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Les premiers rayons de soleil sont enfin arrivés et la décrue a dévoilé les paysages engloutis par les eaux durant la saison hivernale. Façonnés depuis des centaines d’années, ces blocs de granit, qui ici , à Fouques, marquent  l’extrémité Sud-Est du massif armoricain, sont devenus les derniers soutiens pour les arbres qui ont réussi à s’adapter.

Avant que la végétation ne se développeavec les beaux jours, nous découvrons un monde fait de minéral et de tissu végétal.

 

Balayées par un courant parfois violent, ces racines ont dû rechercher la terre plus en profondeur. À cet instant nous en  découvrons de véritables réseaux dont nous pouvons imaginer les prolongements sous les eaux.

 

Lierres, fougères et mousses semblent avoir survécu à une longue immersion, au froid et au courant; instantanément ces plantes reprennent vie.

Cette zone était entièrement sous les eaux  3 semaines auparavant.

Certains endroits sur terre sont  empreints d’un tel profond mystère que la nature, dans son immensité magique et sauvage , nous impose sa beauté. Continuons notre promenade  sur l’ile de Yakushima, à la rencontre des vieux Sugis, quittons quelque peu le sentier qui longe la rivière et égarons-nous dans cette forêt légendaire.

Lorsque nous  décidons de sortir du sentier, il nous faut avant toute chose  bien regarder où nous posons nos pas pour ensuite nous mettre à l’écoute du sous bois  . 

 

En effet, entre le suintement de l’eau sur les mousses, le bruissement du vent  dans les feuillages, la présence  des animaux ou les craquements de nos pas sur les branches de bois mort, nous constatons l’absence du silence. Il est difficile de retranscrire ici l’atmosphère de calme, de mystère et de paix qui règne sur cette forêt.

Comme notre regard est orienté par la passion que nous nourrissons  pour les paysages aquatiques, la moindre mousse, la  racine la plus noueuse, la plante la plus frêle vont retenir toute notre attention.

Il faut veiller à pas se laisser surprendre par la tombée du jour dans cette forêt déjà si mystérieuse et obscure.

 

Ici, espace et temps semblent suspendus.

Lorsque l’on regarde de plus près, la nature peut nous sembler familière.

Si,avec ses sugis millénaires, la végétation est particulière à Yakushima, les similitudes avec certaines forêts bretonnes, avec leurs blocs de granit , leurs fougères, leurs chênes et leurs châtaigniers, sont incontestables.

Alors en levant nos regards, c’est un monde extraordinaire qui se dévoile à nous. Les arbres prennent des formes qui laissent libre cours à notre imagination. Comme un enfant contemplant les formes étranges et changeantes des nuages, nous découvrons ici, avec des yeux d’aquariophile, une source inépuisable d’inspiration pour des compositions d’aquariums à venir.

 

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La beautée, la volupté de notre avant plan d’Utricularia graminifolia, est sur la durée son point faible. Si arriver à une telle densitée a été obtenu sans que nous intervenions , et ce à aucun moment pendant les cinq premiers mois. Il nous faut aujourd’hui procédé à une légère réfection de celui-ci afin de pouvoir partager avec vous cette méthode déja pratiqué avec notre premier Iwagumi et qui c’est avéré très efficace.

Lorsque le tapis, aussi beau soit-t-il, commence a prendre trop de hauteur, il est fort à penser que la base , manquant de lumière va sans doute  pourrir et se décoller.

La méthode est simple et vraiment efficace mais comme nous ne l’avons encore jamais pratiqué avec cette plante nous allons laisser quelques zones intact afin de pouvoir observer avec vous ce qui se passe.

 

Mille et un Jardins I La taille from Floraquatic on Vimeo.

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Notre nouvelle gamme d’aliments pour invertébrés se révèle,test après test ,être réellementintéressante. Dans le domaine de la nutrition, la diversité des substances et des composants des produits  est un paramètre considérable à ne pas négliger. Elever et reproduire des crevettes pour la sélection, demande simplementde la régularité. Un rythme et une méthode stables suffisent souvent à conserver de belles souches

Si la stabilité des paramètres, clef principale du succès, est toujours respectée, l’importance  de l’alimentation est, elle, en revanche, souvent sous-estimée.  La marque ShrimpHouse – Kachiku shiryo a parfaitement répondu à nos attentes en ce domaine.Dans cette gamme d’aliments, la nourriture, appelée Hayai, a la  forme d’un bâtonnet. Ici nous le  disposons sur une feuille afin d’observer avec vous ce qui va se passer.

Nous plaçons la nourriture a un endroit précis; nous choisissons ici une feuille de catappa Tantora.Pour l’amateur de crevettes,l’instant du repas est le moment le plus propice à l’observation de la population de l’aquarium.Il permet de faire le point sur son état de santé et son développement.Mais  la nourriture disposée localement  a un inconvénient ; les plus petits juvéniles n’ont quasiment aucune chance de pouvoir participer au repas, alors qu’avec les bâtonnets de la marque ShrimpHouse – Kachiku shiryonous ne rencontrons  pas ce problème.

En effet, à notre grande surprise, le bâtonnet de ShrimpHouse – Kachiku shiryo – Hayaise  se décompose rapidement dès que les premiers adultes viennent s’y nourrir . Comme le montre la photo ci-dessus, les pattes des adultes laissent une bonne partie du bâtonnet de nourriture se briser et se disperserdans l’aquarium. Cela  permettra  aux juvéniles, même les plus jeunes de trouver  par la suite leur nourriture.

 

Nos crevettes sont de plus en plus belles et leur taux de survie est étonnamment élevé. La diversité et la qualité des aliments y étant certainement  pour beaucoup.C’est pourquoi nous avons pris plaisir à filmer ce repas  pour vous en faire partager les images.

 

ShrimpHouse – Kachiku shiryo – Hayai from Floraquatic on Vimeo.

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Trois semaines après avoir sorti notre Iwagumi du « black-out « , comme nous vous l’avions expliqué dans les articles précédents, il est temps de faire un état des lieux afin de partager avec vous l’efficacité de cette méthode. Nous pouvons dire que la victoire sur la présence de la cyanobactérie est totale, il n’y en a plus trace.

L’aquarium reprend vie à notre grande satisfaction.

La fertilisation, débutée dès la fin du Black Out avec de l’Easy Life Profito + EasyLife Kalium, semble bien convenir. L’Eleocharis acicularis commence à prendre sa place.Toutefois la réapparition d’algues filamenteuses nous a alerté sur un possible déséquilibre Nitrate/Phosphate.

Il nous faut procéder à un test à l’aide des tests Tetra NO3(Nitrate) et PO4 (Phosphate). Les résultats nous révèlent que, malgré la présence de la population et les généreuses distributions de nourriture, les taux de NO3 et PO4 sont à 0 mg/l. Nous décidons de mettre par étape 2,5 ml par jour d’EasyLife Nitro et d’Easylife Fosfo et essayons de surveiller la consommation quotidienne des plantes. C’est en faisant tout pour le bon développement de l‘Eleocharis acicularis que nous réussirons à faire disparaître ces algues indésirables.

Le but d’un aquarium est avant tout d’offrir un spectacle agréable et reposant. Notre choix de population ne nous donne pas satisfaction. Comme nous bénéficions de plusieurs aquariums nous allons intervertir les Sawbwa respendens avec des Simulans. Ce choix plus classique est avant tout décidé pour le bien être de nos sawbwa qui ne semblent pas à leur aise.

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La Nature Aquarium Gallery 

Créé par Takashi Amano

Il est 10h05 du matin, contre champ de l’image suivante, au travers du plus célèbre et ancien Iwagumi de la galerie, une silhouette  vient de s’approcher pour nous ouvrir les portes de la Nature aquarium Gallery.

Désormais les heures qui vont défiler à la vitesse d’un rêve éveillé resteront à tous jamais gravées dans nos mémoires, la photographie, image instantanée et immobile va être la trace de ce passage dans ce lieu mythique. Nous allons également avoir le temps de filmer  quelques  séquences  pour partager avec vous plus qu’un souvenir photographique.

S’il y a plus de trente années déjà, Takashi Amano a subjugé ses compatriotes aquariophiles de la province de Niigata en ouvrant sa petite boutique et en vendant ses plantes d’aquarium, c’est ici, à la galerie qu’est né le mythe de Nature Aquarium.

Il est gravé ceci à l’entrée de la Nature aquarium Gallery, un message universel et fort :

« ceux qui aiment vraiment la petite vie sont les profonds amoureux de la Mère Nature. » que l’on pourrait traduire par « ceux qui, sincèrement, aiment la vie, la plus petite vie qui soit, sont les vrais amoureux de la Mère Nature. »

Après avoir partagé avec vous quelques séquences immortalisant un public captivé regardant les aquariums et avant de revenir avec des portfolios d’images  très détailés, voici un condensé en mouvement de notre journée là-bas à Niigata.

 

NAGALLERY from Floraquatic on Vimeo.

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Comme promis, nous parcourons ensemble les archives photographiques réalisées lors de notre périple sur l’ile de Yakushima à l’automne dernier. Dire que cette forêt extraordinaire pourrait être une source d’inspiration infinie pour nombre de paysages aquatiques semble assez raisonnable.

Suintante d’humidité telle une éponge,  cette île, entièrement préservée et  d’où seraient venus certains des premiers habitants du Japon il y a fort longtemps, a de fortes similitudes avec les jardins japonais tels que nous les connaissons.  

Nous pourrions facilement imaginer que les Kamis, esprits du shintoïsme présent en toute chose sont nés ici. La forêt où Jōmon Sugi, le plus vieux des cryptomères du Japon, aurait selon plusieurs sources de 5000 à 7200 ans,  a un âge assez estimable qui confère à cet endroit où la terre, le ciel, les animaux, les végétaux, les minéraux font un tout, une impression mystique.

Qu’est ce qui nous amène à parler de croyances ici? Y a-t-il un lien entre elles, nos aquariums et ce que nous recherchons à partager par le biais de notre rubrique L’illusion de la nature? Le Shintoïsme est une religion fondée sur le rapport à la nature. Nous n’irons pas jusqu’à faire un article sur ce sujet car ce n’est pas le propos de notre rubrique. Il nous suffit de comprendre que le respect de la nature et l’ordre naturel des choses sont à l’origine de cette religion si importante au Japon. Nous ne nous laisserons juste emporter par l’inspirations que cette forêt peut apporter à nos paysages aquatiques.

Forêt de la pénombre, où les mousses reflètent dans leur humidité les nuages, lieu qui par sa diversité végétale nous rappelle aussi qu’au coeur des forêts primaires et tropicales se cachent des plantes qui n’apparaissent que si l’on s’arrête un petit peu et que l’on prend le temps d’observer de plus près la nature.

 

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©Karen Glaser

L’histoire de la Photographie est riche de courants: qu’il s’agisse de Paysages, de Portraits, de Reportages, de Documentaires, où d’écoles: Américaine, Française, Anglaise, Japonaise, Allemande pour ne citer qu’elle…  Karen Glaser, grande artiste, brise ces barrières à coup de photographies de paysage engagées. Comme dans la plus pure tradition de la photographie documentaire Américaine, en y empruntant le dynamisme de la Streetphotographie, la rigueur de l’architecture, la beauté du paysage et l’engagement du documentaire.

 

Elle nous donne à voir le monde autrement,  grâce à une prise de conscience de l’importance de la nature et de sa fragilité que seul l’art, au travers de la photographie, médium qui parle toute les langues pouvait  dénoncer. Loin des images coup de poing de la caravane de l’information, Karen Glaser a décidé de nous interpeller sur le drame des Everglades en Floride en nous montrant la beauté incroyable de son écosystème menacé.

Absolument inédit dans le monde de l’Aquariophilie et du paysage Aquatique les photographies de Karen Glaser  effacent toutes les frontières du possible entre toutes ces écoles. Réalisé sans aucun trucage, ces photographies montrent une autre facette de la Floride que nous connaissons tous aux travers de la masse médiatique , ces images surprenantes, belles, sont déja dans des musées d’art contemporains et font parties de l’histoire de la photographie américaine.

©Karen Glaser

Elles sont le fruit d’une formation artistique, d’un oeil aiguisé comme une lame, d’un amour pour la beauté, et d’un engagement sans faille pour l’environnement. Car Karen Glaser, loin de montrer les images chocs du démembrement des Everglades en raison d’une urbanisation effrayante, préfère enregistrer avec son appareil photo, dont le rôle premier est de conserver une trace de ce qui passe et, parfois disparaît pour toujours. Montrer l’immense beauté de ce que la société est en train de détruire est certainement la meilleure solution pour que le monde prenne conscience de la fragilité de notre planète.

 ©Karen Glaser

Springs et Swamps sont des images issues de deux travaux distincts. Difficile à classifier, l’ordre et la chronologie ont finalement peu d’importance. Leurs forces visuelles, en font des icônes surréalistes fonctionnants seules et en série. Springs et Swamps sont donc deux séries réalisées non loin des lieux urbanisés, aux abords des Marais, plus au nord, dans les rivières d’eau douce, entre les Marais, écosystème unique au monde et le parc National des Everglades.

 ©Karen Glaser

Karen Glaser continue encore aujourd’hui à parcourir ces zones humides de Floride afin de nous faire partager ces images envoutantes à la lumière si particulière. Karen aime à préciser que si ces images sont si belles c’est que le lieu qu’elle photographie l’est, avec une telle humilité et un tel regard de vrai photographe engagé, Karen nous transporte du marais au musée d’art moderne. Juste le temps d’espérer que les entreprises et le monde urbanisé qui détruit cet univers si précieux, le temps d’un vernissage, en buvant un verre d’eau en regardant ces immenses photographies, puissent  prendre conscience de l’importance majeur de cet élément : l’EAU.

 


Voici pour vous un portfolio de ce travail extraordinaire Springs and Swamps:

 

Toutes les photographies sont la propriété de leur auteur ©Karen Glaser et toutes reproductions et diffusion sans son accord engageront à des poursuites. Nous tenons à remercier Karen Glaser personnellement, de nous avoir autorisé à diffuser son travail dans la rubrique Articles et Médias. 

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En marge des articles et des reportages spécifiquement liés à l’aquascaping, de nombreux moments n’ont jamais été partagés avec nos lecteurs, car ne rentrant pas dans nos thématiques. Ils trouventdésormais place ici, dans cette rubrique « Snapshots »

Cette série est née d’une envie de répondre à vos messages émaillés de questions quant à l’avancée de nos projets. Aujourd’hui nous vous présentons des images vidéos, un peu hors cadre, de l’atelier.

 

La photographie est liée à cette idée d’instantanéité et de réel, mais elle a également une autre spécificité, celle de réduire la perception à deux dimensions. Elle est  trompeuse car nous la prenons souvent à tort, pour le miroir fidèle de la réalité. 

Aussi,pour pallier à cet inconvénient, enrichirons-nous cette série debrèves séquences vidéos de l’ atelier.

Voici, au cœur de la période estivale, la première du genre. 

Snapshots I Séquence from Floraquatic on Vimeo.

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Sumida Aquarium

Nous avions déjà publié plusieurs reportages concernant notre visite au Sumida Aquarium situé en plein coeur de Tokyo à la Skytree Tower.Ce monument d’architecture moderne est, en l’espace de quelques mois, devenu un lieu de pèlerinage pour les paysagistes aquatiques du monde entier. Takashi Amano y a réalisé les deux plus grands aquariums plantés au monde: la Forêt primitive et Grassland

Se retrouver face à  ces aquariums naturels,est une fabuleuse  expérience. Le spectacle,lié au volume de ces paysages est tel que nous  avons à tout prix, voulu l’enregistrer avec tous les supports dont nous disposions . Après les avoir photographiés, nous avons décidé de filmer quelques brèves séquences animées. Quelques mois après notre retour elles redonnent vie à ces instants inoubliables.Les photographies demeurent d’un intérêt évident, mais les films donnent aussi à voir les aquariums sous un angle différent.

Les voici maintenant montés et c’est avec plaisir que nous les partageons avec vous :

Le premier de la séquence est celui qui montre le bac situé juste en haut des escaliers qui mènent au Sumida Aquarium:

Sumida Aquarium

Primeval Forest par Takashi Amano

L 414  x P 164 x H 170

Sumida aquarium Tokyo Sky Tree tower, novembre 2012.

La partie décorative et végétale est composée de grandes racines récupérées au bord de l’Amazone, de la Manten stone dans le bas de l’aquarium et de sable décoratif composé d’un mélange de Plata Sand et Colorado Sand.La clareté du sable aide à renforcer l’impression de profondeur et contribue à ajouter de la luminosité. L’aquarium étant d’une hauteur d’1m70, la réflexion de la lumière est extrêmement importante. Sur les racines sont fixés des Microsorum Narrow leaf et des Bolbitis Heudelotii.En arrière plan, des Cryptocorynes Balansae et des Vallisneria donnent vraiment une impression de paysage aquatique. Sous les racines,Takashi Amano a disposé des Anubias barteri nana,des Cryptocoryne Wendtii green ainsi que de la Vesicularia dubyana.

L’aquarium est âgé de 7 mois lors des prises de vues,.il est intéressant de noter que le concept du Wabi Sabi cher à Takashi Amano va être une fois de plus mis en exergue avec ce projet .Par ailleurs, cet aquarium devrait s’embellir avec le temps.

 

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Au fil des jours, cet aquarium prend un caractère vraiment particulier et offre un bonheur contemplatif croissant. Le naturel est accentué par les derniers ajouts de plantes. La Taxiphyllum alternans Mini Taïwan moss que nous avons  intercalé entre les Aku stone du premier plan, renforce considérablement cette impression .Sans aller jusqu’à dire que l’entretien est inexistant, le minéral et le végétal ne demandant absolument aucune interventionnous pouvons apprécier ce paysage en prenant principalement soin des vitres et de la verrerie.Seul le sol ADA, systématiquement rapporté sur le sable La Plata par notre horde de crevettes Multidentata Japonica, perturbe légèrement le décor. Actuellement nous laissons faire la nature. La liberté avec laquelle Echinodorus tenellus se développe nous encourage en ce sens. Eleocharis acicularis,  ne faisant quant à elle absolument aucune distinction de saisons, continue à croitre.Ci-dessus vous pouvez découvrir et observer le développement d’une nouvelle mousse que nous testons. Cette belle Taxiphyllum alternans Mini Taïwan moss  est une nouveauté dans nos aquariums. Comme vous pouvez le constater, elle reste courte, dense et s’accroche très naturellement à son support.À hauteur d’enfant, le paysage se dévoile avec grâce, les plantes accompagnant l’élan des pierres et adoucissant leurs formes anguleuses.À hauteur d’homme, nous pouvons observer les différentes nuances de vert des plantes et envisager un léger éclaircissement de certaines  zones. La densité des plantes nous donne la possibilité d’une première séance photographique .

Aucune autre intervention n’a été nécessaire depuis plus d’un mois en dehors du nettoyage de la verrerie et de changements d’eau réduite à 10% chaque  semaine . Pour ce qui est du nettoyage des pierres, trois escargots Neretina Leopardi s’en chargent efficacement.


Nous vous proposons de découvrir la taille en temps réel et en vidéo.

Mémoire I La taille from Floraquatic on Vimeo.

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En ce début de période estivale, un bon nombre d’entre vous va peut-être partir à la recherche d’une nature sauvage et à la découverte de beaux paysages. Sur la route des plages, juste au nord de la Loire, à quelques kilomètres de la baie de La Baule et du Croisic se situe le deuxième plus grand marais d’eau douce de France: la Grande Brière. 

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Nos pas sont silencieux, amortis par la souplesse du sol. La terre apparente est noireCette tourbière a demandé entre 1000 et 7000 ans pour devenir ce sol précieuxqui permet à 250 espèces de  végétaux caractéristiques des zones humides, dont 50 sont protégées, decontinuer à se développer. Ici l’homme à tracé certains canaux, contournant la nature sauvage et  posant les limites de ce jardin naturel. Ce marais fait prendre conscience de l’espace et de la fragilité de la vie.

La richesse de cette diversiténous fait prendre conscience de l’ordre établi ici, dans un système où chaque être et chaque comportement répond à une logique biologique. Cette découverte ouvre des portesà notre créativité de jardiniers aquatiques. Un dialogue peut s’instaurer, nous faisant renoncer à la mise en forme architecturale de nos aquariums au profit d’une intervention naturelle des plantes. Seules nos limites, nos chemins, nos dénivelés peuvent dès lors signifier notre intervention.

 

 

Les canaux, accessibles à pied où à cheval, permettent de découvrir un  lieu magique, libre et sauvage, un paysage heureux où l’homme semble ne pas s’interposer dans le rapport naturel des échanges entre les végétaux et les animaux.

A cet endroit des centaines d’oiseaux piaillent au dessus de nos têtesplus de cinquante quatre espèces sont présentent dans le marais. Véritable réserve sauvage et il est source de beaux moments de bonheur pour les photographes.

Les formes arrondies de la végétation nous plongent dans un rêve étrange, ce paysage qui parait si fragile, si sauvage, est un appel à la contemplation. 

Les cris des oiseaux nous faisant comprendre que ce lieu est leur domaine, nous décidons de ne pas nous enfoncer plus profondément dans le marais . Nous nous éloignons en longeant  les bords d’un des nombreux canaux.

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Voici  plus d’une année que nous avons mis en eau cet aquarium cubique appelé la « Fracture »; maissuite à deux déménagements, nous avions eu quelques soucis pour lui faire retrouver l’équilibre perdu. Une fois le CO2 et la fertilisation réintroduits dans le bac, c’est petit à petit que ce projet a repris placeau cœur de notre atelier.

Aujourd’hui, après quelques réajustements les plantes ont pris toute leur place, sous la clareté des Led de l’aquasky 301 ADA. Nous avions remplacé les Rotalas du fond par de l’Eleocharis vivipara et  Eleocharis parvula. Désormais la photosynthèse fait scintiller notre aquarium quelques heures à peine après l’allumage.

Quant à notre Betta HM black orchid arrivé peu avant Noël, nous l’avons installé en urgence dans un bac qui lui est spécialement dédié appelé »Demi-lune « ;mais si l’esthétique des pierres sombres et la beauté rare de ce halfmoonblack orchid  d’un noir opaque et profond, étaient du plus bel effet, il devenait une véritable gageure d’en imprimer la photo, le noir ne ressortant jamais vraiment noir.

En repiquant au fur et à mesurequelques brins de Glossostigma elatinoides, d’Hydrocotyle tripartita et l’Eleocharis parvula à l’avant plan, nous avons réussi à redonner à ce projet une seconde vie. L’ajout de CO2 a considérablement réactivé la reprise.

Au fil des jours, l’ambiance de ce bacest tout à fait surprenante. Exempt de taille, sans autre entretien que de faibles changements d’eau et un léger nettoyage des vitresce nano-bacest une vrai support à la contemplation.

Nous reprenons la fiche technique originale qui a depuis subit quelques modifications.

Nous avons réduit la premièrefiltration et c’est avec un filtre Eden 501 juste posé à l’arrière plan que nous filtrons l’eau de ce bac. La seule raison de cette baisse d’intensité de la filtration est la présence de notre Betta Halfmoon superblack, qui en raison de ses imposantes nageoires, nécessite une eau extrèmement calme et sans remous, ce que semble apprécier également l’Eleocharis vivipara.

La forêt de Shiratani unsui-kyō 白谷雲水峡  , qui veut dire littéralement  « gorge d’eau et de nuage  » est un des lieux qui a inspiré le réalisateur japonais Hayao Myasaki pour deux de ses films les plus connus au Japon : Princesse Mononoké , Nausicaä de la vallée du vent.

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Tout comme dans nos forêts bretonnes, on imagine dans cette forêt la présence d’esprits et de héros de légendes, celle d’animaux fantastiques, ou d’étranges créatures. Nous sommes entrés dans le monde merveilleux de l’imaginaire qui donne à cette endroit, un charme vraiment particulier. Nous pouvons retrouver cet atmosphère dans l’univers remplit de fantaisie et de poésie des films d’animation de Hayao Myasaki.

Nous ne pouvions pas nous priver d’une randonnée dans cette partie de l’île, re-baptisée la forêt de Princesse Mononoké. La traversée de ce lieu très célèbre au japon est assez bien desservie par des sentiers balisés, rythmés en fonction des capacités des promeneurs, permettant à ceux-ci de partir à la rencontre des plus vieux sugis. Ils peuvent aussi choisir de s’en écarter, en s’égarant un peu  sans tenir compte des balises. C’est ce que nous avions décidé de faire.

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A cet endroit, un nuage semblait être, de toute éternité accroché à la montagne; l’eau y suintait de tous côtés et une myriade de ruisseaux surgissait directement des mousses, comme d’une éponge toujours saturée.

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L’eau émaneait du sol et il nous  suffisait de fixer notre attention sur celui-ci, pour y découvrir rapidement un sable de rivière presque blanc.

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En nous éloignant quelque peu des sentiers et en prenant le temps d’observer la nature, nous pouvions apercevoir des sources jaillissant de toutes parts pour se transformer en ruisseaux d’eau vive puis en torrents. Des chutes d’eau y avaient façonné depuis des temps immémoriaux des galets de granit parfois gigantesques. Nous pouvions ici encore faire le lien avec certains endroits qui nous sont proches, comme ceux de Huelgoat dans le massif armoricain .

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C’est guidés par le bruit de l’eau que nous avons décidé de nous enfoncer plus profondément dans la forêt, en suivant le cours des ruisseaux plutôt que celui des sentiers. Quelques centaines de mètres en contrebas, nous avons découvert un endroit si étrangement fantasmagorique qu’il est devenu le sujet primordial de notre voyage. Aucune image n’est à même de retranscrire la beauté qui se dégage de ce site .

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A cet endroit, ou le torrent s’élargit en un étang, le sable du cours d’eau devient lagune et la forêt se transforme en jungle. Au moment de notre présence, seule une bande joyeuse de macaques faisait trembler les feuilles des arbres. Nous nous sentions alors observés, mais tolérés par eux.

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Cet étrange univers s’est soudain élargi .La puissance de la nature ici, sur cette île, loin de toute présence humaine, nous a enveloppés de sa sauvage et belle sobriété.

C’est ici, au cœur de la forêt, que nous avons décidé d’arrêter nos pas pour contempler cette somptueuse nature.C’est ici encore que nous avons eu l’immense privilège de trouver la source de notre intérêt pour le paysage aquatique.

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En ce début de période estivale, un bon nombre d’entre vous va peut-être partir à la recherche d’une nature sauvageet à la découverte de beaux paysages. Sur la route des plages, juste au nord de la Loire, à quelques kilomètres de la baie de La Baule et du Croisic sesitue le deuxième plus grand marais d’eau douce de France: la Grande Brière. L’observation de cette zone humide, incomparable réservoir de la biodiversité, trouve une place privilégiée dans notre rubrique « l’Illusion de la Nature« .

Depuis 1970 le parc Naturel de Brière est devenu, comme toutes les zones humidesun lieu de préservation et d’intérêt général. Il est de plus reconnu d’importance internationale depuis 1995,par la convention de Ramsar.

Les richesses de la flore, de la faune, la beauté des paysages font de ce marais un lieu que nous vous invitons vivement à visiter si vous passez par le nord de la LoireVoici un reportage photographique de cet endroit presque hors du temps.

Nous sommes envoutés par ce lieu magique, vivant, chargé d’inspirations pour nos paysages aquatiques. Ici la grâce des graminées bercées par ventprocure une sensation d’une infinie douceur.

Durant ce premier reportage, nous longeons et contournons les berges sinueuses qui serpentent sur plus de 70 km2.

Un travelling infini s’offre aux regards. Le moindre bosquet, la plus petite parcelle d’herbes sauvages, de roseaux ou de graminées deviennent un décor potentiel d’aquarium à l’image des aquariums hollandais.

L’utilisation de chaland, la barque locale nous permet ainsi de parcourir les méandres de ce lieu unique.

La semaine prochaine nous parcourrons les berges de ce marais à pied, afin de découvrir d’un peu plus près son incomparable végétation.

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Depuis l’ouverture de l’atelier, la visite, face à ces véritables installations que sont ces paysages aquatiques, est toujours riche en échanges et en émotions pour le public, qu’il soit curieux et néophyte ou aquascapeur averti . Si pour notre bonheur un petit visiteur de 6 ans fait remarquer que l’arbre de la photo est le même que celui de l’aquarium, nous avons là le constat que ce bac est bien en lien direct avec la nature. Cela nous conforte dans nos choix de mixité entre photographie de paysage et paysage aquatique, au sein de notre espace d’exposition . 

Intéressons-nous en images à ce bac minimaliste, nano-aquarium aux allures de  jardin miniature. Quelques semaines après avoir fixé à l’aide de super-glu la Vesicularia Ferriei- Weeping moss sur l’extrémité des branches de la racine d’arbre que vous voyez ici nous pouvons enfin vous présenter quelques photographies.

Lors dela première réalisation de ce bac, dans lequel nous visions à imiter les feuilles d’un arbrenous avions opté pour de la classique Vesicularia dubyanaNous lui avons depuis préféré la Weeping moss qui semble mieux convenir à l’effet que nous recherchions. Certes elle a mis un certain temps à prendre sa forme immergée,mais depuis quelques jours l’extrémité verte de ses rameaux laisse présager une disposition vraiment naturelle, les dernières traces de super glue gel qui la fixait à la racine d’arbre ayant enfin pratiquement disparu.

 

 

Les volumes de ce bac sont particulièrement réduits; la stabilité et l’équilibre de l’ensemble n’en sont que plus sensibles. C’est pour cette raison que nous n’avons absolument rien touché et limité nos interventions au strict minimum durant les premières semaines. 

 

 

 

Dans quelques jours nous allons enfin pouvoirtravaillerles détails et choisir les plantes qui vont accompagner notre Bonzaï aquatique. Voici le bac tel qu’il est à ce jour. Nous devrons revoir l’espace de droite et remplacer la Limnophila sessiflora que nous avions introduite au début pour lutter contre les algues, par une autre plante

 

Fiche technique:

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Quelques jours après la taille de sa végétation, nous revenons, avec  un article essentiellement visuel, sur le projet de « Mille et un Jardins »,  bac riche en plantes aquatiques. Le mode de gestion, donc de conception de jardins aquatiques en permanente évolution, s’avère être de plus en plus intéressant à observer. Le bac ressemble presque à une friche apprivoisée. Une fois la taille terminée,l’aquarium ne réclame aucun entretien; seule la remise à niveau de l’eau est à effectuer une fois par semaine.

Nous continuons l’apport de fertilisants habituels : soit tous les jours  5 ml d’EasyLife Carbo; deux fois par semaine 5 ml de Fosfo, 5 ml de Nitro, plus 16 ml D’Easy Life Kalium et une fois par semaine 16 ml d’Easy Life Profito.

Après l’avoir bien débarrassé de tiges d’Hemianthus micranthémoides quelque- peu envahissantes, le tapis d’Utricularia graminifolia offre à notre vue un bien bel avant plan. Les plantes poussent généreusement et nous n’observons pour l’instant aucune carence.  Nous avons ajouté5 Moenkausia pittieri qui viennent animer le bas de l’aquarium tandis que nos Hyphessobricon megalopterus se développent de façon harmonieuse.

Lors de la dernière taille, nous vous avons parlé des zones d’ombres que nous souhaitions travailler et ce, uniquement avec les plantes.Nous constatons aujourd’hui que certains endroits sont assez intéressants alors que d’autres méritent plus d’observation et une nouvelle réfection.

La prochaine taille nous permettera de corriger et d’améliorer cela.

Ce bac très « planté » et au hardscape  presque inexistant, laisse la part belle aux végétaux. Dans un esprit proche des véritables Wabikusa et d’une nature sauvage, à contrario des jardins bien organisés, nous choisissons cependant de former des bouquets de plantes variées.

Cette conception qui fait du Jardin Aquatique en Mouvement une adaptation informelle de « la friche apprivoisée », nous permet,au fur et à mesure que nous jardinons, de faire évoluer l’aspect de l’aquarium.

La vue de ce bac aux subtiles nuances de tons, prend toute sa force en trois dimensions.

Le mariagede Hemianthus micranthémoides, de Rotala sp green et de Rotala indica, crée ici une atmosphère onirique. Les feuilles de Nymphaea lotus tigre rouge et les quelques feuilles d’Hydrocotyle verticillata renforcent l’aspect naturel et sauvage de l’ensemble.

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Données techniques:

Aquarium Floraquatic 90x45x45

Filtration Fluval G6 

Rampe Paradiso Easy Life graduable +  6 T5 14 w Philips HE865

Co2  Ista 1 bulle par seconde pendant l’allumage

Taille et changement d’eau de 10% : le vendredi, nous taillons une plante par semaine afin de ne pas rompre l’équilibre.

Fertilisation : Profito: 16ml par semaine  chaque lundi + Easy Life EasyCarbo + Easylife Kalium + Easy Life Nitro + Fosfo ( 2,5 ml par jour)

Décor:

Deux racines Desert Wood ADA Aquasoil New Amazonia

Plantes: Rotala  indicarotundifoliawalichii Juncus repensHydrocotyle verticilata Limnophila sessilifloraHemianthus micranthémoidesHygrophila polyspermaUrticularia graminifoliaGlossostigma elatinoides 

Invertébrés: Caridina Multidentata + Neocaridina heteropoda  – Red Cherry

Paramêtres :  PH 6,8  KH 4 GH 6 conductivitée:  +- 350 ms , température 24°c

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