Mad in Taïwan | Step one
Réaliser ce bac spécifique pour Caridinas cf cantonensis var Taïwan bee, devient un véritable projet mêlant paysage aquatique, passion des plantes, sélections et observations des crevettes. Car si nous nous sommes attachés à réaliser un hardscape modulable, mais qui reste inchangé permettant d’être retiré entièrement sans remuer le sol, l’évolution des plantes est pour nous au jour le jour un véritable test grandeur nature. Quant à la population et les reproductions successives, nous pouvons, avant de faire le bilan annuel, dire que nous avons fait le bon choix.
En plus d’être pour nous un véritable laboratoire, ce bac de 160 litres, avec son éclairage de 6 x14 w en T5 philips HE 865 très économique à l’achat et à l’usage, son absence totale de fertilisation, est un véritable éloge de la lenteur en plus d’être un véritable bac Low Tech.
Le premier jour de la mise en eau, nous avons planté de la Valisneria nana, de la Cryptocoryne balansae et crispatula, rajouté de la Vesicularia montagnei fixé en bas , de la Vesicularia dubyana dans le fond et dans les zones d’ombres.Comme vous pouvez le constater, certaines racines ne coulent pas encore à 100%, mais leur prétrempage va faciliter grandement la stabilitée du décor.
Pendant quinze jours nous avons changé 50 % du volume d’eau avec de l’eau de conduite.
Puis au bout de la troisième semaine nous avons ajouté au fur et à mesure des changements de l’eau osmosée pure.Au bout d’un mois nous avons testé les paramètres en plus des données en conductivités données très précisément par le filtre Hagen G6.
Ces données d’ailleurs seront au fil du temps le seul relevé que nous effectuerons.
Les autres paramètres seront vérifiés avec parcimonie ou bien si des pertes semblent injustifiées.
Le pic de nitrite est passé inaperçu et au bout d’un mois et demi, les paramètres étant parfait nous décidons d’introduire pour commencer un groupe de 10 CBS de grades divers.
Les femelles serviront à régénérer les Taïwan Bee que nous introduiront ultérieurement.
Nous reviendrons sur cette façon de faire dans des articles à part entière.
Voilà plus de 5 mois que le bac vit au rythme des naissances.
Les plantes, très lentement mais surement ont pris le relais des algues qui sont apparues au départ.
Une dizaine de Clithons et des Puligera Black Racing nous évitent d’avoir à sortir trop souvent les racines pour l’entretien.
Mis à part les mousses, aucune taille n’a été nécessaire et en changeant seulement 15% du volume tous les 15 jours nous arrivons à préserver l’équilibre sans aucun souci.
Nous avons décidé de tester également les réactions de certaines plantes dans cette eau acide, nous avons rajouté au fur et à mesure de la Bolbitis heudeloti taillée et retaillée, et en arrière plan de la Nymphaea sp glandulifera, Crinum calamistrum, Myriophyllum mattogrossense, Cabomba furcata.
Les paramètres, très stable grâce à l’utilisation d’eau osmosée reminéralisée avec des sels de Preis ainsi que l’Aquasoil New Amazonia sont les suivants:
Conductivitée, mesuré avec le filtre Hagen G6 oscillant entre 265 et 280 ms.
kh 0 GH 4 PH ( -) 5,8 temps > 22°c min.
Éclairage 6 x 14 w T5 HO 865 Philips avec la rampe Paradiso Elias Life graduable équivalents 6 h à 100%.
Filtration puissante afin d’éviter des zones mortes et avoir des paramètres très stables.
Oxygénation nocturne avec la pompe à Air Tetra APS 300.