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Partir loin, à l’autre bout du monde, nous promener le long d’une superbe rivière, nous perdre en forêt où flâner dans un jardin paysagé sont des activités que nous effectuons régulièrement pour illustrer notre rubrique L’illusion de la Nature.  Poursuivons aujourd’hui  notre promenade le long d’un petit cours d’eau local. 

Nous voici à l’écart des sentiers fréquentés ,au bord de ce ruisseau blottientre deux collines.

Ce lieu -dit des « 3 provinces » fait partie de la commune de Boussay, à cheval entre la Vendée, la Loire Atlantique et l’Anjou. Ici nous marchons sur la rive Angevine.

Un jeune arbre déraciné par une des tempêtes hivernale jonche la berge.

A notre grande surprise nous découvrons deux mousses aquatiques de familles bien distinctes. La première semble être une Fontinalis antipyretica – Willow moss , mais nous découvrons , juste sous la surface de l’eau une autre mousse qui nous fait penser par sa forme à une Vesicularia montagnei – X moss.

Plus nous avançons plus les sources d’inspirations se font nombreuses. Les arbres, encore  majoritairement  dénudés, laissent  la lumière pénétrer jusqu’au sol des berges de la rivière.

Le reflet du ciel sur l’eau et le sable lumineux nous renvoientégalement la lumière dans une douce ambiance.

L’ eau transparente et claire est  à cet instant un  pur  ravissement. 

Un peu plus loin nous apercevons des roches entièrement recouvertes de mousse. Leur disposition nous permetde d’imaginercomment nous pourrions retranscrire cela dans la création de nos bacs plantés.  

Baigné dans la  pénombre la majeure partie de l’année, le ruisseau, en ce jour de printemps, reflète encore le ciel , les nuages et les rayons de soleil que laissent passer les jeunes feuilles des arbres.

Si, promeneurs attentifs à la nature, nous prenons le soin de nous attarder un tant soit peu au bord d’un cours d’eau, nous pouvons découvrir une diversité végétale insoupçonnée .

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Poursuivons notre série Tips « trucs et astuces« . Cette fois-ci, nous désirons fixer des plantes sur une installation de racines Desert Wood, réalisée pour un bac réservé aux crevettes. Nous décidons de disposer des mousses et du microsorum sous la surface de l’eau et d’utiliser cet assemblage de branches pour fixer des plantes à tiges à l’aide de sphaigne du Chili.

La sphaigne est une mousse récoltée dans zones marécageuses. Elle possède des propriétés permettant de nombreuses utilisations. En aquarium, son usage est une véritable innovation. Ce que nous partageons avec vous n’est qu’un échantillon des possibilités que la Sphaigne du Chili peut nous offrir comme champ de créativité dans les articles à venir.

 

 

Après avoir déjà expérimenté avec succès cette méthode pour notre bac » la Petite rivière« ,nous décidonsde prolongericinotre expérience.

Le premier geste à effectuer est d’assembler les racines principales avec du fil de fer de jardinagepour mettre en œuvre ce décor. Nous sommes partisd’une idée assez réaliste pour ce bac à crevette: nous disposons une souche de Desert Wood  d’arbre immergée avecd’élégantes racines Desert wood qui émergent de l’eau. Ainsi, la végétation pourra-t-elle s’installer doucement entre ces deux éléments que sont l’air et l’eau

 

 

 Après avoir fixé les racines principales, nous choisissons de la sphaigne du Chili pour permettre aux plantes de s’enraciner. La sphaigne, utilisée pour la réalisation des murs végétaux, est parfaite pour ce projet. Une partie sera immergée et, comme elle « éponge » parfaitement l’eau de l’aquarium,la partie émergée sera en permanence humide, tout en permettant aux plantes d’avoir leurs racines dans l’eau.

 

 

 

 

 

Sous la surface de l’eau, nous glissons  et calons entre les racines  de la Cladophora aegrophila . Cette pelote d’alguedécoupéeainsi formera,autour des racines, un tapis de mousse qui ravira les crevettes. 

Sans hésiter nous enfonçons la Cladophora aegrophila dans touts les petits interstices,à l’aide d’une pince à planter. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ajoutons également quelques feuilles de Microsorum pteropus sp trident qui devraient s’installer doucement avec le temps. Comme vous pouvez le constater, notreréalisation est faite d’un seul tenant,  et peut être déplacée, ce qui nous facilitera grandement  la surveillance et la maintenance de nos crevettes. 

 

 

 

 

 

 

 

Pour commencer nous fixonssimplement dans la sphaigne quelques brins d’Hydrocotyle leucocephala Nous allons également tester quelques plantes ,comme de la Rotala indica et Polygonum Sao Paulo,afin de donner un côté vraiment sauvage à cette zone humide.

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À l’approche des fêtes de fin d’année et alors que nous sommes en pleins travaux dans le nouvel atelier, nous sommes revenus sur nos archives de l’été… Quelques images que nous n’avions pas encore publiées sont l’occasion d’une nouvelle promenade inspiratrice.

En ce moment, à la mi-novembre, cet endroit est sous l’eau.Nous reviendrons très prochainement sur les variations des saisons qui nous font découvrir de véritables paysages aquatiques différents selon  les périodes de l’année.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bords de la Sèvre Nantaise à la fin du mois d’aout, lorsque l’eau est au plus bas et que nous pouvons traverser la rivière sur le gué.

Cette décrue nous permet de découvrir des décors surprenants, saisissants même! Un arbre a pris racine sur une pierre; avec le temps et le courant de l’eau il s’est adapté et sa souche a pris une forme étrange.

En fin d’après-midi certains endroits au bord de l’eau et à la lisière de la forêt sont féériques.

Sombre Riviere

Données techniques :

Cuve 90x45x45, Eclairage Easy Life Paradiso SunnDimm, Verrerie Cal Aqua Lab 13mm, Filtration: Tetra Ex600 , Chgt d’eau 15% / 2 semaines.

Fertilisation :
Pack Easy Life

Hardscape : Racine savane 

Plantes :

CryptocorynebalansaecrispatulaWendtii GreenpygmaeaX willisii, Wendtii tropica, albida

Eleocharis parvulaVesicularia montagnei  (X moss), Nymphaea  Lotus tigre rougeRotala indica, Microsorum pteropus windelov

Animaux :

Betta Imbellis,  Caridina Multidentata.

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Nos différents articles sur le Japon, et sur l’île lointaine de Yakushima, ne nous ont jamais fait oublier que la France possède un nombre incalculable d’endroits extraordinaires. La moindre petite rivière, si nous savons l’observer avec attention, peut être une magnifique source d’inspiration pour nos futurs paysages aquatiques. La nature est, pour le paysagiste aquatique, le meilleur témoin d’une splendeur dont elle détient les clés.

L’observation des composants naturels du paysage , de la disposition des roches au cœur de la rivière, des remous du courant,  ou encore celle du monde végétal et animal, permettent  de concevoir des aquariums naturels avec beaucoup plus d’aisance. L’art du paysagiste aquatique est simplement de tenter de se rapprocher de ce que la nature nous offre en spectacle.Les créations que nous réalisons dans nos aquariums s’inspirent de la thématique de la nature, de ses formes végétales ou minérales . .

 

La relation entre Art et Nature existe depuis que l’homme existe. L’art du paysage aquatique,  comme bon nombre de mouvements artistiques,repose sur le choix de matières premières principalement végétales et minérales. Aussi est-ce à la source que nous allons une fois de plus puiser notre inspiration.

Ces paysages variant au rythme des jours et des saisons nous invitent à une contemplation sans cesse renouvelée et à une prise de conscience existentielle. Nous traduisons ainsi une réalité, non pas à l’identique, mais interprétée par notre propre imaginaire  .Voilà ce que, vous l’avez compris, nous désirons partager avec vous dans cette rubrique intitulée  » l’illusion de la Nature« .

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Le lancement d’un bac plus spacieux pour la population de la Petite Rivière nous a donc permis d’imaginer, sans ajouter quoi que ce soit au niveau du hardscape,  un décor différent pour une population très particulière: un petit groupe de Stiphodon atropupureus et 5 Gastromyzon ctenocephalus. Ce genre de poissons aussi rare que passionnant à observer nous a donc motivé pour réaliser avec les élements présent un bac proche d’un biotope au niveau de la geographie.

 

Après avoir eu la chance d’observer des gobies indigènes sur l’Ïle de Yakushima nous décidons de modifier la geographie du bac.
Le bout de rivière longitudinale, se transforme en bout de rivière frontal.
Le panier de bassin qui servait de support pour les plantes à tiges disparaît et les pierres qui étaient utilisé pour cacher cette zone sont retirés. Nous gagnons ainsi une dizaine de litre d’eau en plus.

Les racines sont disposées d’une manière simple et nous allons travailler les supports existants que sont les pierres et les racines comme base de supports pour les plantes.

Les pierres que nous utilisons pour recréer le bord de la rivière sont des Aku stone, qui par leur tonalité et leur forme nous rappellerons le côté rouge et raide des dernières chutes d’eau entre les torrents de montagne et l’océan.

Les galets qui vont servir de zone de cache entre les stiphodons, et également de zone de dépôts d’algues, nourriture principale de nos chers protégés.
La dernière racine est simplement posée, nous créons également des zones de pierres, qui brisent le regard entre les poissons et donc crée des zones de repos, mais qui également serviront de zone de dépots des plantes, entre émergé et immergé.
Nous laissons l’aquarium ainsi quelques jours afin de valider le décor.

Décor qui doit être à la fois un lieu de bien-être pour nos écailles, mais également un lieu où nous pourrons observer cette vie et nous délecter avec ce sentiment de recréer un véritable « bout de nature ».

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Voici près d’une année que nous avons lancé ce bac, si la population de la première version était tout à fait à son aise et circulait sans aucune crainte malgré la très faible hauteur d’eau. Pour les Stiphodons, cette faible hauteur d’eau, qui est au plus proche de leur biotope a montré également ses limites avec ce genre d’espèce sauvage. Souvent la proie de prédateurs venus du ciel, comme les oiseaux, la moindre apparition dans l’atelier sonnait comme une alerte générale et tous les Stiphodons se regroupaient immédiatement sous les galets. De ce fait le stress et le partage visuel impossible nous ont donc obligé à réagir rapidement.

Ils ont tous donc été mis dans l’aquarium d’une personne passionnée, qui a dans son salon un aquarium spécifique pour ces poissons et qui a fait leur bonheur. La dernière photo de l’article montrant qu’en quelques jours les poissons au lieu de se cacher désormais posaient en paradant allègrement sans aucun complexe face aux objectifs des paparazzis nous a ravi.

C’est avec une certaine nostalgie que nous avons décidé de changer de format d’aquarium, mais également avec la plus grande excitation, car après la reproduction des Nanacara Anomala, des Inpaichtys Kerri il fallait tourner la page. Dans cet espace réservé à des recherches qui souhaitent mêler l’esprit des biotopes, avec celui de la reproduction d’espèces sauvages et également de la philosophie des Nature Aquarium qu’une toute nouvelle histoire est en train de prendre forme….

Désormais le petit groupe de Stiphodon Atropurpureus a rejoint un plus grand groupe dans un aquarium privé de 400 litres  d’un véritable passionné de stiphodon. Ils semblent tous aujourd’hui complètement libérés face aux objectifs des appareils photos…

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Après un premier périple à Cholet au Parc du Maulévrier, nous reprenons la route en quête de lieu à photographier pour les partager avec vous. Cugand, tout petit village au bord de la Sèvre Nantaise, à la frontière de la Loire Atlantique et de la Vendée fait partie de ces endroits extraordinaires pour les paysagistes aquatiques et aquariophiles en quête d’inspiration. Ces derniers temps nous voyageons régulièrement au pays du Soleil Levant où nous avons pu séjourner et vous réservez de nombreux sujets, certains encore bien au chaud dans nos disques durs. Alors pourquoi avant de vous emmener rêver à l’autre bout du monde dans les forêts de l’île de Yakushima faisons-nous une halte à Cugand?

Souvent nous rêvons devant les images de forêts lointaines d’Amazonie, des eaux des Everglades, devant les missions des explorateurs accrédités alors que parfois il nous suffit de nous remémorer nos souvenirs, d’enfance, de parties de pêche entre copains pour se dire qu’en fait nous vivons dans un pays extraordinaire, variés et qu’il nous suffit juste de réapprendre à observer autour de nous pour trouver l’inspiration.

Notre passion pour les paysages aquatiques, le bois, les pierres, la vie végétale et animale va donc nous amener régulièrement à nous poser le long de nos berges pour observer. L’eau qui croît et décroît en fonction des précipitations et des saisons, laissant apparaître ce qui a, le temps d’une saison été l’habitat d’un groupe d’épinoches, devient alors un décor potentiel pour nos écailles. En prenant le temps d’observer ainsi la disposition naturelle des éléments nous pouvons allègrement nourrir notre imagination…

Il y a quelques jours à peine l’eau recouvraient ces pierres. Il devient possible d’imaginer les poissons du coin, comme les épinoches, slalomant entre ces pierres et racines.

Cette zone encore gorgée, avec ce sable clair au premier plan, ce lierre rampant, ses racines recouvertes sont non seulement une image qui pourrait presque être dupliquée dans un aquarium, mais aussi à y regarder de plus près une bonne école pour disposer les éléments de manière naturel.

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