Halloween est passé, bôôô, mais le bac reste. Le démarrage d’un aquarium se déroule en deux étapes principalement. La première est le passage du pic de nitrite, nous verrons plus tard comment gérer et parfois accélérer ce processus que l’on doit attendre avant d’introduire les espèces animales. Une fois le pic de nitrite passé l’aquarium est encore bien jeune et le manque de bactéries dans le sol et dans le filtre font que l’équilibre est très fragile, c’est souvent à ce moment-là d’ailleurs que la plupart des algues indésirables peuvent faire leur apparition. Une fois ce passage effectué il ne nous reste plus qu’à observer et surveiller notre aquarium jusqu’à ce qu’il soit équilibré.
Alors lorsque approchant le troisième mois, nous ne voyons plus une seule petite algue, lorsque en fin d’après-midi les feuilles se dressent, avec pour certaine comme la Rotala macandra, une couleur rouge rarement observée, alors à ce moment une sorte de bonheur contemplatif surgît.
En reculant et en regardant les plantes évoluer nous pouvons enfin imaginer perfectionner l’apparence de l’ensemble avec nos ciseaux tout en souhaitant garder une touche chaotique, propre à la nature. Le chaos organisé cher à certains photographes comme Henri Cartier Bresson, devient ici, avec le végétal une véritable partie de plaisir. La Myriophyllum mattogrossense, martyrisée, taillée, repiquée et taillée sans cesse depuis le début, enfin bulle à tout va.
Les quelques brins d’Eleocharis vivipara mis de ci de là pour apporter de la légereté et enrichir les zones réservés aux plantes à tiges bullent également sans retenue, ne parlons pas de la Polygonum sao paulo qui elle scintille.
Quant à l’Hygophila pinnatifada, qui a été également taillée à plusieurs reprises en coupant systématiquement les têtes et bien non seulement elle arbore une couleur bordeaux foncé à certains endroits mais en plus après avoir souffert tel un bonzaï, elle semble vouloir se développer en restant petite…
A suivre…