nous observons devant la vitre frontale de l’aquarium l’avancée des feuilles de Glossostigma elatinoïde qui stolonne déja allègrement. Malgré cela l’observation rigoureuse nous permet d’observer quelques signes de présence d’algues indésirables. Ce bac n’ayant pas été lancé avant un départ en congés et ayant par la suite la possibilité de contrôler le bac régulièrement nous ne nous alarmons pas pour autant. Nous suivons la fertilisation avec Easy Life potassium , augmentons très légèrement les doses d’Easy Carbo pour passer à 1,5 ml pour 50 l par jour et nous commençons progressivement la fertilisation complête. Nous reviendrons plus tard en détails sur l’utilisation progressive de Easy Life Ferro et Profito.
Au bout de 3 semaines après plusieurs changements d’eau et l’ajout de bactéries (Bacter 100 ADA + nourriture pour crevettes) le pic de nitrite est passé et la pousse des gazonnantes est surprenante, toutes les feuilles ont désormais leur forme immergée et commencent à stolonner dans tous les sens. Nous testons l’eau, eau de conduite traitée avec Easy Life EasyStart. La conductivité indiquée sur le filtre HAGEN G6 est de 470 ms, les test en gouttes nous indiquent : ph 6.8 kh 4 gh 6 . Les premières crevettes sont introduites. Un petit groupe de Caridina Multidentata pour commencer à remuer le sol est acclimaté ainsi qu’une dizaine de Microrasboras Kubotaï. Nous reviendrons plus tard sur les différentes méthodes d’acclimatation.
Lancer un Iwagumi avant un départ en vacances serait la dernière des choses que nous vous conseillerions. En effet le démarrage délicat de ce type de projet demande une attention particulière, même s’il s’agit principalement d’observation, ce genre de bac de par le très peu de plantes et le fort éclairage nécessaire, est ce qu’il y a de plus délicat à lancer. Une fois équilibré, vous pourrez considérer qu’aucun autre projet peut vous arrêtez.
Certes de loin nous pourrions dire que le bac suit son petit bonhomme de chemin vers l’équilibre…que la pousse du tapis, sans autre apport que le CO2, l’Easy Life Kalium et Easy Carbo est impressionnante et refaire un post dans un mois, l’air de rien. Mais le principe de l’atelier étant de tout partager, au fur et à mesure de l’évolution de nos projets nous avons décider de montrer tout ce qui arrive, de loin…mais de près également.
Au moment du nettoyage hebdomadaire, le constat est évident… Il est plus que temps d’agir. Des filamenteuses ont envahi la Fissidens et des traces douteuses commencent à s’incruster sur les feuilles de Glossostigma elatinoides. Même si les algues n’ont finalement rien d’anormales, les laisser s’installer sans rien faire risquerait de bouleverser radicalement l’évolution de ce bac, au risque de devoir tout reprendre.
La première des choses à avoir, est, ce qui caractérise tout aquariophile: la patience… Par contre dans ce genre de circonstance il est recommandé en plus de la patience, de passer à l’action de prendre en main les choses. À l’aide de la pince droite et large qui permet d’enlever le plus gros des algues visibles, nous retirons le maximum de filamenteuses. De gros changements d’eau et l’utilisation d’AlgExit d’EasyLife seront radicaux, un mois plus tard toutes les algues filamenteuses auront disparu.
Sur les feuilles de Glossostigma elatinoides des traces visqueuses commencent déjà à apparaître. Nous testons les nitrates et les phosphates, les phosphate sont à 0 et les nitrates semblent corrects. Pourtant il se pourrait bien que cela soit de la cyanobactérie, dans le doute nous préférons prévenir en ajoutant, en sous dosant, du Blue Exit de chez EasyLife ainsi que du permanganate de potassium ( disponible en pharmacie). Le premier des traitements est assez simple: couper le filtre, siphonner tout ce que vous voyez de vert / bleu, visqueux et qui a une forte odeur désagréable. Puis injecter du permanganate de potassium, sa couleur violette disparaît avec le flux de la filtration et a même la particularité de rendre l’eau cristalline. Pour faire votre solution le calcul est simple il faut diluer 1 gr de permanganate pour un litre d’eau. Puis vous divisez le volume d’eau de l’aquarium par 4 et vous obtenez en ml la quantité nécessaire pour traiter votre bac sans aucun risque, même pour vos crevettes. Ici le bac fait 160L : 4 = 40 ml de solution est injecté directement sur les zones infectées. Le filtre reste éteint 10 minutes pour que le produit agisse localement. L’opération va être répétée tous les 3 jours pendant 15 jours. Cette solution est souvent largement suffisante pour stopper la progression, mais ici le constat est amer… sans aucun succès. Nous utiliserons la dernière des techniques, éprouvée et pas forcément la plus contraignante, : le « BO » pour les habitués, Blackout pour ceux qui n’ont jamais eu à faire à cette bactérie. Nous changeons 50% de l’eau du bac en siphonnant toutes les traces! Puis nous recouvrons le bac d’un tissu entièrement opaque et nous le laissons 5 jours entiers dans le noir. À cet instant et pendant toute la durée du BO il est absolument interdit de soulever la bâche, la moindre lumière dans l’aquarium annulerait les effets! Il estimportant depréciser que pendant toute la duréevdu Black out, il ne faut surtout pas nourir les poissons et les crevettes, qui n’en souffrirons pas. Au bout de 5 jours nous soulevons la bâche, changeons à nouveau 50% de l’eau, siphonnons les dépots de cyano et recommençons le black-out pendant 3 jours. Une fois les délais passés nous retirons la bâche et nous pouvons constater avec joie que toutes les traces de Cyanobactéries ont complètement disparu. Nous garderons l’oeil pendant plusieurs semaines mais en 8 jours nous avons éradiqué cette bactérie qui décourage bon nombre d’aquariophile. Nous reprenons également la fertilisation et nous ajoutons progressivement 10 ml de Profito d’Easy Life la première semaine et 15 Ml la suivante après avoir constaté les effets bénéfiques sur les plantes.
Après quinze jours à nous battre contre les algues et un Black-Out de 7 jours, le bac semble enfin prendre la direction de l’équilibre. Plus une algue à l’horizon mis à part part celle qui patine les pierres. Pour cela nous trouverons la solution la plus naturelle, en adéquation avec les paramêtres du bac nous rajouterons ultérieurement quelques Gastromyson Punctulatus et 5 Neretina Pulligera – Black Racing, qui sont de redoutables alliés pour limiter les algues, en plus d’être très présent et vivant dans l’aquarium.
Le mix de Glossostigma elatinoides, d’Hemianthus callitrichoides, d’Hydrocotyle sibthorpioides, de quelques pointes d’Eleocharis parvula en avant plan se passe à merveille. La transition avec Vesicularia montagnei également.
Quelques Caridinas cf Cantonensis de grade de grade A à S sont introduites et un groupe d’Hyphessobrycon Amandae, qui doivent aller dans un autre aquarium, sont mis dans ce bac en attendant que le leur soit cyclé, ils contribueront aussi à augmenter l’apport de nitrate nécessaire.
Le bac prend la direction que nous avions imaginé à la conception. Le rôle des mousses en fond tel que la Flame moss et la Spiky moss, vont cependant être observé de plus près car ces mousses, sublime et facile donne pourtant ici un effet exagérément terrestre, qui au lieu de souligner la puissance de la pierre maîtresse, souligne l’effet « forêt de Sapin » et attire un peu trop l’attention. Des boutures de Vesicularia montagnei ainsi que de la Vesicularia mini-x moss pourrait bien les remplacer afin d’augmenter l’importance de la présence des pierres.
Comme nous l’avons déjà précisé, le substrat dans un aquarium a deux fonctions importantes: la première de servir de milieu d’ancrage dans l’aquarium et la deuxième d’agir comme une réserve de nutriments pour les plantes enracinées et, accessoirement, il accueille des bactéries participant à l’épuration de l’eau de l’aquarium.
Avant de choisir le type de substrat nécessaire, nous prendrons le temps de bien réfléchir au type de plantation et ensuite d’adapter le choix et montage de celui-ci en fonction des besoins des plantes. En effet, il n’est nullement nécessaire de répandre un substrat complet type Aquasoil là où nous disposerons des pierres ou des racines et pour des plantes non racinaires types mousses ou plantes épiphytes.
La première étape est donc de bien penser à son schéma de plantation. Un croquis est sans doute la méthode la plus usuelle. Une fois vos choix définis vous pouvez donc connaître les besoins et ainsi définir les zones qui seront plantées.
Dans ce premier exemple nous décidons donc de scinder le bac en deux parties, le fond où des mousses seront disposés sur de la pouzzolane que nous trouverons en grande surface au rayon « jardinage » et le premier plan où un tapis de Glossostigma Elatinoides et d’Hemianthus Callitrichoïdes seront plantés dans de l’Aquasoil New Amazonia Powder afin de permettre aux racines de bien s’enraciner et d’avoir tous les nutriments nécessaires. Un lien visuel sera créé en laissant de toutes petites touches d’Eleocharis Acicularis et d’Hydrocotyle Sibthorpioides aller librement autour des pierres.
En premier lieu nous disposons dans le fond de l’aquarium les produits ADA qui favorisent un dévellopement bactérien optimal du substrat, réduisant ainsi les risques d’invasions d’algues dû au lancement d’un aquarium: du Powersand S, de la poudre Bacter 100, de la Tourmaline et Clear Super.
Une fois cela effectué nous recouvrons entièrement avec de la pouzzolane le fond de l’aquarium.
Afin d’optimiser l’utilisation de l’aquasoil nous disposerons la couche de New Amazonia Powder au premier plan une fois le décor final choisi et les pierres stabilisés sur de la pouzzolane.
Chaque fois que nous réaliserons un Iwagumi classique nous retiendrons les règles déja énoncées dans l’article « l’Art de l’Iwagumi« . La puissance visuelle d’Oyaishi étant dans ce premier aquarium tellement évidente, nous avons décidé de procéder de manière assez symbolique en construisant un écrin autour d’une pierre unique. Le schéma de plantation publié dans la partie sur le substrat ayant été choisi aussi en fonction de ce choix.
Pour le côté pratique nous ne mettons l’eau qu’une fois le hardscape validé. En effet , un Iwagumi contient peu de variétés de plantes et a donc un équilibre extrèmement sensible au démarrage. C’est pourquoi une fois en eau et planté nous ne toucherons plus au substrat pendant plusieurs mois afin de ne pas perturber l’équilibre fragile. Le substrat, la plantation (cf montage d’un substrat mixte) et la pierre maîtresse ont été soigneusement choisis avant et le hardscape est resté dans cet état quinze jours, il a été photographié plusieurs fois afin de valider les positions des pierres en tenant compte du schéma de plantation.
La distance entre l’atelier et les locaux de FloraQuatic est telle, qu’un échange par téléphone entre la personne responsable du choix des pierres a été effectué afin de choisir la pierre. Le choix a été fait très judicieusement en fonction du format du bac et du projet, en effet savoir choisir les pierres est un art en soi. Le savoir faire d’un aquascaper sur place à permis de sortir cette pierre unique et majestueuse.
La disposition des autres pierres a donc été simple, en essayant de jouer avec la taille et en les disposants à plat, le choix de la plantation; (cf Montage d’un substrat Mixte) autour de la pierre maîtresse afin de créer un écrin pour Oyaishi.
Comme nous l’avons vu dans la première partie consacrée au substrat le choix de la plantation a été choisi en même temps que la conception du décor et du choix des sols. L’aquarium sera donc coupé en deux, au fond de la pouzzolane pour permettre aux mousses de s’étendre et au premier plan de l’Aqua Soil powder New Amazonia afin de permettre à la Glossostigma elatinoides et l’Hemianthus callitrichoïdes de s’enraciner dans les meilleures conditions possibles.
Nous commencerons donc par fixer les mousses ( Fissidens Fox / Christmass Moss / Spiky Moss ) sur des morceaux de pierre de lave avec du fil de coton. Non seulement les morceaux de pierre de lave sont d’excellents supports pour les mousses, mais pour l’entretien il est aisé en cas de besoin de les sortir pour les nettoyer. La plupart des mousses ont surtout besoin d’avoir un support pour se fixer et de la lumière pour prendre plus rapidement. Pour cela, nous coupons en très petits morceaux les mousses et nous les disposons brins par brins sur les morceaux de lave. L’opération peut paraîtres fastidieuse, mais elle permet d’obtenir de bien meilleur résultat rapidement en évitant à la mousse de pourrir à la base lors de la période d’adaptation et donc de se détacher.
La préparation pour planter la Glossostigma elatinoides et l’Hemianthus callitrichoïdes est également importante. Comme nous le verrons la période d’adaptation des plantes à l’eau de votre aquarium va faire que toutes les pousses que vous planterez vont disparaître pour laisser place à de nouvelles pousses parfaitement adaptées aux paramètres de votre aquarium. C’est peut-être là le secret pour réussir rapidement un beau tapis qui durera dans le temps. La première étape est de bien rincer et d’enlever la mousse dans laquelle vos plantes arrivent, puis de séparer par petits groupes de brins les pots. En les disposant sur un plateau vous pourrez ainsi les planter à l’aide d’une pince fine de manière rapide et efficace.
Puis vous plantez le plus profondément possible dans le new amazonia powder préalablement humidifié en laissant les dernières feuilles dépasser. Cette préparation et technique permet aux pousses qui sortiront d’être directement adaptées à vos paramêtres et vous éviterez ainsi un pourrissement qui peut provoquer un dérêglement du bac, toujours plus sensible et fragile au départ.
Un Iwagumi est un aquarium assez particulier à lancer et vu le peu de variétés de plantes il peut être utilie afin de concurrencer les algues qui sont quasiment inévitables au départ de mettre des plantes à pousses rapides, (types Hygrophila Difformis Ceraptophyllum qui peuvent être utilisés en plantes flottantes) pour faciliter le démarrage du bac. Une fois cette étape terminée, vous pouvez de suite mettre en eau votre aquarium pour commencer le cyclage.
Un des secrets pour obtenir un tapis dense et en pleine santé est la taille. En effet pour que les stolons puissent se développer au mieux, occupant le plus d’espaces possible au sol, seul l’usage de ciseaux nous permettra de densifier et contrôler notre tapis. Entre l’entretien d’un gazon de jardin et celui d’un aquarium il n’y a qu’un pas…
Si ici l’usage d’escargots tel les Néretinas pulligera- Black Racing, de crevettes tel des Caridinas Multidentata seront au quotidien nos agents d’entretien, l’usage de petits ciseaux courbes, une fois par mois, sera sans doute le meilleur allié pour obtenir ce que l’on désir.
Entre un « laisser aller » pour obtenir un tapis naturel et conservation des proportions; pour garder la forme du décor visible, limiter l’effet « moumoutte » que peut créer une glossostigma où une Hémianthus trop épaisse,
Une bonne séance de taille est le secret d’un tapis en pleine forme, cela évitera en plus au tapis de pourrirbà sa base et donc de se décrocher.
Outils indispensable : une paire de petit ciseaux courbes et une épuisette pour repécher les morceaux de Glossostigma et d’Hemianthus que nous allons couper.
Iwagumi : La taille du tapis from Floraquatic on Vimeo.