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Présenté la première fois pour le jour d’Halloween, ce bac sanguinolent continue son petit bonhomme de chemin et c’est avec plaisir que nous vous présentons, étapes par étapes son élaboration afin de vous montrer qu’un bac simple, peut devenir un véritable bonheur pour vos poissons et également pour vos yeux.

Après avoir posé un décor à base de 3 racines Araignées et une fois la séquence de « trempage » de celle-ci effectué nous allons commencer à mettre en place le substrat.

Nous disposons un film plastique assez épais qui va nous permettre de délimiter la partie « sol complet » pour les plantes, de la partie « sol décoratif » qui va créer une perspective visuelle, dans ce cas précis plutôt une variation de matière.

La partie réservée à la plantation reçoit de l’Aquasoil ADA new Amazonia. Ce sol, déjà enrichi, lourd, et permettant une excellente circulation de l’eau va nous aider à planter et lancer ce bac très planté sans encombre.

Une pouzzolane noire de deux granulométries est utilisé pour créer un avant-plan sombre et minéral qui devrait trancher avec les couleurs des plantes.

Le schéma de plantation, qui n’est pas forcément définitif, a quand même été réfléchi, adapté au décor et c’est donc après avoir réalisé un croquis virtuel que nous allons commencer à planter. Le schéma montre bien que nous avons essayé de disposer les plantes d’une façon géométrique, pour renforcer l’effet naturel nous les avons disposé, de manière asymétrique et et à trois endroits différents. Le Lotus tiger rouge, étant lui mis seul au tiers gauche de l’aquarium de la longueur et de la profondeur, les grandes tiges de cette plante particulière devraient soutenir visuellement les branches des racines Araignées. De l’Hygrophila pinnatifada est accroché sur celles-ci à l’aide de fils de coton.

À l’aide d’une pince large droite nous allons planter par massif en suivant notre plan du premier plan au fond de l’aquarium. La technique pour planter fera l’objet d’article particulier. Afin de ne pas commettre d’erreur de zone de plantation et ne pas déplanter intempestivement, en risquant de déstabiliser le système, certaines plantes seront plantées quelques jours plus tard, le temps de laisser les plantes à tiges prendre leurs formes immergées.

Le secret pour une végétation chatoyante? Un entretien bi-mensuel régulier, un éclairage important mais surtout pas excessif, ici 6 T5  de 24w dont 4 Osram HO 865, 2 Giesmann Aquaflora et surtout une fertilisation adéquate et dosée de manière assez précise en suivant à la lettre le mode d’emploi.

Une fois n’est pas coutume … voici donc un article aussi simple qu’est finalement l’application de la fertilisation Easy Life.


Nous avons dès le départ choisit le Pack Easy Life et en fait nous dosons exactement les doses indiquées par le fabricant…et lorsque l’on regarde tous les flacons…on se rend compte très rapidement qu’Easy Life, marque hollandaise de renom, a décidé de choisir la simplicité puisque mis à part l’Easy Carbo qui peut être utilisé quotidiennement, le reste est à utiliser de manière hebdomadaire. Pour être le plus efficace nous recommandons logiquement de procéder à cette fertilisation après les changements d’eau, il est toutefois important d’observer 2/3 jours d’observation après les tailles importantes  afin de ne pas favoriser les algues au détriment des plantes.

Les doses ne peuvent être plus simples: pour 100 litres = 10 ml que ce soit le Profito, le Ferro où le Kalium que nous utilisons dès le début. Pour doser soit nous utilisons les bouchons doseurs fournis, soit nous nous servons de flacon, type flacon pour savon liquide, une poussée correspondant à 1 ml, il est simplissime et très pratique de conserver et distribuer ses fertilisants ainsi.

L’eau va se troubler quelques heures, veillez à ce moment-là à avoir  un bon brassage dans l’aquarium afin que des fertilisants ne stagnent pas à un endroit en particulier et rincez votre bouchon dans l’aquarium. Nous rajoutons également à dose homéopathique de l’Algues Exit soit 5ml tous les 15 jours, les algues vertes restent ainsi sous contrôle et les plantes ne semblent absolument souffrir…nous ne changerons donc pour rien au monde une équipe qui gagne! 

Une des joies du jardinage aquatique est la taille des plantes. Le bonheur de pouvoir contempler et observer l’évolution du décor de son aquarium en intervenant, en fonction de ses envies pour donner à son bac telle où telle direction, est un moment particulièrement plaisant. La taille des plantes est plus ou moins spécifique en fonction de leur nature propre et parfois en réaction à leur environnement direct.

Cela demande de l’observation et de l’adaptation. Ici nous allons voir ce qui nous pousse à choisir telle ou telle intervention. Comme lors de la conception du Jardin Aquatique en mouvement, nous avons décidé de laisser les plantes s’installer librement.

Notre intervention va se cantonner à simplement favoriser le développement une plante au profit d’une autre ou bien de souligner une partie du décor.

Le laisser aller sous contrôle, le chaos, de nos choix de plantation, organisés par l’observation réelle des plantes dans l’aquarium et non pas par des choix prédéfinis sur la feuille de papier est le leitmotiv de ce projet entre Aquarium du type Hollandais et bac du type Japonais.

Nous avons dans ce premier article décidé de simplement creuser la perspective à gauche afin d’accompagner et souligner les racines.
Afin de ne pas trop fragiliser l’équilibre de l’aquarium encore jeune en taillant et donc en faisant souffrir trop de plantes d’un coup, nous allons donc nous occuper plus particulièrement de tailler la Rotala indica qui a tendance à partir un petit peu dans toutes les directions.

Comme nous avons testé cette plante, connu pour être une plante d’arrière-plan, en premier plan, nous allons donc la tailler très court et replanter les têtes.


Voici une video montrant comment nous avons en quelques minutes creusé ce passage, taillé  et densifié les deux massifs de Rotala indica.

Rotala indica | La taille from Floraquatic on Vimeo.

Lorsque nous avons lancé cet aquarium nous ne savions pas que nous allions vraiment nous prendre au jeu des couleurs. Le bac ressemble petit à petit et ce grâce aux différentes tailles et modifications, à ce que nous avions imaginé. Les dernières tailles des Rotalas sp indica et macandra nous ont permis de constater distinctement que la partie gauche était trop chaotique et hors de contrôle, la pousse gracieuse de l’Eleocharis acicularis et le petit bosquet de parvula à l’avant-plan nous ont convaincu et de la légèreté et de la tonalité de ces plantes pour remplacer une partie de la Crytpocoryne trop dense et sombre pour l’avant-plan…Cependant il y a encore du travail pour arriver à nos fins.

Pour de ne pas trop perturber l’équilibre nous avons étalé sur trois semaines les tailles. La première étape: enlever sans supprimer entièrement la Ludwigia arcuata que nous allons conserver sur les côtés, la Ludwigia glandulosa perennis  va quand a elle être cantonné  au centre derière les racines. Les zones dégagées vont servir à étendre la présence de la Lobelia cardinalis va petite qui est un excellent choix, entre Glossostigma et Anubias de part sa forme, elle joue parfaitement son rôle. Le bouquet central va aussi être épuré, l’Echinodorus aflame, n’a pas sa place et nous allons supprimer quelques tiges de Polygonum São Paulo

 

 

La partie droite quant à elle va subir également le passage de nos ciseaux Ludiwigia arcuata et Myriophyllum vont être utilisés pour donner de la diversité au bouquet central et créer un sentiment de Wabi Kusa aquatique, mais nous allons essayer d’épurer au maximum cette zone.  Nous allons également prolonger le lien entre le premier plan et l’arrière-plan grâce à l’Eleocharis: Parvula , Acicularis  et vivipara.

 

Voici une vidéo montrant la méthode utilisée pour couper les tiges de Ludwiga arcuata sans remuer le sol ce qui ne perturbera aucunement l’équilibre, ainsi que quelques éclaircissements et autres repiquages faits en passant…

Halloween sur l’Amazone | Jardinage Aquatique from Floraquatic on Vimeo.

Nous continuons donc à observer attentivement notre aquarium afin de mieux comprendre et également de préparer ce projet pour une séance de prise de vues finale qui réussira à combiner les particularités de ce bac : un hardscape central composé de trois racines Araignées, formant un tout, que nous souhaitons garder omniprésent et des plantes à tiges, habituellement jusqu’au premier plan. Pour cette deuxième séance de taille nous allons simplement couper et repiquer cette fameuse Rotala macandra.

Cette plante, va être taillé afin de conserver la taille de ses feuilles petites et sa teinte rouge vif car au-delà de quinze centimètres non seulement elle devient plus sombre, presque bordeaux, mais ses feuilles deviennent également assez grandes.

Comme nous souhaitons lui laisser une place d’honneur; à l’avant-plan, nous allons donc simplement la tailler et la repiquer, sans toutefois trop la tasser. Nous veillerons bien à l’observer les jours suivants afin de recouper, le cas échéant des feuilles qui empêcheraient la lumière d’atteindre certaines d’entre elles.

La coupe de la Macandra va également nous permettre de voir ce que nous allons devoir tailler dans quelques jours. La première chose évidente, et la présence trop importante et trop haute de la Ludwigia arcuata, d’ailleurs tout le reste va devoir être réajustée.

Quant à la partie gauche, elle semble, comparée à la partie de droite chaotique et hors de contrôle. Il va falloir prendre une décision quant à la présence de certaines plantes, comme la Ludwigia arcuata et glandulosa perennis et nous allons donner également quelques jours avant de prendre la décision de les déplanter ou non au profit d’une autre plante, plus petite, comme la Lobelia cardinalis var petite déja présent à droite.


Pour l’action de la taille, mieux vaut une petite séquence video qu’un long discours. Une paire de ciseaux à tailler vague et une pince longue fine feront parfaitement l’affaire.

 

macandra from Floraquatic on Vimeo.

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Lorsque nous avons mis en eau cet aquarium très particulier qu’est le Fluval Edge 2 nous ne nous attendions pas du tout à ce que ce type de bac soit finalement si simple à l’usage. Avec des outils adaptés et une population appropriée ce petit volume semble être simple à entretenir.  Un mois après la mise en eau nous avons enfin pu y loger un de nos poissons Solitaire.

Un palace pour un combattant du Siam; un Plakat Blue Dragon qui depuis quelques jours a pris possession des lieux.

Nous n’avons même pas taillé l’Eleocharis parvula afin de ne pas trop fragiliser le démarrage. Un ml d’Easy Carbo chaque jour depuis le début ainsi qu’une pastille de CO2 effervescente Ista ont suffi à déclencher la pousse de l’Eleocharis parvula qui commence à stolonner rapidement. Il y a quelques jours également nous avons commencé la fertilisation. 3 ml de Profito, de Ferro chaque semaine après les changements d’eau.

La répartition des leds, à priori largement suffisante pour permettre à l’Eleocharis de s’installer  n’a pas non plus provoqué de pousse d’algues sur les anubias. Le spectre de l’éclairage est donc adéquat pour un bac d’eau douce.

Quand à l’effet que procure cet aquarium dans la pièce, nous vous laissons libre de penser ce que vous voulez, mais les rares personnes qui ont eu l’opportunité de voir cet aquarium ont tous voulu repartir avec…

Ces trois faces visibles en font un véritable objet Design, vivant et reposant le soir lorsque la pièce est dans la pénombre.

Une fois  le bac bien équilibré et le passage, qui c’est un petit peu prolongé, des algues. Nous avons enfin donné tout ce qui était nécessaire pour que les plantes poussent au mieux. Dès les dernières filamenteuses disparues, nous avons donc repris la fertilisation. 

Le rythme que nous choisissons pour ce bac est le suivant, à chaque changement d’eau nous ajoutons du Profito, du Ferro et de Kalium-potassium. Nous commençons les doses aux 2/3 tiers la première semaine afin de voir ce qui se passe.

Tout s’étant déroulé comme prévu, reprise de la pousse du tapis après le black-out, disparition des feuilles jaunes.
Nous prenons donc le rythme de croisière. Soit 15 ml de Profito, 16 ml de Kalium- Potassium et autant de Ferro.

Il est important qu’à ce moment de la reprise nous augmentions le CO2 à deux bulles par seconde et la lumière d’une heure à plein régime; soit 5 heures à 100% de la rampe EasyLife soit 144 w, le reste de la journée étant programmé à partir d 7 w et augmentant par tranches.

Nous reviendrons plus tard sur les infinies possibilités ( et économies d’énergies !) offertes par le système Sundimm d’Easy Life

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Réaliser un paysage aquatique dans un Fluval Edge 2 peut au premier abord sembler être une gageure, tout comme peut être l’entretien. Ce qui séduit avec cet aquarium tout équipé particulier: c’est son design, l’épure de ses lignes, son apparente mise en suspension, son toit fermé et les trois  faces visibles. Mais ses points forts sont également ce qui peut poser question avant de craquer: peut-on réaliser un décor agréable dans un petit volume et est-il facile à entretenir?

La première des choses à faire pour créer le hardscape est donc de trouver des élements qui puissent rentrer par l’ouverture du couvercle et qui pourront être retirés aisément lors de l’entretien.

Pour cette raison nous avons sélectionné trois toutes petites racines de Mangrove  de taille XS que nous avons préalablement assemblées sur une table afin de voir si elles pouvaient s’emboîter aisément.

 

La forme générale de ces trois petites racines nous offre un rendu sympatique et nous pouvons valider ce hardscape.
Le côté sombre des racines sera adouci par l’utilisation d’un sable clair et fin au premier plan.

Non seulement cela va apporter de la lumière, créer un espace de circulation simplifier et l’entretien mais de surcroit  cela nous permettra d’avoir un avant-plan qui sera en permanence agréable à regarder.

 

Le secret pour réaliser aisément un décor dans un Fluval Edge 2 est d’utiliser des outils pratiques.

Pour mettre l’Aquasoil New Amazonia et le Mekong Sand S une petite pelle à substrat fera parfaitement l’affaire.

Le choix des plantes et la partie technique vont demander une certaine adaptation aux contraintes de l’aquarium, le bac fermé, le système LED très esthétique mais pas des plus puissants nous poussent donc à réfléchir à une plantation simple, efficace et esthétique à la fois.

Nous allons mettre toutes nos chances de notre côté en utilisant de l’Aquasoil New Amazonia dans le fond, trois litres sont amplement suffisants, et un petit sac de sabe fin de Mekng Sand pour l’avant-plan.
Le système de fermeture de cet aquarium nous oblige à trouver une parade pour quand même utiliser du CO2, nous utiliserons les pastilles effervescentes ISTA qui sont parfaitement adaptées à ce type d’aquarium et à ce format.

Le végétal est planté avec une pince fine, de l’Eleocharis parvula dans le fond, qui pousse facilement, de l’Hydrocotyle dissecta qui devrait pousser assez lentement sous l’éclairage est également planté à la frontière du sol technique et du sable. Naturellement attiré par la lumière, elle devrait apporter un peu de couleur dans l’ombre des racines et augmenter l’impact de l’avant-plan. Cinq Anubias Barteri nana var petite sont disposés sur les racines de Mangrove pour réaliser des bosquets miniatures entre le bois et le sable.

Voici le bac le lendemain de sa mise en eau. Dans 3 semaines, une fois l’Eleocharis parvula adapté aux paramètres de l’eau nous la taillerons à ras afin de favoriser sa pousse.

Ce bac est né d’une image, l’image d’une rivière de lave en fusion coulant au milieu d’une forêt, puis l’envie de créer un aquarium qui fasse un pont entre les deux écoles du Paysage Aquatique. Pour cela l’idée de base s’est imposé d’elle-même: des massifs classiques, aux couleurs chatoyantes, principalement rouge, retenue par un agencement de bois qui s’est naturellement constitué.

En premier lieu, nous installons les racines  de type Araignée une par une, l’idée étant de recréer un aquarium à l’aspect naturel, nous décidons d’incliner les racines vers le bas . Une racine s’impose d’elle même  pour le bas, l’écartement  entre les branches nous permettra ainsi de créer un passage vers le fond. La forme et la position de l’ensemble  dessine déja les deux zones de plantations. L’arrière plan pourra être retenu par les branches, et la racine , lors des tailles, permettra  de garder l’esthétique du bac. C’est le pont entre l’école Holandais et l’école Japonaise, deux esthétiques complémentaires.

Presque instantanément la deuxième racine de type Araignée vient se caler sur la première. Un étrange personnage semble même apparaître donnant une présence intéressante.

Une troisième racine de type Araignée donne à l’ensemble l’apparence d’un être vivant sorti tout droit d’un film de science-fiction. Cet ainsi que nous allons  laisser l’assemblage pendant plusieurs jours, pour valider l’installation et pour également réfléchir à la plantation.

Une fois le décor validé, nous laissons les racines dans l’eau plusieurs jours afin de faciliter leur immersion dans l’aquarium et leur permettre  de dégorger leur tanin et toutes les traces d’éventuel produits. Pendant ce temps nous allons choisir  le substrat et la liste des plantes…

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A l’initiative de Truffaut Ivry et crevettes-online.fr, a eu lieu le 12 et 13 Février le 2ème Meeting sur les invertébrés. A cette occasion Floraquatic a eu l’honneur d’être convié en tant qu’entreprise spécialisée dans les plantes d’aquarium.

Des
dizaines d’aquariums présentaient au public les crevettes sélectionnées par les
meilleurs éleveurs pour le championnat. Pour les passionnés désireux d’acquérir
des très beaux spécimens ; des dizaines de bacs dédiés à la vente
d’invertébrés étaient disposés au centre de l’étage. Autour de ces bacs
gravitaient le stand des éleveurs
du Paris Betta Club et ceux des grandes marques  comme Eheim, Hagen,  Dennerle.  Un peu en retrait pour les initiés et curieux, les
conférences  de Friedrich Bitter ,
Werner Klotz & Andreas Karge , ont occupé  tout l’espace, permettant aux visiteurs d’assister à des conférences et projections de passionnés.

Pour
les évènements : les championnats de France des invertébrés, la  bourse au profit des Restos du Cœur,
ainsi que des démonstrations d’aquascaping sur le stand de Floraquatic  ont animé  tout le week-end et donner le tempo.

Le 2e meeting des invertébrés devient dès sa deuxième édition un
événement incontournable.


Voici le classement :

Prix du public : David Hoffmann – Red crystal Mosura Smiley
Prix du jury : David Hoffmann – Tiger black BT0 avec 68 pts


Groupe 1 : Heteropoda red

  1. Nadal (de)
  2. Nadal (de)
  3. Hoffmann (fr)

 

Groupe 2 : Heteropoda variante

  1. Nadal (de)
  2. Stephan (de)
  3. Kulich (de)

 

Groupe 3 : Tiger red / blue

  1. Stephan (de)
  2. Tomassini (fr)
  3. Kulich (de)

 

Groupe 4 : Tiger black

  1. Hoffmann (fr)
  2. Arme (de)
  3. Tomassini (fr)

Groupe 5 : Red / black A,S

  1. Okada (Japon)
  2. Bitter (de)
  3. Iderne (fr)

 

Groupe 6 : Red / black SS++

  1. Tim (de)
  2. Hoffmann (fr)
  3. Tomassini (fr)

 

Groupe 7 : Taiwan bee

  1. Arme (de)
  2. Tim (de)
  3. Hoffmann (fr)

 

Groupe 8 : Mutation et croisement

  1. Nadal (de)
  2. Nadal (de)
  3. Nadal (de)

Le stand de Floraquatic

Revenons
un instant sur le stand de Floraquatic. Floraquatic a  pu proposer en avant-première  au public plusieurs plantes rares et  très recherchées tels Ranunculus
Inundatus , Eriocaulon Crinerum, Rotala
Macandra green pour ne citer que celles-ci et présenter
plusieurs mousses très convoitées comme Fissidens fontanus.

Floraquatic  a également donné carte blanche  à Grégoire Wolinski, vainqueur  du CAPA  et du Polish Nano Contest 2011, pour réaliser 4 aquariums ainsi qu’animer le stand par des démonstrations d’aquascaping. Durant tout le week-end l’espace Floraquatic a fait le plein de visiteurs. La beauté de ces aquariums équipés par les nouveaux produits au design épuré; Ista et  Gush, équipés de  rampes d’éclairages Easy Life Paradiso Graduable ont rythmé le meeting en apportant à la petite touche « Nature Aquarium » un coté design dès plus esthétique. La beauté des objets  faisant naturellement écho à la beauté des paysages aquatiques. Les visiteurs ont ainsi eu  la primeur de découvrir en exclusivité  des produits jamais présentés en Europe et d’une qualité remarquable.


La photographie capte l’instant et immortalise les aquariums, le végetal, l’animal a un instant T car nos créations mêmes si elles sont faites pour durer, ne restent que des morceaux de vie éphémère. La vidéo quant à elle donne vie aux images, les mouvements, les interactions entre les animaux, le courant et dans le meilleur des cas de petites histoires, tout cela devient presque réel, palpable.

Voici la première séance vidéo réalisée dans notre atelier :

 

La petite rivière from Floraquatic on Vimeo.

Lors du lancement de cet aquarium spécifique nous avions décidé de chercher une solution pour pouvoir sortir et nettoyer les éléments du décor sans toucher au sol. Un lot de racine Desert Wood avait été sélectionné par rapport à la taille de l’aquarium, chaque racine se positionnant naturellement les unes avec les autres. Après plus de six mois sans aucun souci au niveau de l’entretien, nous pouvons dire que nous avons trouvé un système de maintenance pour crevette Caridinas Cantonensis de sélection vraiment sympathique. Car même si en effet ce projet n’est pas un bac de sélection pure et dure, d’ici trois à quatre mois nous procéderons à un tri de nos plus belles petites afin de repartir sur un autre hardscape et continuer notre travail de sélection.

MAD in Taïwan est une alternative à la maintenance classique de crevette dans des bacs à la sobriété proche de l’austérité et basée uniquement sur l’efficacité. Vous dire que ce bac est l’aquarium de l’atelier où nous passons le plus de temps assis, à observer la vie et l’infiniment petit dans ce grand décor, sans rien avoir à faire… serait assez proche de la réalité… Avoir un bout de nature, avec un décor présent et naturel ne demandant aucun travail est une chose possible. En effet nous misons sur le long terme et de nombreuses générations de crevettes dûment sélectionnées.

Comme nous l’avions constaté, des zones dans le fond étaient devenues une véritable jungle impénétrable et la Lomariopsis avait envahi le sol, si le rendu était des plus naturels, cette zone morte  a été fatale à plusieurs de nos crevettes qui allaient s’y réfugier pour muer ou pour se cacher. Nous avons donc décidé de tout sortir en quelques minutes, prendre doucement à la main la Lomariopsis et de siphonner très délicatement les zones mortes avec le nettoyeur de gravier Easy Clean qui permet de siphonner un sol sans remuer et polluer tout le bac.

Nous retirons donc une à une les racines, et nous allons arracher toutes les mousses en ne laissant que ce qui reste accroché. En procédant ainsi nous allons nous seulement retirer toutes traces de mousses mortes et créer un aspect vraiment naturel. 

 

Le décor est constitué de 3 racines L qui sont naturellement disposées. Les retirer en secouant légèrement, afin d’éviter que des juvéniles ne restes prisonniers dans les mousses. 

La dernière partie est constituée de deux racines XL qui sont attachées l’une à l’autre à l’aide de fixation en plastique d’électricien. Une fois retiré nous avons accès à toutes les parties du bac et nous pouvons intervenir sans aucun souci et faire le point…

À notre grande surprise la souche de crevette sur laquelle nous travaillons semblés en pleine forme et des dizaines de juvénile gambadons allègrement. Nous allons siphonner les zones les plus sales, à l’aide du nettoyeur Easy Clean de Marina, qui utilisé avec un débit très précis et doux permet de siphonner en profondeur sans perturber l’équilibre ni aspirer de juvénile.

Nous replaçons, tel un mecano,  les racines et quelques minutes après un changement d’eau assez rapide, et donc d’une baisse de la température de plus ou moins un degré Celsius, l’activité des crevettes reprend de plus belle…à suivre..

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La tenue de cet aquarium si particulier, s’avère être,  après quelques tâtonnements , d’une grande simplicité. Une pince courbe, une paire de petits ciseaux courbe ainsi qu »un peu de ouate font l’affaireet le tour est joué. L’utilisation de pastilles effervescentes de CO2 Ista remplace le CO2 classique. Cette pastille convient tout particulièrement à ce type de volume.

Comme prévu l’Hydrocotyle sibthorpioides et l’Eleocharis parvula pointent leurs bouts de verts en dessous de la racine, attiré naturellement par la lumière. Pour le reste cet aquarium est un pur bonheur le soir, lorsque la pièce plonge dans la pénombre et que l’ondulation des LEDs se met à agir.

Deux images prises après la séance de nettoyage nous montrent que la verdure s’installe sereinement. Nous avons même rajouté trois petits brins de Flamme Moss dans le fond pour accentuer l’effet naturel de l’ensemble, l’Eleocharis parvula devenant de plus en plus dense, apportant une vraie touche de lumière . Quant à notre Plakat Blue Dragon… cet aquarium est bel et bien devenu son territoire…avec son espace de nage et sa gymnastique quotidienne en se pavanant devant le miroir font que ce dragon semble avoir pris totalement le contrôle de ce territoire…


Plus qu’un long discours sur la méthode utilisée pour entretenir cet aquarium au design si particulier, une vidéo montrant les principales étapes, LED et filtre éteint montre comment en quelques minutes nous réalisons l’entretien  hebdomadaire de cet aquarium.

À titre indicatif, nous utilisons de l’eau du robinet reconditionné avec Tetra Aquasafe, 6 litres d’eau sont changés de manière hebdomadaire et nous ajoutons après 3 ml d’EasyLife Profito, 3 ml d’EasyLife Ferro et 3 ml d’EasyLife Kalium. Quotidiennement une pastille d’ISTA CO2 effervescent ainsi que de l’EasyLife Carbo si nécessaire.

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Notre présence lors de la cérémonie de L’IAPLC 2012 nous a avant tout chose permis de passer du virtuel au réel. Mettre des visages, rencontrer et parfois pouvoir discuter avec les plus talentueux des paysagistes aquatiques. Jianfeng Zhang, le grand gagnant de cette année est une des personnes que nous avons pu croiser. Personnage timide, sympatique et généreux , Jianfeng nous a donc accordé un interview et confié quelques-uns de ses secrets ….

M. Jianfeng Zhang, tout d’abord, je voudrais vous remercier de nous donner l’occasion de présenter votre travail et votre vision aux  aquascapers francophones.

Pour commencer, alors que  beaucoup de monde découvre actuellement votre travail grâce à votre première place lors de l’IAPLC 2012 et également de l’AGA Aquascaping Contest que vous venez également de gagner.

Floraquatic : Pouvez-vous nous parler un peu de vous, votre âge, où vivez-vous, votre travail est-il en relation avec votre passion et depuis combien de temps êtes-vous paysagiste aquatique ?

JZ : J’ai 29 ans, je vis à Macao, en Chine. Je viens d’ouvrir un magasin d’aquarium et donc j’ai la chance de travailler dans un domaine qui est également ma passion. J’ai commencé la réalisation des paysages aquatiques il y a 6 ans.

Floraquatic : Avez-vous une pièce dédiée chez vous, combien d’aquariums avez-vous et ont-ils une utilisation spécifique?
JZ : Oui, j’ai effectivement deux aquariums chez moi. Un, est destiné à mon paysage aquatique et l’autre à la maintenance de plantes.

Floraquatic : Combien de temps consacrez-vous par jour à vos projets personnels?
JZ : A peu après 1 heure quotidiennement.

 

AMAZONE a fait l’unanimité dans tout le monde aquariophile et celui de l’aquascaping.

Avec un tel travail de perfection et de rendu, vous brisez ainsi la frontière qui existe entre les adeptes du paysage terrestre et ceux qui ne jurent que par les paysages purement aquatiques, ce qui signifie beaucoup.

 

Floraquatic : Avez-vous eu cette idée en recoupant des matériaux, tels que les racines que vous aviez sous la main, ou bien avez-vous d’abord eu l’idée du décor puis avez-vous cherchez les éléments pour le constituer?
JZ : L’idée est venue avant, en découvrant un paysage dans un livre de Takashi Amano  The Last Amazon.


Maintenant votre travail est connu dans le monde entier. La composition générale est juste incroyable , puis viennent les plantes, les poissons et à la fin les détails nombreux . Tout ceci ne faisant qu’un. Au milieu des 200 aquariums qui furent présentés, lors du vote des participants, votre aquarium est celui qui est sorti du lot de façon assez radical, cette avance ne l’a plus quitté. D’une vignette sur un écran, à une photographie géante projetée sur un grand écran votre aquarium a fait l’unanimité.  Ce qui est finalement assez rare dans un monde où la subjectivité artistique compte beaucoup.

En règle générale le hardscape est le squelette des aquariums plantés.


Floraquatic : Voudriez-vous partager avec nous des images des différentes étapes qui ont constitué l’élaboration d’Amazon?
JZ : Voici la première, la disposition des racines qui vont devenir les supports principaux du décor Amazon.

Floraquatic : Après la première plantation faites-vous beaucoup de changements?
JZ :  Les seules modifications que j’ai effectuées ont eu lieu au niveau du chemin, le reste de l’aquarium est resté le même.

Floraquatic Les détails sont particuliers dans votre création, quand commencez-vous à les travailler, depuis le début ou quand la disposition globale est faite ?

JZ : Tout d’abord je travaille sur la composition dans son ensemble puis une fois celle-ci réalisée je commence à m’attarder sur les détails au fur et à mesure. Cette partie du travail est omniprésente jusqu’à la prise de vues finales. Mais il est important de dire que la structure principale du paysage a été achevé 2 semaines après la configuration initiale.

Floraquatic : L’utilisation de Riccardia chamerdryfolia est juste étonnante; avez-vous une technique particulière pour son entretien ?

JZ : J’ai en effet utilisé de la Riccardia chamerdryfolia qui pousse très lentement et exige une eau d’une qualité irréprochable. Comme elle pousse doucement aucune taille n’a été nécessaire du lancement de l’aquarium à la prise de vue finale. J’utilise de l’engrais liquide ADA special Shade et j’effectue des changements d’eau très réguliers

Floraquatic : Les algues semblent être absentes de votre aquarium, les mousses sont spécifiquement sensibles aux algues, comment vous débrouillez-vous quand vous en voyez apparaîtres ?
JZ : Le seul secret est de remplacer de l’eau 2 fois par semaine pour garder les algues, loin…


Floraquatic : Quelques questions techniques, avez-vous quelques produits spécifiques où des outils qui ont changé la maintenance de votre aquarium ?
JZ : J’utilise quatre filtres puissants pour maintenir l’équilibre.

Floraquatic – La filtration est donc importante pour l’écosystème, comment la considérez-vous ?
JZ : Comme la partie la plus importante.

Floraquatic : Quel genre de la fertilisation préférez-vous ?
JZ : La fertilisation liquide a ma faveur.

Floraquatic – La photographie de votre aquarium est simplement sublime, le prolongement naturel de ce travail et la trace qui restera de ce paysage unique. Combien de jours avez vous consacré pour préparer « la dernière » photographie ?
JZ :  J’ai pris autour d’une semaine pour préparer et prendre l’image du concours.

Floraquatic : Quant à votre philosophie:
Quand nous regardons vos aquariums, nous pouvons sentir une ligne réelle, de la composition, aux détails, tous semblent être naturellement ici, à sa place même si nous sentons le chaos de la vie, l’organisation semble être si naturelle, probablement la nature elle-même pourrait être inspirée par votre propre art.
Avez-vous pratiqué beaucoup avant la réalisation de cet effet naturel ?
JZ : Le paysage repose sur l’impression des arbres, pour avoir l’air naturel j’ai donc travaillé l’effet « parapluie » de la Riccardia.

Floraquatic : Combien de temps vous a-t-il fallu pour monter le hardscape ?
JZ : Cela  m’a seulement pris 2 heures  environ.

Floraquatic : L’Aquascaping peut  apparaître au premier coup d’œil comme un passe-temps solitaire mais en fait l’esprit communautaire est important. En partageant et échangeant le  niveau progresse, avez-vous travaillé seul, avez-vous des amis que vous rencontrez ou échangez-vous par Internet ?
JZ : J’échange en permanence avec mes amis, les idées, la conception, toutes les étapes et je tiens vraiment compte de leurs remarques et de leurs recommandations. En procédant ainsi je ne travaille pas seul.

Floraquatic : Pour finir, que diriez-vous à jeune aquascaper qui rêve devant votre aquarium ?
JZ : Si un jeune squascaper veut concevoir un paysage pour la compétition, alors il doit respecter les rêgles du concours et les attentes des juges, mais si il veut le faire uniquement pour son plaisir alors il n’y a aucune rêgle à respecter que celle de se faire plaisir !

Floraquatic : Merci beaucoup

Amazon – 1st IAPLC 2012 / 1st AGA Aquascaping Contest 2012 120 X 50 X 50

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Renato Kuroki, est un aquascaper sans frontière, né au Brésil, il a vécu 18 ans au Japon, sa terre originale. Pays où il a établi son premier contact avec les paysages aquatiques dès 2005 à la Nature Aquarium Gallery de Niigata, puis initié à la pratique avec Minoru Yamagishi en 2006.

Il devint ensuite membre du collectif japonais  « Layout Freaks »  aux cotés des plus grands aquascapers japonais tel que Maitre Minoru Yamagishi ,Yutaka Kanno, Akira Yamagishi, Juynichi Itakura, Hidekazu Tsukiji et tous les autres. Puis après avoir établi de nombreux contacts au japon et avec le team ADA il a décidé de retourner au Brésil où après avoir collaboré avac ADA Brésil et Aquamazon il a décidé de se lancer dans une carrière solo.

Bonjour Renato Kuroki! Pour commencer je voudrais vous remercier de nous consacrer  ce temps et ce malgré votre agenda très chargé actuellement au Brésil.

Le plaisir est pour moi, merci de m’offrir l’opportunité de présenter à vos lecteurs mes travaux.

Pour commencer et pour ceux qui ne vous connaitriez pas, pouvez vous nous parler un peu de vous? Votre âge, où vivez vous, votre travail et depuis quand êtes vous tombez dans la pratique de ce hobby passionnant?  

J’ai 41 ans, je suis né au Brésil mais j’ai vécu 18 ans au Japon. Mon premier contact avec les Aquariums Naturels a eu lieu en 2005  à la galerie ADA à Niigata puis un an plus tard avc Maître Minoru Yamagishi qui m’a introduit et enseigné l’art japonais des paysages aquatiques. Depuis 2010 je vis à Sao Paulo, au Brésil, où je travail pour promouvoir l’Aquarium Naturel.

Combien d’aquarium maintenez vous actuellement  et combien de temps  dédiez vous pour la maintenance de ceux ci? 

Actuellement j’ai 4 aquariums, mais il ne me demande pas beaucoup de temps, les projets pour les concours sont plus élaborés et demandent plus de soins et de temps. Je dirais plus où moins 1 à 2 heures par jour.

Quel est, dans vos réalisations, l’aquarium dont vous êtes le plus fier? 

Mon préféré est « Ancient Forest », produit en 2009. Il m’a fallu beaucoup de temps pour concevoir le design et ce fut un apprentissage très enrichissant pour moi.


Ancient Forest, 13 novembre 2008
Ancient Forest, 14 décembre 2008

Ancient Forest, 2009 


Maintenant si vous n’y voyez pas d’inconvénients quelques questions d’ordre technique :

Quel type de substrat utilisez vous?

J’utilise la gamme complète de substrat et engrais ADA. On peut facilement obtenir un bon équilibre et il est plus aisé de réaliser son décor.

Considerez vous la filtration comme une partie importante?

Je pense qu’il est primoridial  d’atteindre l’équilibre biologique de l’aquarium, l’ecosytem. Pour cela la filtration est peut être le facteur majeur.

Qu’est ce que vous considerez également comme très important lorsque que l’on démarre un aquarium? 

Le sytème d’éclairage, le CO2 sont également des éléments fondamentaux pour obtenir un bon équilibre dans l’aquarium, le bon ecosystem.

Avez vous un type de plantes et une espèces de poisson favorits? 

J’aime beaucoup les Cryptocorynes Wendtii et les Ramirezi Microgeophagus.

Pouvez vous nous expliquer brièvement la façon dont vous réglez vos aquariums dès le départ? Comment utilisez vous la lumière? Quels sont vos rythmes de changements d’eau jusqu’à ce que l’aquarium atteigne la maturité? Est ce que vous considerez l’apparition des algues comme normal et que faites vous  à ce moment là? 

Dès le départ j’ai commencé en utilisant 100% de la lumière, depuis ce temps là je n’ai jamais changé de méthode. Habituellement j’utilise de l’eau de conduite, mais je fait tourner le filtre dans un aquarium déja cylé pendant au moins un mois avant de démarrer un nouveau bac. Pour les changements d’eau le premier mois  je change deux fois par semaine 30% du volume, puis à partir du deuxième mois, 30% chaque semaine. Pour les algues je les contrôle manuellement dès leur apparitions avec une brosse et une pince et j’ajoute des herbivores tel des Crossocheilus siamensis, des Otocinclus,  des crevettes et de la patience.

Quel type de fertilisant utilisez vous?

Pour le sol ADA j’utilise les engrais liquide de chez ADA ( brighty K, Step1; Step 2, ECA); Pour les autres substrats j’utilise les fertilisants Seachem.

Les mousses sont très singulières dans vos créations, quel type de mousse utilisez vous et avez vous une technique particulière pour leur donner cet aspect si naturel que vous voudriez partager avec nous? 

J’aime énormement les mousses, car elles sont versatiles et participent à créer des atmosphères de mystère. Ma mousse préféré et la vesicularia sp (nambei moss) et j’utilise également  de la Fontinalis Antipyretica. J’aime  l’impression que donne une mousse attaché à une branche mais je n’aime pas quand il y en a de trop, car je trouve que cela ne rend pas toujours très naturel. Pour créer cet effet, j’accroche  d’abord les mousses aux racines avec du fil de coton qui va finir par pourrir quand les mousses vont finir par s’attacher d’elles mêmes, puis je brosse et « épile » les mousses pour donner un effet plus naturel.

Concernant votre philosophie:

Lorsque l’on regarde vos paysages aquatiques, on peut vraiment ressentir la nature, le coté sauvage, les éléments semblent être arrivés là naturellement , la main de l’homme et même l’aquarium ce font complètement oublier. Par contre lorsque l’on regarde de plus prêt ont découvre une véritable organisation, ce que l’on pourrait nomme « un chaos organisé ». Cette capacité à retranscrire la nature sans pour autant montrer un paysage réel, tendre ainsi vers un imaginaire est très rare et ce qu’il y a de plus difficile en aquascaping.

Avez-vous beaucoup pratiqué avant d’obtenir ce résultat de « naturel »? 

Merci pour vos commentaires! En effet j’ai beaucoup pratiqué au Japon et je crois que le sens de la nature est très aiguisé au japon. Ma rencontre avec Maître Yamagishi m’a beaucoup aidé en m’enseignant le sens de la nature « shizen n’a kanji ». Pour mon paysage  » Ancient Forest » j’ai du passer huit heures à étudier le positionnement naturel des pierres dans la nature. L’apprentissage de la nature est un enseignement sans fin.

Quel type d’expérience avez-vous eu au Japon ?

J’y ai découvert les Aquariums Naturels en 2005 et ma pratique débuta en 2006 aprės ma visite à la galerie ADA et ma rencontre avec Maître Yamagishi Minoru qui m’a invité à rejoindre son groupe de paysagistes aquatique. J’ai eu ainsi l’opportunité d’apprendre auprès des plus grands noms de l’aquascaping au Japon : Akira Yamagishi, Yutaka Kanno, Hidekazu Tsukiji, Juynichi Itakura et pleins d’autres aquascapers talentueux. J’ai pu connaître Mr Takashi Amano grāce à mon Maître et plus tard en 2009 et 2010 étudier lors des séminaires ADA.

Où trouvez vous l’inspiration pour créer vos bacs? 

L’inspiration pour créer est dans la nature, les voyages que j’ai réalisé  et également au travers de photos et de vidéos.

J’essaye d’utiliser les images que j’ai en tête pour créer mes aquariums mais je n’aime pas reproduire les images à l’identique. Il y a une grande part d’imaginaire qui intervient au moment de la réalisation.

L’Aquascaping peut apparaître comme un hobby solitaire mais il n’en n’est rien, il semble que les communautées soient très importantes et actives. En partageant et échangeant le niveau augmente, comme nous le savons tous des pays comme le Japon , Hong Kong, le Vietnam , la Chine par exemple sont connus pour cela. En Europe , la Pologne  et plus généralement l’Europe de l’Est sont très créatifs, dynamiques comparé à l’Europe de l’Ouest.

Le Brésil semble être à la pointe du mouvement aujourd’hui . Pouvez-vous nous en dire plus? Avez-vous des groupes, des événements , des compétitions? 

En effet nous vivons un moment important au Brésil actuellement. Ces derniėres années nous avons progressivement gagnés des places dans les concours internationaux. En 2011 nous étions 5 classés dans le top 100 IALPC. Ce qui est remarquable pour nous, nous avons également un concours national annuel le CBAP, ainsi que deux réunions dédiés aux paysages aquatiques: EAB et Aqualon.

Les groupes d’Aquascapers devenants quand à eux de plus en plus actifs et grands. Je peux en citer deux: GAP (Ponta Grossa City Aquascapers Group) et Aqualon ( de la ville de Londrina), je suis sur que plusieurs autres groupes sont entrain de se créer un peu partout au Brésil.

La photographie est un art, mais c’est avant tout une trace, la mémoire: pour l’histoire, pour nos albums de famille mais également pour ces paysages aquatiques qui sont réalisés dans un temps limité, qui évoluent et qui disparaissent un jour, la photographie est la façon la plus efficace pour pérénniser ces décors imaginaires et éphémères. Vous m’avez confié photographier avec une chambregrand format, ce qui n’est pas le plus simple des appareils photos actuellement!

Considérez vous la photographie comme une étape importante en Aquascaping et préparez vous méticuleusement vos prises de vues finales et avez vous une technique particulière?

J’ai en effet pris l’habitude au Japon  d’utiliser une chambre photographique avec le groupe  » Layout Freaks » , nous avons 4 appareils (3 chambres 4/5″ et 1 chambre 8/10″) et nous avons à proximité les films et les laboratoires pour traiter cela. Ceci est malheureusement impossible au Brésil. Je pense par contre que le plus important n’est pas l’appareil qui est utilisé mais la lumière. Pour cela j’utilise des flash puissant et une boîte à lumière  type « Haze box » que je me suis fabriqué moi même et que je dispose au dessus de l’aquarium pour une meilleur utilisation de la puissance des flashs.

Pouvez-vous nous donner le nom de votre (vos) aquascaper(s) favorit?

Minoru Yamagishi, Yutaka Kanno, Mashashi Ono, Dave Chow, Cliff Hui

En dehors de l’Aquascaping avez- vous d’autres hobby?

Je chante et je joue de la guitare.

Je vais vous donner une liste de môts et dites moi ce qui vous vient à l’esprit?

Takashi Amano : Génie

Aquariums Naturels : Passion

Yakushima : Inspiration

Fukushima : Mes racines et des gens merveilleux .

Amazonia : Durabilté

Ecologie : Conscience

Photographie : L’Art de voir le monde

Lily Pipe : Beauté

Forum : Information?

Compétition : Amélioration

Art : Aquascape


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Michaël Leroy est l’un des rédacteurs du guide des bacs plantés (GDBP) visible notamment sur AA, s’occupant de la rédaction de la section « les aquariums naturels ». Son palmarès parle de lui même puisqu’ il a fini deux fois dans le top 100 des meilleurs aquascapers de la planète lors des prestigieux IALPC organisé par ADA. En 2007 A Dreamy Jungle termine 87e,  en 2009 A Stony Heart termine 97e, en 2011 Yakusugi’s king and his throne of rock termine 206e  sur plus de 1600 participants et est élu « Bac du Public-CAPA 2011 » sur 65 aquariums participants.


Bonjour Michaël, alias Kirua pour les adeptes des forums et pour ceux qui ne te connaîtraient pas…quel est ton âge et depuis combien de temps pratiques-tu l’aquascaping ?

Bonjour à tous, j’aurai 25 ans dans quelques jours et je pratique l’aquascaping depuis 6 ans maintenant.

Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline très particulière ?
J’ai toujours été passionné par la nature et quand j’ai commencé l’aquariophilie je me suis tout naturellement intéressé au style hollandais dans un premier temps. Puis, à force de fouiller le net je suis tombé sur le travail de Monsieur Takashi Amano, ce fut pour moi un véritable choc et l’aquarium naturel est devenu pour moi une passion, peut-être même une obsession…

 

Combien d’aquarium as-tu réalisé depuis tes débuts et quel est l’aquarium dont tu es le plus fier ?
J’ai dû réalisé pas loin de 15 aquariums depuis mes débuts, hélas, pas tous immortalisés par la photo. Il est difficile de savoir lequel de ces aquariums m’a rendu le plus fier pour la simple et bonne raison qu’aucune de mes réalisations ne m’a pleinement satisfait jusque là… Cependant, deux aquariums ont pour moi une saveur particulière. Tout d’abord « The hidden tree » car c’est un aquarium d’exposition qui a vu le jour grâce à la passion d’un ami avec lequel je travaillais et qui m’a soutenu de A à Z dans ce projet. Ensuite il y a « A dreamy jungle » car ce bac représente mes véritables débuts dans l’aquascaping et « l’innocence » des débuts qui parfois manque cruellement dans le travail qui s’ensuit selon moi.

Combien de temps consacres-tu par semaines à ton (tes) aquariums ?
Je dirai 2 heures par semaine, principalement pour les changements d’eau et le nettoyage des vitres.


Quelques questions techniques maintenant si tu me le permets ? 

Quel type de substrat utilises-tu ?

J’utilise de tout, du simple sable de Loire avec ou sans sol nutritif (généralement deponit mix de chez Dennerle ou du Tropica Aquacare) à l’Aqua soil d’ADA. Certains bacs plantés ne nécessitent pas forcément un sol riche si l’on choisit bien les espèces de plantes, un bac principalement orné de mousses par exemple n’a aucunement besoin d’un sol aussi riche que l’Aqua soil…

Considères-tu la filtration comme un élément important ?
Oui très important, pour moi le plus important demeure le volume de filtration et le choix des masses de filtrations. Un bon support bactérien est une des clefs du succès et évite pas mal de problèmes…

As-tu des préférences pour les plantes ?
Je n’ai pas vraiment de plantes fétiches. Je choisis les plantes en fonction du rendu général que j’espère obtenir. Cependant, mes bacs peuvent attester du fait que les mousses, au sens large, sont des plantes qui reviennent toujours dans mes compositions.

Suis-tu des rêgles spécifiques pour monter tes aquariums et peux-tu brièvement expliquer quelles règles d’éclairage , de fertilsation suis-tu dès le lancement d’un nouveau projet?
Pas de règles extraordinaires si ce n’est que je suis généralement généreux en quantité de substrat et que j’utilise toujours un mélange d’eau du robinet et d’eau osmosée. S’agissant de l’éclairage, j’utilise souvent un éclairage très fort (324w T5 pour le 240 litres « A dreamy jungle, 396w HQI/T5 pour le 385 litres « Yakusugi’s king and his throne of rock »), ce que je déconseille aux débutants, ils peuvent avoir d’excellents résultats avec des valeurs moins hautes… J’éclaire dès le début à 10 heures par jour et m’y fixe tout le long de la vie du bac. Enfin, je fertilise une fois que des carences commencent à se faire sentir sur les plantes ou qu’un trouble de la croissance survient, une bonne observation des plantes est indispensable pour bien ajuster son engrais.


A Dreamy Jungle, 87e IALPC 07


Quelques questions d’ordre plus artistique

Comment trouves-tu l’inspiration pour réaliser tes projets ?
Partout, chaque moment peut être une source d’inspiration, une photo, un aquarium, une balade en forêt, une discussion…

D’après toi quelle est la nation la plus influente en aquascaping ?
Je serai tenté de dire le Japon, mais ce serait s’arrêter au travail de l’homme le plus influent dans le milieu… Je dirai donc Hong Kong, le travail de la CAU est remarquable, ils ont beaucoup fait avancer l’aquascaping depuis quelques années et leurs résultats à l’IAPLC sont entièrement mérités…

Comment vois-tu l’aquascaping en France toi qui suis l’évolution de la discipline depuis le début ?
L’aquascaping a vraiment pris de l’ampleur depuis quelques années grâce à quelques enseignes de VPC, notamment. En effet, quand j’ai commencé on n’avait pas de old black wood, racines asia, de manten stones, seryriu seki ou autres okho stones. L’arrivée de matériel layout de bonne qualité coïncide fatalement avec la montée du niveau général et l’émulation autour de la discipline, on rattrape notre retard sur les nations dominantes mais il y a encore beaucoup de travail.

Quels sont d’après toi les aquascapeurs les plus importants ?
Monsieur Takashi Amano, bien sûr, on ne peut pas passer à côté d’un tel personnage, si nous en sommes là aujourd’hui c’est grâce à lui. Cliff Hui pour ces 3/4 dernières années qui nous gratifie d’un travail exceptionnel et souvent novateur. Et enfin Masashi Ono, un remarquable adepte du style naturel qui chaque année présente un bac du niveau top mondial, à noter qu’il est dommage de ne pas le voir sur des sites anglophones ou de pouvoir trouver l’évolution de ses bacs…

As-tu un type d’aquarium préféré ?
Le style naturel initié par Amano, de manière générale, et les layouts « forestiers » en particulier.

As-tu d’autres hobbies en dehors de l’aquascaping ?
Oui, je pratique les arts martiaux depuis l’âge de 7 ans.


A Stony Heart, 97e  IALPC 09


Je vais te donner quelques mots lâchés comme ça … peux-tu me dire ce qu’ils représentent pour toi ?

Takashi Amano : Le maître du style naturel et son créateur.

Yutaka Kanno : Un aquascapeur de talent qui a su parfaitement retranscrire l’ambiance forestière dans ses bacs, alternant le classicisme (IAPLC 2008) et le novateur (IAPLC 2010)

Cliff Hui : Peut-être le meilleur aquascapeur du moment.

Fukushima : Un avant goût de la destruction du monde par l’Homme

Aquarium Naturel : Takashi Amano

Photographie : Lumière

Forum : Partage, curiosité, émulation.

Lily Pipe : ADA

Roches : Manten stone, quête éternelle.

Racines : Mangrove

Amazone : Characidae

CAU : Un groupe d’aquascapeurs talentueux.

Compétition : Rassemblement de passionnés.

Art : Beauté, sentiment, recherche de la perfection.

Merci à toi!  


Yakusugi’s king and throne of rocks,  207e IALPC 11

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Sur le papier les choses étaient assez simples : une tonne de pierre, des dizaines de racines, du sable ADA, des plantes uniques, des aquariums pilotés par des rampes Paradiso « Floraquatic », des filtres Hagen Fluval G6, de la verrerie Gush et des bouteilles de CO2 Ista.


Dans les faits c’est avec fluidité et ce malgré les chutes de neige dans le sud qui ont immobilisés les camions des transporteurs juste le jour où Floraquatic avait programmé la livraison du matériel à Truffaut Ivry, que toute cette semaine de folie s’est déroulée, réglée comme du papier à musique. Les trois aquariums qui ont été réalisé la veille étaient tous les 3, grâce à la puissance des filtres G6, présentés au public avec une eau limpide dès le lendemain.

Le stand Floraquatic vous a permis de découvrir des pierres uniques encore jamais vues dans un bac planté tel que les Aku Stone, des racines comme les Désert Wood qui permettent des créations les plus incroyables ainsi qu’une sélection de grands classiques tels que les racines Red Moor Roots ou les pierres Seiryu Stone.


Chaque jour une démonstration d’aquascaping  et une conférence sur la pratique des Iwagumis ont rythmé les rencontres avec les Aquascapers présents sur le stand de Floraquatic du vendredi matin au dimanche soir.Trois Aquascapers: Mickaël Leroy Aka Kirua, Olivier Thébaud Aka Orchid et Grégoire Wolinski Aka Ceed, ont réalisé chacun un bac, différent mais complémentaire. Ces trois aquariums ont ainsi donné le ton de ce que Floraquatic, avec la diversité de ses produits, peut ouvrir comme porte à la créativité aquatique…


Malgré l’absence de concours d’élevage de crevettes, Truffaut Ivry a réussi à attirer un grand nombre d’afficionados  en proposant de très belles crevettes  en provenance des meilleurs éleveurs.

Une compétition de paysages aquatiques a été organisé par Truffaut qui a commandé à Floraquatic les racines et les roches afin d’offrir aux participants le pouvoir de s’exprimer. L’ambiance fut excellente et le niveau très élevé, laissant présager de beaux jours à l’Aquascaping français.


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Lorsque nous pensons à la qualité de l’eau, il est important d’être familiarisé avec 3 termes : la dureté de l’eau, l’alcalinité et le pH.

La dureté de l’eau : on entend souvent 2 termes, la dureté générale et la dureté carbonatée. La dureté générale est apportée majoritairement par les ions Magnésium et/ou les ions Calcium. La dureté carbonatée peut être exprimée en degrés de dureté allemands (GH/°dH) ou en milligrammes/litre (mg/l) Carbonate de Calcium (CaCO3). 1 GH égal 17.9mg/l CaCO3 ou 10mg/l CaCO (Hydroxyde de Calcium). Grâce à cela, nous pouvons classer l’eau :

Douce – 4-8 GH

Moyennement Dure – 8-12 GH

Assez Dure 12-18 GH

Dure 18-30 GH

Afin d’obtenir des conditions de pousse optimales, la dureté de l’eau doit être maintenue entre 6 et 10 GH. En utilisant de l’eau assez dure, il est quand même possible de maintenir un aquarium bien planté en choisissant des plantes capables de tolérer de tels niveaux de dureté. Si l’eau est trop dure, elle doit être adoucie grâce à un procédé de traitement tel que la dé-ionisation, l’osmose inverse etc. Mélanger l’eau pure avec l’eau disponible afin d’obtenir la dureté d’eau désirée. La dureté carbonatée est directement liée à l’alcalinité de l’eau.

Alcalinité et pH : L’Alcalinité de l’eau (aussi appelée la Capacité à fixer des acides ou la Dureté Carbonatée est influencée majoritairement par la concentration en ions carbonates (CO3- -) ou Bicarbonates (HCO3-). Le pH est directement lié à la concentration en ions Hydrogènes (H+) de l’eau. Si la concentration en H+ est élevée, le pH est inférieur à 7. Une eau avec un pH inférieur à 7 est acide, autour de 7 est neutre et supérieur à 7 est alcaline (ou basique). Quand des ions H+ sont ajoutés sous forme d’un acide dans une eau bien tamponnée contenant des ions Carbonates, ils seront fixés par les ions Carbonates dans l’eau, et le pH de l’eau demeurera le même. Quand l’acide est ajouté de manière continue sans augmentation de la dureté carbonatée, à un moment donné, tous les ions Carbonates et Bicarbonates seront utilisés pour fixer les ions H+, et à partir de ce moment là, le pH commencera à baisser. De même, le pH augmentera avec l’augmentation de la dureté carbonatée.

La qualité tampon de la dureté carbonatée peut être résumée par l’équation suivante, en présence de CO2 :

CO2 + H2O ó H2CO3-  ó H+ + HCO3- ó CO3 — + 2H+

Lors de l’ajout de dioxyde de carbone (CO2) dans l’aquarium, la réaction se décale vers la droite, génère plus d’ions H+, et le pH baisse. Lors de la photosynthèse, les plantes utilisent du CO2, ainsi la réaction de décale vers la gauche due à la consommation d’ions H+, une augmentation du pH s’ensuit. La rapidité à laquelle le pH augmente est déterminée par l’alcalinité de l’eau.

Dans un aquarium planté, il est nécessaire d’avoir un certain niveau de dureté carbonatée afin de stabiliser le pH. La dureté carbonatée peut être exprimée en KH ou en mg/l CaCO3. 1 KH (degré allemand de dureté carbonatée) est égal à 17.9mg/l CaCO3.

Les plantes préfèrent en général un pH faiblement acide à neutre (6.5-7). Si la dureté carbonatée est basse (inférieure à 3KH), même un tout petit ajout d’acide causera une baisse radicale du pH, et ceci affectera certainement les poissons. Pour un bac densément planté, une injection supplémentaire de CO2 est nécessaire pour maintenir une croissance saine des plantes. Une partie de ce CO2 se dissoudra dans l’eau en formant de l’acide carbonique (et donc des ions H+). Une baisse soudaine du pH aura lieu à moins que la dureté carbonatée ne soit maintenue à 4KH. Des kits de test permettant de mesurer la dureté générale, la dureté carbonatée et le pH sont disponibles sur le marché. Souvenez-vous bien que tous ces kits de test présupposent que le pH de l’aquarium est maintenu par la gestion de la concentration en CO2 en accord avec la dureté carbonatée. Si toute autre méthode de tampon est utilisée pour stabiliser le pH, ces kits peuvent donner un résultat erroné.

En suivant cette table, on peut décider de la quantité de CO2 à injecter par rapport à la dureté carbonatée de manière à obtenir le pH désiré.

Comment doser le Easy Life Kalium Postassium ?Le lancement d’un bac comme un Iwagumi est un challenge au départ, un challenge car le peu de variété de plantes présentes ne va pas nous aider à lutter contre les algues. Algues qui sont quasiment systématiques au lancement d’un tel projet. Si l’on rajoute à cela l’utilisation d’un sol complet comme l’Aquasoil New Amazonia, sol qui relargue pas mal de nutriments lors des premières semaines, nous avons donc un aquarium à l’équilibre très fragile.
Pour contenir le plus possible les algues, nous allons essayer de créer les meilleurs conditions possible aux plantes en agissant dès le départ. C’est-à-dire ne rien faire contre, mais toujours faire au mieux pour. Ici en opérant pour la santé des plantes et des mousses.

La fertilisation de l’Iwagumi, durant son premier mois est assez restreinte mais est très importante.

Tout d’abord nous ajoutons le CO2 dès le premier jour, pour ce bac de 160L, nous nous calons sur 2 bulles par seconde et nous contrôlons la stabilité de la présence du CO2 à l’aide de l’indicateur de Co2.
En ce qui concerne l’engrais de départ nous n’utiliserons qu’un seul apport, Easy Life Kalium-Potassium

 

Easy Life Kalium Potassium Dosage AquariumLe potassium a un rôle fondamental. Il va servir à aider à accumuler des hydrates de protéines et à l’absorption des cations…

Il favorisera également la migration, la synthèse et l’accumulation des acides aminés dans les organes des plantes.Le potassium n’est présent que dans le sol par la décomposition de certains minéraux, au départ il est donc fortement conseille d’en rajouter sous forme d’engrais.
Une carence en potassium à plusieurs effets sur les plantes : les plus rapidement visibles est le jaunissement de la bordure des feuilles et la réduction de la taille de la plante.
Puis peut subvenir une nécrose, un jaunissement du limbe, également un enroulement vers le haut de ces bordures des feuilles.Une des sources de ce manque peut venir donc d’une carence d’éléments dans l’aquarium. D’autres raisons peuvent troubler cette lecture mais lors du démarrage d’un aquarium, encore plus si son équilibre est fragile il est indispensable de rajouter du potassium en engrais liquide. .

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Situé au fin fond de la province de Niigata au nord de Tokyo, la Nature Aquarium galerie ADA est pour les aquascapers du monde entier ce qui pourrait être considéré comme le lieu de pèlerinage par excellence. Créé en 2003 en dessous du quartier général de l’entreprise ADA, cet endroit est devenu avec les années le lieu de toutes les convoitises des paysagistes aquatiques.

En effet dans cet endroit magnifique sont exposés tous les dimanches aux yeux des visiteurs pas moins de 40 aquariums plantés. Tous réalisés sous l’oeil et la baguette de Takashi Amano en personne. Cette galerie, lieu de démonstration de la qualité des produits ADA est aussi et surtout un lieu qui expose une manière de voir l’aquariophilie plus que toute autre chose.

Les 40 aquariums présentés dans la galerie nécessitent 6 personnes à temps plein pour permettre au public de voir les bacs chaque dimanche dans les meilleures conditions possibles.  Les aquariums de la galerie sont en effet de véritables prouesses, mêlants, techniques, savoir faire et créativité.

Lors de notre voyage au Japon nous avons a eu l’occasion de passer quelques heures à photographier et filmer cet endroit unique au monde. Nous reviendrons au fur et à mesure et en détails sur les plus belles réalisations.

 

Suite de notre journal, la mise en eau est une étape importante. Le choix de la population et des plantes a été effectué.

La filtration va être extrêmement importante pour permettre à la partie immergée d’abriter une vraie population qui donnera à ce type de bac tout son caractère. En effet si par principe il est important de calculer le nombre de poissons en suivant le ratio 1 cm de poisson = 1 litre d’eau, ce type d’aquarium, à la géographie très particulière peut permettre d’avoir sous ses yeux un véritable morceau de rivière et une vie en adéquation. C’est pourquoi nous avons décidé d’installer pour ce bac de 100x50x15 cm un filtre EHEIM pro 3 E 2076 avec variations du flux, qui associé à une rampe Easy Life Paridiso et de son variateur SunDimm va créer un rendu au plus proche de la nature. Ce changement de débit de la sortie d’eau du filtre et les variations de lumière, en plus, stimuleront la croissance des plantes et la vie aquatique aura, elle aussi, un tout autre rythme.

Nous installons donc à droite une canne d’aspiration GUSH nano 13, qui en raison de sa petite hauteur nous permet de rendre invisible l’aspiration, un adapteur 13/17 Eheim nous permet sans soucis de la connecter au tuyau du filtre pro3 e 2076.

Le rejet quant à lui est réalisé avec une canne d’aspiration modifiée et d’un tuyau percé, au bout de celui-ci nous avons utilisé un petit système de diffusion de l’eau récupéré d’un filtre nano Dennerle.

Nous plantons les plantes choisies dans le panier et nous mettons en route le filtre de suite afin de lancer le processus de cyclage du bac.

Le système de rejet, fait maison, permet de donner l’impression d’un véritable lit de rivière rythmé par les variations de débit.

 

 

Données techniques :

Cuve 100x50x15, Eclairage Easy Life Paradiso SunnDimm, Verrerie GUSH nano 13, Filtration: Eheim pro 3 Electronic, Chgt d’eau 15%  tous les 15 jours.

Fertilisation :
Le premier mois: Easy Life Carbo

Hardscape : Redmoor Roots et Aku Stone. Sable Mekong Sand S, SS, Powder

Plantes :
Emergé: Hygrophila Pinnatifida, Hydrocotyle Sibthorpioides, Ophiopogon Japonicus, Polygonum Sao Paulo, Rotala sp-Green, Rotala Indica, Riccia Fluitans

Immergé: Anubias var Petite, Bolbitis Heudeloti, Hydrocotyle Vulgaris, Nymphea Glandulifera, Flame moss, Stringly moss, Weeping moss, X moss, Fissidens Fontanus, Riccia Rhenana, Pistia Stratiotes

Le lancement du bac s’est déroulé comme prévu et malgré quelques signes avant-coureurs d’une éventuelle propagation des algues, nous n’avons rien fait préférant agir en faveur des plantes. Pour aider un peu plus les plantes nous commençons au bout de quinze jours à ajouter de l’Easy Carbo, source de  carbone liquide qui va nous aider a accélérer la pousse du tapis de Glossostigma elatinoide et d’Hemianthus callitichroïdes.

Dès la première semaine nous avons effectué deux gros changements d’eau pour évacuer les nutriments relachés par l’aquasoil New Amazonia. Une dosette  de Bacter 100 ADA a été mise directement dans l’eau afin de favoriser le développement des bactéries nécessaires au démarrage de l’aquarium.

La texture et la composition de l’aquasoil permettent une pousse rapide des plantes, ici, au bout de quinze jours nous observons devant la vitre frontale de l’aquarium l’avancée des feuilles de Glossostigma elatinoïde qui stolonne déja allègrement. Malgré cela l’observation rigoureuse nous permet d’observer quelques signes de présence d’algues indésirables. Ce bac n’ayant pas été lancé avant un départ en congés et ayant par la suite la possibilité de contrôler le bac régulièrement nous ne nous alarmons pas pour autant. Nous suivons la fertilisation avec Easy Life potassium , augmentons très légèrement les doses d’Easy Carbo pour passer à 1,5 ml pour 50 l par jour et nous commençons progressivement la fertilisation complête. Nous reviendrons plus tard en détails sur l’utilisation progressive de Easy Life Ferro et Profito.

Au bout de 3 semaines après plusieurs changements d’eau et l’ajout de bactéries (Bacter 100 ADA + nourriture pour crevettes) le pic de nitrite est passé et la pousse des gazonnantes est surprenante, toutes les feuilles ont désormais leur forme immergée et commencent à stolonner  dans tous les sens. Nous testons l’eau, eau de conduite traitée avec Easy Life EasyStart. La conductivité indiquée sur le filtre HAGEN G6 est de 470 ms, les test en gouttes nous indiquent : ph 6.8 kh 4 gh 6 .  Les premières crevettes sont introduites. Un petit groupe de  Caridina Multidentata pour commencer à remuer le sol est acclimaté ainsi qu’une dizaine de Microrasboras Kubotaï. Nous reviendrons plus tard sur les différentes méthodes d’acclimatation.

Le montage du sol dans le cas d’un paludarium de ce type va être guidé par un seul leitmotiv : simplicité et facilité d’entretien tout en étant aux plus proche de l’esprit d’un biotope : un sol riche pour ce qui va être amené à devenir le bord de la rivière et du sable varié pour la partie immergée.

La première des choses que nous faisons est de disposer du Mekong Sand qui servira de support bactérien , en laissant l’eau circuler et va également va nous permettre de faire dépasser de la surface de l’eau le panier aquatique.

Nous calons dans le sable un panier type panier pour plantes de bassins, préalablement découpé en haut pour ne pas laisser apparaître un bord en plastique disgracieux.

Nous commençons à disposer les racines Red Moor autour du panier. Elles serviront non seulement à donner un côté des plus naturels à notre paludarium, mais elles serviront à la fois de support aux mousses et plantes épiphytes que nous avons décidé de mettre en immergé et de cachettes ou de barrières naturelles entre les poissons.

Comme à chaque fois que nous réalisons un décor qui va rester sous l’eau, même si ici la texture du sable va nous permettre une grande souplesse pour manipuler les racines ultérieurement, nous prenons notre temps afin de trouver un sens esthétique mais aussi une utilité pour les racines, ce qui ne fera que renforcer le côté naturel que nous recherchons. Dans le panier nous disposons de pouzzolane , préalablement rincée, sur les deux tiers de la hauteur, et nous la recouvrons de 3 litre de sol complet New Amazonia ADA.

Pour caler le dénivelé fait de sable nous coupons des bandelettes de grillage de jardin en plastique et nous les glissons en profondeur de manière à bloquer et créer un barrage pour le sable.

Le décor est planté, nous prendrons quelques jours de réflexions avant de choisir définitivement la liste des plantes et de mettre en marche le système de filtration.

Lancer un Iwagumi avant un départ en vacances serait la dernière des choses que nous vous conseillerions. En effet le démarrage délicat de ce type de projet demande une attention particulière, même s’il s’agit principalement d’observation, ce genre de bac de par le très peu de plantes et le fort éclairage nécessaire, est ce qu’il y a de plus délicat à lancer. Une fois équilibré, vous pourrez considérer qu’aucun autre projet peut vous arrêtez.

Certes de loin nous pourrions dire que le bac suit son petit bonhomme de chemin vers l’équilibre…que la pousse du tapis, sans autre apport que le CO2, l’Easy Life Kalium et Easy Carbo est impressionnante et refaire un post dans un mois, l’air de rien. Mais le principe de l’atelier étant de tout partager, au fur et à mesure  de l’évolution de nos projets nous avons décider de montrer tout ce qui arrive, de loin…mais de près également.

Au moment du nettoyage hebdomadaire,  le constat est évident… Il est plus que temps d’agir.  Des filamenteuses ont envahi la Fissidens et des traces douteuses  commencent à s’incruster sur les feuilles de Glossostigma elatinoides. Même si les algues n’ont finalement rien d’anormales, les laisser s’installer sans rien faire risquerait de bouleverser radicalement l’évolution de ce bac, au risque de devoir tout reprendre.

La première des choses à avoir, est, ce qui caractérise tout aquariophile: la patience… Par contre dans ce genre de circonstance il est recommandé en plus de la patience, de passer à l’action de prendre en main les choses. À l’aide de la pince droite et large qui permet d’enlever le plus gros des algues visibles, nous retirons le maximum de filamenteuses. De gros changements d’eau et l’utilisation d’AlgExit d’EasyLife seront radicaux, un mois plus tard toutes les algues filamenteuses auront disparu.

Sur les feuilles de Glossostigma elatinoides des traces visqueuses commencent déjà à apparaître. Nous testons les nitrates et les phosphates, les phosphate sont à 0 et les nitrates semblent corrects. Pourtant il se pourrait bien que cela soit de la cyanobactérie, dans le doute nous préférons prévenir en ajoutant, en sous dosant, du Blue Exit de chez EasyLife ainsi que du permanganate de potassium ( disponible en pharmacie). Le premier des traitements est assez simple: couper le filtre, siphonner tout ce que vous voyez de vert / bleu, visqueux et qui a une forte odeur désagréable. Puis injecter du permanganate de potassium, sa couleur violette disparaît avec le flux de la filtration et a même la particularité de rendre l’eau cristalline. Pour faire votre solution le calcul est simple il faut diluer 1 gr de permanganate pour un litre d’eau. Puis vous divisez le volume d’eau de l’aquarium par 4 et vous obtenez en ml la quantité nécessaire pour traiter votre bac sans aucun risque, même pour vos crevettes. Ici le bac fait 160L : 4 = 40 ml de solution est injecté directement sur les zones infectées. Le filtre reste éteint 10 minutes pour que le produit agisse localement. L’opération va être répétée tous les 3 jours pendant 15 jours. Cette solution est souvent largement suffisante pour stopper la progression, mais ici le constat est amer… sans aucun succès. Nous utiliserons la dernière des techniques, éprouvée et pas forcément la plus contraignante, : le « BO » pour les habitués, Blackout pour ceux qui n’ont jamais eu  à faire à cette bactérie. Nous changeons 50% de l’eau du bac en siphonnant toutes les traces! Puis nous recouvrons le bac d’un tissu entièrement opaque et nous le laissons 5 jours entiers dans le noir. À cet instant et pendant toute la durée du BO il est absolument interdit de soulever la bâche, la moindre lumière dans l’aquarium annulerait les effets! Il estimportant depréciser que pendant toute la duréevdu Black out, il ne faut surtout pas  nourir les poissons et les crevettes, qui n’en souffrirons pas. Au bout de 5 jours nous soulevons la bâche, changeons à nouveau 50% de l’eau, siphonnons les dépots de cyano et recommençons le black-out pendant 3 jours. Une fois les délais passés nous retirons la bâche et nous pouvons constater avec joie que toutes les traces de Cyanobactéries ont complètement disparu. Nous garderons l’oeil pendant plusieurs semaines mais en 8 jours nous avons éradiqué cette bactérie qui décourage bon nombre d’aquariophile.  Nous reprenons également la fertilisation et nous ajoutons progressivement 10 ml de Profito d’Easy Life la première semaine et 15 Ml la suivante après avoir constaté les effets bénéfiques sur les plantes.

Au bout de 4 semaines, une fois le pic de nitrite passé et les plantes qui ont commencé à s’intégrer nous introduisons les poissons. Une population de petit court d’eau sud américains occupera les lieux. Un couple de Nanacara Anomala, 5 LG2, un petit groupe d’Inpaichtys Kerri, quelques Caridina Multidentata et escargots.

L’introduction des animaux dans l’aquarium est toujours un moment émouvant. Le paysage pensé pour eux, prend enfin tout son cens. Les invertébrés, les poissons trouvent au fur et à mesure naturellement leur place. Quelques prises de becs auront certainement lieu, car un nouveau territoire est comme dans la nature, souvent l’occasion de changement dans un groupe et une nouvelle hiérarchie va se mettre en place avec cette nouvelle geographie qui s’offre à eux.

Bien que le volume net d’eau soit faible, la très grosse filtration, les nombreuses caches, les plantes et mousses permettant aux animaux de circuler sans s’observer sans arrêt permet donc au deux espèces principales, à savoir les Inpaichtys Kerri et le couple de Nanacara Anomala de trouver leur place. Deux Inpaichtys vont disparaître, sans doute en raison d’un dominant un peu plus territorial que les autres. Mis à part ce fait,  la vie dans ce bac au format particulier prend une allure extrèmement naturelle.


Une fois n’est pas coutume, pour ce 31 octobre de l’année 1 de l’atelier nous avons le plaisir de vous présenter un aquarium déjà planté et presque mature. Un bac sanguinolent à point pour une journée d’Halloween presque pas comme les autres. Nous reprendrons tous les détails de la création de ce bac un peu particulier à rebours pour terminer par la conception du hardscape, aussi minimaliste soit-il.

Ce bac est né d’un image, l’image d’une rivière de lave en fusion coulant au milieu d’un forêt, puis l’envi de créer un bac qui fasse un pont entre les deux écoles du Paysage Aquatique.

Entre deux écoles, (cf Qu’est-ce que l’Aquascaping), l’école Hollandaise et l’école Japonaise. L’école Hollandaise qui arrange des plantes géométriquement afin de créer un tableau végétal, coloré et esthétique et l’école Japonaise qui reproduit des paysages inspirés de la nature à l’aide entre autre de racines.

Nous reviendrons ultérieurement sur toutes les étapes, du hardscape au schéma de plantation, en passant par les modifications pour arriver à un bac, nous l’espérons, novateur, simple, vivant et naturel.

En souhaitant que  cet aquarium, mature, nous plongeras à la fois d’un monde imaginaire et également dans un bras de rivière qui pourrais être réel. L’utilisation de plantes rouge procurant un effet complètement innatendu, dynamique sur le rendu final de ce projet. Il n’y pas un rouge, mais pleins de nuances, celles-ci combinées à la transparence, au flux de l’eau, le mouvement des plantes, la présence des poissons procure une sensation qui peut dépasser l’observation d’un paysage dans la nature, entre la réalité de la vie aquatique et l’imaginaire il n’y pas beaucoup de médium qui peuvent arriver à procurer un tel effet.


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