Nous préparons actuellement la rentrée avec des changements importants concernant notre rubrique Articles et médias.
En attendant, partageons en images une rencontre qui nous a profondément intéressés. Yves Gillen accueille les visiteurs dans la magie de son jardin . Pris pour des marginaux, à leur arrivée au cœur du marais de la Brière au nord de Saint-Nazaire, il y a près de quarante ans, Annick Bertrand et Yves Gillen sont aujourd’hui considérés comme des pionniers en leur domaine .
Eux, pourtant, n’ont pas changé. Lorsqu’ils se sont installés dans ce qui deviendra « Les Jardins du Marais », leur but était de dépendre le moins possible de la société de consommation. Annick n’est plus aujourd’hui de ce monde, mais Yves continue à faire vivre sa mémoire en ouvrant les portes de leur jardin aux visiteurs.
L’histoire de ce jardin, véritable paradis au cœur du marais de la Brière est passionnante. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer le livre qu’ils ont tous les deux publié; vous pouvez le trouver dans toutes les bonnes librairies.
Si vous en avez la possibilité, nous vous conseillons aussi vivement de vous rendre sur place.
À l’heure où le mot de « décroissance » est sur toutes les lèvres, Annick Bertrand et Yves Gillen nous livrent ici le témoignage de ces années passées en quête d’autarcie, avec les contraintes mais surtout la liberté que ce mode de vie procure. Ils ont appris à se nourrir des produits de leur jardin, en respectant la nature. Ils ont été parmi les premiers à avoir utilisé les énergies solaire et éolienne.Ils ont également adapté leurs besoins à ce qu’ils pouvaient produire et ont construit leur maison avec ce qu’ils ont pu récupérer ici et là avec le constant souci d’embellir leur cadre de vie tout en préservant l’environnement .
Cet été nous sommes allés sur place pour découvrir ce « Jardin du Marais » et c’est en image que nous partageons avec vous ce coin de paradis, lieu où l’art de jardiner au naturel prend tous son sens. Nous avons pu constater une fois de plus qu’il existe bien des similitudes entre le paysagisme et l’aquascaping. Le rôle du jardinier-paysagiste pourrait ici se résumer à tracer des chemins, à apporter une diversité végétale puis à laisser la nature œuvrer à sa guise. Tous ces lieux, ces allées , ces cachettes, font de ce jardin un véritable enchantement et sont des invitations au voyage. Là bas les tiges de bambous se transforment en tuteurs pour le liseron. La mauvaie herbe devient alors un véritable élément du paysage.
Des passages nous invitent à pénétrer plus profondément et à nous perdre, le temps d’une promenade dans ce Jardin.