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Désormais habitués à nos rencontres avec ces aquascapers du bout du monde, il nous semblait important de reprendre la suite de notre tour de France des paysagistes aquatiques.

Continuons à nous intéresser à la FACT, ce groupe d’aquascapers dont nous vous avons précédemment parlé. Swee Lim Cheah est l’un de ses membres.Connu pour sa vivacité d’esprit, son altruisme sur les forums Français, Anglais et au niveau mondial depuis ses victoires dans les concours internationaux(*), Swee Lim Cheah nous a fait le plaisir de répondre avec la spontanéité qui le caractérise.

 

Dieng , 2012

FQ : Bonjour ! Tout d’abord permettez-moi de vous présenter. Vous vous appelez Swee Lim Cheah, alias Swee ou Swee007 sur les forums, vous avez 32 ans, vous êtes responsable éducatif à la ville de Paris, père d’un petit garçon et vous habitez à DreuxPouvez-vous nous parler un peu de vous? Comment et depuis quand pratiquez-vous ce hobby passionnant?  

SLC:  Je pratique l’aquascaping  à proprement parlé depuis 3 ans 

FQ: Vous avez pourtant malgré votre jeunesse, un long passé dans le monde de l’aquariophilie, pouvez-vous nous en dire un peu plus?

SLC: J’ai toujours été attiré par le monde végétal et animal. J’ai eu des aquariums assez jeune, mais ce n’était pas moi qui m’en occupais.

À l’âge de 15 ans, j’ai vu un bac planté chez un ami et après ça je me suis mis en tête d’en avoir un. J’ai harcelé ma mère pendant un an. Comme elle a vu que je ne lâchais pas l’affaire, elle s’est dit que ce n’était pas un caprice d’adolescent.  Un jour en passant à Pantin, elle a vu dans un dépôt vente un 96L à 500 francs et a décidé de m’aider à débuter. Au début j’étais paranoïaque, jouant un peu au chimiste avec mon aquarium du coup, je voyais des maladies ou des problèmes tout le temps et j’ai acheté plein de produits qu’aujourd’hui je ne regarde même plus dans les rayons.

Au bout de quelque temps, je n’avais plus d’autre place dans ma chambre que pour des bacs, et mon lit. Je crois que j’avais un truc comme 5 aquariums dans ma petite chambre, un 360 l, un 280 l, un 96 l, un 54l et un 20 l.

Depuis cette époque je ne suis resté que peu de temps sans aquarium. Même hébergé chez un copain pendant 6 mois, j’ai tout de même trouvé le moyen de relancer un petit bac.

FQ : Combien d’aquariums possèdez-vous actuellement  et combien de temps  la maintenance de ceux- ci vous prend-elle?

SLC: Aujourd’hui j’ai 7 bacs en eau, une batterie de 6 bacs (3 divisés en 2), un bac divisé en 4 qui me sert à garder des souches de plantes dans un fond d’eau et surtout à mettre des orchidées, et je m’apprête à lancer un paludarium dans un 120l. Il ne sont pas tous aquascapés, certains sont pour de la reproduction de crevettes, d’autres pour la maintenance de poissons qui me plaisent, d’autres en attente d’entretien parce que j’ai moins de temps maintenant.

FQ : Quel est, parmis vos réalisations, l’aquarium dont vous êtes le plus satisfait?

SLC: Je crois que le bac dont je suis le plus fier, c’est « Dieng« . Mon premier bac aquascapé. J’ai trouvé des pierres dans la nature. À l’époque j’étais tellement fauché que j’ai dû me débrouiller autrement. Il était impensable pour moi de mettre 100 euros dans des cailloux, si beaux soient-ils. Aujourd’hui c’est différent. C’était la première fois que j’utilisais un sol technique complet, pour la même raison qu’avant je n’achetais pas de pierres. Mais ça, par contre, après l’avoir essayé, je ne m’en passe plus!

 Dieng, c’est un bac que j’ai préparé avant de partir en Indonésie. Enfin, j’avais juste fait des essais avec les cailloux sur une table. Puis mon voyage m’a énormément fait de bien; j’ai fait des rencontres inoubliables, que ce soit avec la nature, ou avec les gens. J’ai voulu rendre un hommage, à mon échelle, à ces rencontres. C’est le bac auquel j’ai apporté le plus d’amour, et en même temps, c’est celui sur lequel j’ai fait mes premiers pas.

FQ : Maintenant si vous n’y voyez pas d’inconvénients puis-je vous poser quelques questions d’ordre technique?

Quel type de substrat utilisez vous?

SLC:  J’utilise du ADA new amazonia, du flora base, du Tropica plant grow. Cela dépend de ce que j’ai de disponible, où que je peux avoir à moindres frais avec les bons d’achat gagnés à des concours. Je pense qu’on peut faire avec n’importe quoi; avant je faisais mes sols moi-même. Mais il est incontestable, que les sols techniques complets facilitent grandement la vie. Ils permettent de structurer un décor et sont chargés en engrais. De plus, ils adoucissent et acidifient l’eau, et ça pour la maintenance de beaucoup de poissons ou de crevettes, c’est une avancée incomparable. Avant c’était bien plus contraignant et difficile pour avoir un bac avec une eau limpide, acide et douce.

FQ : Considerez vous la filtration comme une partie importante?

SLC: Une bonne filtration, c’est un avantage sérieux et cela facilite l’entretien. Je suis adepte du filtre externe; moins il y a de matériels visibles dans les bacs, mieux je me porte. J’attends d’un filtre d’avoir un volume de filtration important, qu’il soit peu bruyant, et ait un débit important. Après, pas la peine de prendre forcément du haut de gamme pour avoir du bon matériel.  Je pense que si l’on sait exactement ou l’on veut aller, alors l’on pourra mieux choisir le matériel adapté à ses besoins.

La Faille, 2012

FQ : Pouvez- vous nous expliquer brièvement la façon dont vous réglez vos aquariums dès le départ? Comment utilisez vous la lumière? Quels sont vos rythmes de changements d’eau jusqu’à ce que l’aquarium atteigne sa plénitude? Considérez-vous  l’apparition des algues comme normale et que faites- vous si vous constatez leur présence ?

SLC: Je démarre mes bacs paysagés avec beaucoup de plantes, 6 heures d’éclairage avec 1w/l même s’il est vrai qu’on ne doit plus compter comme ça mais avec les lumens, du Co2 en grande quantité, un filtre propre, ou sale, et aucun engrais avant que les plantes n’en montrent le besoin, à part l’easy carbo. Ça me permet souvent d’éviter les algues. On dit souvent que les algues sont normales au démarrage, cela n’est pas faux, mais si je peux faire sans, ça me va aussi bien.  Je complète l’évaporation par de l’eau osmosée pure. Je ne fais des changements d’eau que s’il y a un souci d’algue, où des décès inexpliqués, et également avant la photo-finish pour aspirer les déchets et avoir une eau encore plus limpide, et encore, parfois j’oublie…  Si mes bacs sont sains, les plantes poussent bien, les poissons et les crevettes sont en bonne santé. Un de mes secrets est que  je ne surpeuple pas mes bacs, je nourris peu et de façon variée, je dose les engrais de façon infime chaque jour, et encore j’oublie parfois 4 jours sur 7… Je navigue à vue et n’opère les changements qu’en douceur.

FQ : Avez vous un type de plantes et une espèce de poissons qui vous sont  favoris? 

SLC: J’aime les plantes, toutes les plantes, enfin non, pas toutes, mais presque. La dernière qui m’a interessé, c’est la Penthorum sedoides. J’aime ses différents aspects. Si on la laisse prendre de l’ampleur, alors elle peut être une plante d’arrière-plan, avec sa tige marron, dure, et ses feuilles vertes légèrement dentelées. Mais on peut aussi la tailler souvent, alors elle fait de merveilleux bosquets qui font un plan intermédiaire bas excellent après un tapis. En poisson, en ce moment je m’attarde beaucoup sur les ramirezi de formes naturelles. C’est un grand classique, mais c’est une star pour moi.

FQ : Quel type de fertilisant utilisez vous?

SLC: J’utilise du fertilisant en poudre où ce que j’ai sous  la main (KNO3 + KH2PO4 + K2SO4 + Trace Mix), j’utilise sytématiquement de l’Eayscarbo d’EasyLife et actuellement du Tropica plant grow, offert gracieusement par la maison mère.

FQ : Considérez-vous la photographie comme une étape importante en Aquascaping et préparez-vous méticuleusement vos prises de vues finales et avez-vous une technique particulière?

SLC:  La prise de vues pour la « photo-finish » est très importante si l’on veut participer à un concours. Un bac « commun » ou juste sympa peut être sublimé par une belle photo et une bonne préparation. À l’inverse un beau bac peut ne pas être apprécié à sa juste valeur si la préparation est bâclée ou si la photo n’est pas au top. Je pense que la photo d’aquarium est un art à part entière. Moi je suis une quiche, mais j’apprends un peu, grâce à mon oncle Benoît Le Roux, et avec mes amis aquascapers. Mais la photo, c’est aussi la possibilité de partager ou encore d’oublier et de se souvenir.

La Faille, 2012

 FQ : Pouvez-vous nous donner le nom de vos aquascapers favoris?

SLC:   Souvent je connais les bacs mais pas les auteurs mais je me soigne depuis quelque temps. Je pourrais citer Cliff hui, Siak Wee Yeo ou Takashi Amano, mais il y a tellement d’autres génies créatifs dont j’ai oublié le nom et qui m’ont procuré des émotions en voyant leur travail… Puis en France, il y a Michaël Leroy et Grégoire Wolinsky qui m’ont fait rêver et ont été des références avant que je ne les rencontre, maintenant que je les connais c’est différent. Plus le temps passe, plus je vois des personnalités qui sortent des petits bijoux, il y a un potentiel d’aquascapers de talent inimaginable en France, des personnes dont on ne connaît pas encore le nom mais s’ils persévèrent risque d’enrichir la scène française.

FQ : En dehors de l’Aquascaping avez- vous d’autres hobbys ?

SLC: J’aime cuisiner, manger, boire, le jardinage non aquatique, observer la nature, me promener, les bestioles en général, aller à la pêche même si je rentre toujours bredouille.

FQ: Où trouvez-vous votre inspiration?

SLC: Pour mes bacs, parfois je m’inspire de la nature,  parfois une autre chose que je vois et qui n’a rien à voir, ou d’une idée que j’imagine lorsque je suis dans mes rêveries, il n’y a pas franchement de règle. Beaucoup de choses me nourrissent,  je les digère et une idée survient.

 

Thym Thym Thym

FQ : Je vais vous donner une liste de môts et dites moi ce qui vous vient à l’esprit?

SLC:

  • Takashi Amano: C’est un novateur, il a impulsé une nouvelle dynamique à l’aquariophilie, c’est un maître. 
  • Aquariums Naturels : Ça me renvoie un peu à Takashi Amano en fait. C’est lui qui a su amplifier et démocratiser les paysages aquatiques.  Mais ça renvoie aussi à un morceau de beauté, à quelque chose d’apaisant et sachant canaliser une énergie.
  • Yakushima : À part les photos sublimes que tu y as faite, je ne connais pas, mais ça donne envie de découvrir.
  • Fukushima : Drame mondial
  • Amazonia : C’est un très bon sol, un bon outil, il a été une petite révolution.
  • Ecologie : Ça me touche, je suis concerné, je suis inscrit à une AMAP bio, j’essaie de conditionner mes façons de faire, d’agir à mon échelle, même si j’ai ma part dans la destruction. C’est penser aux générations futures, avoir une vue globale, se dire que les choses fonctionnent entre elles comme un tout, et qu’on peut être en harmonie ou tout pourrir. 
  • Photographie: C’est du boulot, c’est de l’instant, ce n’est pas facile pour tout le monde, c’est la prison d’un moment, d’un morceau dans un espace-temps arrêté.
  • Lily Pipe: C’est une galère pour les fainéants comme moi, c’est juste la misère, elles ont toujours été marron chez moi sauf les premières semaines. En plus j’en ai cassé… 
  • Forum: C’est un nid d’informations, tu peux tout trouver, le pire comme le meilleur, faut réussir à trier, ce n’est pas toujours facile. C’est aussi une source de partage de connaissances et de test pour les passionnés. Après, c’est comme tous les lieux publics… 
  • Compétition: Au départ  ce n’est pas mon truc, surtout dans la vie ou à l’école, je pense qu’il faut avoir d’autres façons de penser et de faire. Mais dans l’aquascaping, je trouve que c’est une façon de se remettre en question, de se tirer les uns les autres vers le haut. C’est un bon moyen pour avoir des critiques constructives de professionnels qui n’auraient jamais regardé ton travail sans cela. Et c’est intéressant d’avoir un regard critique de la part du connaisseur. Parfois c’est aussi l’occasion de pouvoir s’équiper à moindres frais. Moi ça m’a aidé.
  • Art: Yasmina Reza. Et plus largement, c’est une façon de se positionner, de critiquer, d’abonder, de remettre en cause, d’avancer, de réfléchir. Cela fait partie des essentiels d’une société intelligente. 

Soulaterre

FQ : Pour terminer notre entrevue, auriez  vous un conseil à donner à un paysagiste débutant soucieux de progresser? 

SLC:  

  • De prendre son temps pour bien réfléchir le projet niveau matériel.
  • – De penser en amont au paysage souhaité, ça aide pour choisir ses racines, ses pierres, son sable, ses plantes.
  • – De ne pas hésiter à prendre une grande quantité d’éléments pour le hardscape, on ne fait pas un bac magnifique avec une racine et deux pierres.
  • – De chercher des conseils de personnes expérimentées ayant présenté des beaux bacs et d’écouter ces conseils. Souvent sur les forums je lis des gens qui demandent mais n’écoutent que lorsque cela va dans leur sens. Apprendre, c’est accepter aussi accepter des contrariétés. 

 

Merci à vous pour cet interview.

(*) Pour ne citez que son palmarès aux concours internationaux de bac planté: Thym Thym Thym termine 3e à l’AGA organisé par la prestigieuse Aquatique gardener Association, 1 er au GAPLC, et Soulaterre a obtenu la 2ème place au GAPLC et la 2ème place au CAPA en 2013 catégories 250 L.

 

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Pouvoir partager avec vous les secrets d’un paysagiste aussi créatif que l’est Long Tran Hoang, est pour nous une grande satisfaction. Le contenu tiré de cette rencontre est conséquent et nous le  publions en deux parties; en voici la deuxième.

Première partie de l’interview 

Floraquatic: parlons un peu de Green Convergence. Cet aquarium a changé l’idée que nous avions  des paysages aquatiques dans le monde et de nombreux aquascapers depuis s’en inspirent.Pourriez-vous partager avec nous quelques images de la conception de cet »ovni » qui a terminé troisième lors de l’IAPLC de 2012? Quels sont vos secrets pour  maintenir en équilibre l’architecture de  cet extraordinaire décor ?

LTH: j’ai modifié le harscape de nombreuses fois; je n’ai donc pas tant d’images que cela. J’espère que celles que voici seront suffisantes pour expliquer mon travail . Afin de maintenir le décor en place, j’utilise des barres en inox, en perçant les pierres pour les tenir entre elles ainsi que de la glue. Les pierres de type Ohko StoneBlack Lava Stone sont tout à fait apropriées à ce genre de montage.

Floraquatic: vos projets « Delicate World » et  » Green Convergence »  sont une prouesse technique et esthétique de par leur construction. Avez-vous pratiqué beaucoup de tests avant de commencer ces bacs afin d’obtenir ce rendu ; combien de temps avez-vous passé pour concrétiser ces projets?

LTH: J’ai réalisé beaucoup de tests avec différents matériaux avant d’en arriver aux  hardscapes finaux. Pour ces projets Il m’a fallu deux à trois mois afin d’ajuster le décor définitif, en y consacrant quelques heures chaque jour et ce sans aucune contrainte de calendrier. C’est toujours le moment le plus intéressant de la création de mes aquariums. J’apprécie vraiment ces instants.
 

Floraquatic:  Pouvez-vous partager avec nous quelques détails?

Ici nous voyons les câbles utilisés pour rythmer, donner la position et la direction des Ohko Stone utilisées pour la fabrication de ce hardscape. À l’aide de barre en inox et de glu, les Ohko stones légères et faciles à modifier ont été le meilleur allié.

Floraquatic:  concernant votre façon  de concevoir vos projets et votre « philosophie », quelle est la chose la plus importante pour nourrir votre inspiration?

LTH: c’est sans aucun doute l’émotion que procure la nature. Je l’ai en tête de façon permanente et j’essaye toujours de faire ressortir cela dans mes projets. C’est à chaque fois mon challenge personnel.

Floraquatic: : lorsque l’on regarde vos aquariums, on découvre une ligne, une organisation mais le chaos est là, présent… Ce sentiment est très proche de la nature et c’est finalement ce que bon nombre d’artistes cherchent à obtenir: reproduire la nature dans sa complexité. C’est un « must » dans la pratique de l’aquariophilie et c’est ce qui fait que les paysages aquatiques, grâce à des créateurs  comme vous l’êtes, sont élevés au rang des pratiques artistiques. Les artistes utilisent depuis longtemps les mêmes matériaux que l’on retrouve dans les paysages aquatiques: le bois, la pierre, le végétal. Ceci est tout à fait contemporain.

 Au final,lorsque les plantes sont à terme, la seule trace qui permet de partager son travail avec les autres  est la photographie. La photographie est un plus, une prolongation naturelle du travail effectué ; elle aide à créer le hardscape, sert à sublimer ce  travail de création et à laisser une trace. Mais tout le monde n’est pas expert en photographie. Comment faites vous tout au long de vos projets?
 

LTH: je ne suis pas un bon photographe, j’utilise seulement mon téléphone pour prendre des images et je les ouvre sur un ordinateur pour constater les évolutions après des gros changements. Je demande de l’aide à des amis lorsqu’il s’agit de prendre une image qui conviendra pour l’IAPLC.

Floraquatic: l’aquascaping peut sembler être un hobby solitaire, mais lorsque l’on cherche un peu, on se rend compte que l’esprit de communauté y est important. En partageant et en échangeant des savoirs, le niveau de qualité des réalisations monte. Le Vietnam,par exemple, qui géographiquement est un petit pays comparé à la Chine est celui qui a une communauté réellement active et talentueuse. Il suffit de regarder les statistiques des participants à l’IAPLC et le nombre de bacs présents dans le top 100
 

LTH: oui, la communauté est très importante pour les aquascapers. Je suis très heureux car je peux recevoir beaucoup d’aide et de soutien concernant la maintenance grâce à la communauté vietnamienne. Toutefois actuellement, avec l’explosion des plateformes comme Facebook, l’échange est devenu international et simplifié pour partager nos expériences et nos passions avec des amis du monde entier. Tous, nous sommes une seule et unique communauté; nous  partageons les mêmes centres d’intérêt, le même amour pour la nature et nous prenons conscience ensemble de l’importance de l’écologie. Ceci crée le concept de « Nature-Aquariums  » comme nous les rêvons. En sept années de pratique, je suis vraiment heureux d’avoir eu la chance d’apprendre et de partager mon hobby avec beaucoup de paysagistes talentueux du  monde entier. Nous avons progressé ensemble sans aucune frontière. Je peux voir beaucoup de mes amis internationaux dans le top27, et non seulement des Vietnamiens. Ceci est à l’évidence la preuve que tout le monde peut créer un bon hardscape et figurer dans les meilleurs mondiaux; il suffit pour cela de trouver la méthode pour améliorer son travail.

Voici le dernier aquarium réalisé par Long Tran Hoang, après de nombreux déboires il n’a pas eu la possibilité le faire concourir cette année. Mais cette réalisation, dans la veine de ses précédentes réalisations nous a vraiment enthousiasmés une fois de plus.

Floraquatic: pour conclure, que recommanderiez-vous à un débutant où même à un aquascaper confirmé qui souhaite progresser?

LTH: d’après moi,faites-vous des amis, partagez votre passion avec les aquascapers. Via des groupes, essayez de progresser et participez à des concours nationaux et internationaux comme IAPLC et AGA…ceci vous ouvrira des portes et vous permettra d’élargir votre réseau. Une astuce pour ceci, via Facebook, ajouter à votre page petit à petit vos aquascapers préférés, ces amis virtuels de Facebook deviendrons alors un véritable réseau qui vous permettra de poser des questions ou d’obtenir les critiques qui vous feront progresser

Floraquatic: Merci ! Merci Beaucoup Long Tran Hoang pour cette rencontre très enrichissante !

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